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Les fuites des sujets au Bac continuent d’être au cœur de l’actualité politique nationale. Et alors qu’Abdelmalek Sellal annonçait une session de rattrapage pour le 14 juin, s’agissant des matières « fuitées », le patron du RND n’a pas lésiné sur le choix des mots, qualifiant ce qui s’est passé de « crime idéologique » tout en faisant allusion aux partis islamistes, sans les citer, qui sont dans une attitude hystérique contre la ministre de l’éducation.
Lors d’une conférence de presse, suite à la réunion du conseil national, Ahmed Ouyahia a regretté ce qu’il qualifie de « surpolitisation » du système éducatif. « Nous avons politisé le système national de formation à l’excès depuis maintenant plus de 20 ans et cela va de mal en pis», s’est-il insurgé. « Permettez-moi de dire en tant que SG d’un parti politique que je trouve excessive que chaque fois qu’on organise un examen, on donne l’impression que le pays se prépare à livrer une guerre avec des milliers de policiers et d’encadreurs mobilisés alors que c’est un exercice classique », a-t-il affirmé, en référence aux moyens sécuritaire déployés lors du déroulement des épreuves des différents examens nationaux.
« Frauder est devenu un sport dans notre pays et au moment où les autres créent de nouveaux moyens de communication pour avancer, en Algérie, j’ai l’impression que le téléphone mobile sert à faire des opérations de bavardage ou de fraude et c’est triste », a déploré le premier responsable du RND.
En revanche, il n’a pas tari d’éloges pour la ministre, au moment où cette dernière est la cible des partis islamistes qui réclament sa démission. « Elle s’applique avec beaucoup de volonté à mettre en œuvre un programme de réformes qui date depuis 2000 et qui dès le début était contesté par certains conservateurs » en faisant une allusion aux islamistes.
« Veut-on lui faire payer une facture sur le dos de plus 800.000 candidats au Baccalauréat », s’est-il interrogé, avant de dénoncer cela « le plus sévèrement possible ». Réagissant à la demande de deux députés islamistes de Nahda, Mohamed Khababa et Fathi Rebia, qui ont demandé la tête de la minstre, le chef du RND aurait souhaité voir ces mêmes parlementaires demander « de revoir la législation pour imposer des mesures très sévères contre les fraudeurs ».
Concernant la décision du gouvernement de refaire certaines épreuves, Ahmed Ouyhaia admet que « c’est là une autre épreuve » qui attend le gouvernement. « Il faut gérer les conséquences de tout cela sur la préparation de la rentrée universitaire et voilà ce que nous coûte quelques caprices idéologiques », a-t-il conclu en pointant le doigt accusateurs sur les islamistes.
Algérie 1
Lors d’une conférence de presse, suite à la réunion du conseil national, Ahmed Ouyahia a regretté ce qu’il qualifie de « surpolitisation » du système éducatif. « Nous avons politisé le système national de formation à l’excès depuis maintenant plus de 20 ans et cela va de mal en pis», s’est-il insurgé. « Permettez-moi de dire en tant que SG d’un parti politique que je trouve excessive que chaque fois qu’on organise un examen, on donne l’impression que le pays se prépare à livrer une guerre avec des milliers de policiers et d’encadreurs mobilisés alors que c’est un exercice classique », a-t-il affirmé, en référence aux moyens sécuritaire déployés lors du déroulement des épreuves des différents examens nationaux.
« Frauder est devenu un sport dans notre pays et au moment où les autres créent de nouveaux moyens de communication pour avancer, en Algérie, j’ai l’impression que le téléphone mobile sert à faire des opérations de bavardage ou de fraude et c’est triste », a déploré le premier responsable du RND.
En revanche, il n’a pas tari d’éloges pour la ministre, au moment où cette dernière est la cible des partis islamistes qui réclament sa démission. « Elle s’applique avec beaucoup de volonté à mettre en œuvre un programme de réformes qui date depuis 2000 et qui dès le début était contesté par certains conservateurs » en faisant une allusion aux islamistes.
« Veut-on lui faire payer une facture sur le dos de plus 800.000 candidats au Baccalauréat », s’est-il interrogé, avant de dénoncer cela « le plus sévèrement possible ». Réagissant à la demande de deux députés islamistes de Nahda, Mohamed Khababa et Fathi Rebia, qui ont demandé la tête de la minstre, le chef du RND aurait souhaité voir ces mêmes parlementaires demander « de revoir la législation pour imposer des mesures très sévères contre les fraudeurs ».
Concernant la décision du gouvernement de refaire certaines épreuves, Ahmed Ouyhaia admet que « c’est là une autre épreuve » qui attend le gouvernement. « Il faut gérer les conséquences de tout cela sur la préparation de la rentrée universitaire et voilà ce que nous coûte quelques caprices idéologiques », a-t-il conclu en pointant le doigt accusateurs sur les islamistes.
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