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CSDHI – Le régime fondamentaliste iranien a pendu au moins 13 personnes, dont un homme en public, mardi 17 mai.
Six hommes ont été pendus collectivement dans la prison centrale d'Urmia (Orumieh), au nord-ouest de l'Iran, mardi 17 mai. Ils purgeaient une peine de prison dans le quartier 15 de la prison sur la base d'accusations liées à la drogue.
Ils ont été identifiés comme étant : Naji Keywan, Nader Mohammadi, Ali Shamugardian, Aziz Nouri-Azar, Fereydoun Rashidi et Heidar Amini.
Mardi également, un homme a été pendu en public dans la ville du nord-est de Mashhad. (Photos ci-dessous)
La victime, dont le nom n'a pas été identifié, a été pendu à 7 heures sur la place Mofatteh de la ville. Sa peine avait été confirmée par la Cour suprême du régime.
Par ailleurs, le procureur du régime dans la province de Yazd a dit à l'agence de presse officielle, Rokna, que six personnes ont été pendues dans la province centrale de l'Iran, mardi. Trois des victimes ont été identifiées par leurs initiales : Ch. R., A. S., et A. B.
Commentant les pendaisons, Mme Farideh Karimi, membre du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) et militante des droits humains, a déclaré mardi :
« Au moins 38 exécutions ont eu lieu depuis le début du mois de mai, dont trois en public, ce qui nous plonge dans une profonde inquiétude. C'est-à-dire qu'il y a eu une exécution publique tous les cinq jours et deux pendus par jour au mois de mai. Malheureusement, ce qui ajoute à notre préoccupation, c'est qu'il n'y a pas eu une réponse appropriée de la part de la communauté internationale ou des groupes de défense des droits humains au sujet de l'état déplorable des droits de l'homme en Iran ».
Les dernières pendaisons portent à au moins 89 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le 10 avril. Trois des personnes exécutées étaient des femmes et de toute vraisemblance, un délinquant juvénile.
Le régime fondamentaliste iranien a amputé la semaine dernière les doigts d'un homme âgé d'environ 30 ans, à Mashhad, la dernière d'une longue liste de punitions draconiennes prononcées et effectuées au cours des dernières semaines.
Le Conseil national de la Résistance Iranienne (CNRI) a déclaré dans un communiqué le 13 avril que la tendance croissante des exécutions « visant à intensifier le climat de terreur pour freiner l'expansion des protestations des diverses couches de la société, en particulier au moment des visites par de hauts fonctionnaires européens, démontre que la demande de modération n'est rien de plus qu'une illusion de la part de ce régime médiéval ».
Amnesty International dans son rapport annuel du 6 avril, sur la peine de mort pour la période de 2015, a écrit : « L'Iran a executé au moins 977 personnes en 2015, et au moins 743 l'année précédente ».
« L'Iran représente à lui seul 82% de toutes les exécutions enregistrées » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a dit le groupe des droits de l'homme.
Il y a eu plus de 2.300 exécutions pendant le mandat de Hassan Rouhani en tant que président. Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran a annoncé en mars que le nombre d'exécutions en Iran en 2015 était supérieure à une année au cours des 25 dernières années. Rouhani a explicitement approuvé les exécutions comme des exemples des « commandements de Dieu » et « des lois du Parlement qui appartient au peuple ».
SOURCE : NCRI
Six hommes ont été pendus collectivement dans la prison centrale d'Urmia (Orumieh), au nord-ouest de l'Iran, mardi 17 mai. Ils purgeaient une peine de prison dans le quartier 15 de la prison sur la base d'accusations liées à la drogue.
Ils ont été identifiés comme étant : Naji Keywan, Nader Mohammadi, Ali Shamugardian, Aziz Nouri-Azar, Fereydoun Rashidi et Heidar Amini.
Mardi également, un homme a été pendu en public dans la ville du nord-est de Mashhad. (Photos ci-dessous)
La victime, dont le nom n'a pas été identifié, a été pendu à 7 heures sur la place Mofatteh de la ville. Sa peine avait été confirmée par la Cour suprême du régime.
Par ailleurs, le procureur du régime dans la province de Yazd a dit à l'agence de presse officielle, Rokna, que six personnes ont été pendues dans la province centrale de l'Iran, mardi. Trois des victimes ont été identifiées par leurs initiales : Ch. R., A. S., et A. B.
Commentant les pendaisons, Mme Farideh Karimi, membre du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) et militante des droits humains, a déclaré mardi :
« Au moins 38 exécutions ont eu lieu depuis le début du mois de mai, dont trois en public, ce qui nous plonge dans une profonde inquiétude. C'est-à-dire qu'il y a eu une exécution publique tous les cinq jours et deux pendus par jour au mois de mai. Malheureusement, ce qui ajoute à notre préoccupation, c'est qu'il n'y a pas eu une réponse appropriée de la part de la communauté internationale ou des groupes de défense des droits humains au sujet de l'état déplorable des droits de l'homme en Iran ».
Les dernières pendaisons portent à au moins 89 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le 10 avril. Trois des personnes exécutées étaient des femmes et de toute vraisemblance, un délinquant juvénile.
Le régime fondamentaliste iranien a amputé la semaine dernière les doigts d'un homme âgé d'environ 30 ans, à Mashhad, la dernière d'une longue liste de punitions draconiennes prononcées et effectuées au cours des dernières semaines.
Le Conseil national de la Résistance Iranienne (CNRI) a déclaré dans un communiqué le 13 avril que la tendance croissante des exécutions « visant à intensifier le climat de terreur pour freiner l'expansion des protestations des diverses couches de la société, en particulier au moment des visites par de hauts fonctionnaires européens, démontre que la demande de modération n'est rien de plus qu'une illusion de la part de ce régime médiéval ».
Amnesty International dans son rapport annuel du 6 avril, sur la peine de mort pour la période de 2015, a écrit : « L'Iran a executé au moins 977 personnes en 2015, et au moins 743 l'année précédente ».
« L'Iran représente à lui seul 82% de toutes les exécutions enregistrées » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a dit le groupe des droits de l'homme.
Il y a eu plus de 2.300 exécutions pendant le mandat de Hassan Rouhani en tant que président. Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran a annoncé en mars que le nombre d'exécutions en Iran en 2015 était supérieure à une année au cours des 25 dernières années. Rouhani a explicitement approuvé les exécutions comme des exemples des « commandements de Dieu » et « des lois du Parlement qui appartient au peuple ».
SOURCE : NCRI
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