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Obligation de justice

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    EDITORIAL

    Au sujet des deux importants thèmes sur lesquels il s’est prononcé hier, à savoir la fuite de certains sujets du baccalauréat, et les aménagements législatifs qui pourraient résulter de la tenue de la réunion tripartite, le Premier ministre s’est montré très ferme. Oui, très ferme, dans la mesure où il a qualifié la fraude enregistrée dans le secteur de l’Éducation, non seulement inacceptable, mais aussi, parce qu’elle touche à la sécurité nationale, la justice sera intransigeante et frappera fort les auteurs de ce comportement criminel. En même temps, et dans un souci d’équité vis-à-vis de tous les candidats et de leurs familles, et de respect du principe républicain de l’égalité des chances pour tous, il a annoncé la refonte partielle de certaines épreuves qui aura lieu, selon toute probabilité, la semaine prochaine, pour de nombreuses raisons pratiques (logistiques, pédagogiques et climatiques). Il a ajouté, pour dire aux commanditaires comme aux exécutants, que la réforme éducative ne sera pas remise en cause, parce que le pays a besoin de modernité et de compétition du savoir et de l’intelligence, et que si des imperfections venaient à être décelées au niveau de l’Office national des examens et des concours (ONEC), les mesures nécessaires seront prises sans la moindre hésitation.
    Comme elle doit avancer dans le domaine du savoir malgré la résistance des forces conservatrices, dont la fraude des sujets du bac constitue la malheureuse illustration, l’Algérie doit s’améliorer dans le domaine économique, pas seulement à cause d’une conjoncture difficile caractérisée par la chute considérable brutale des cours pétroliers et des exportations des hydrocarbures impactant sérieusement nos réserves de changes, mais d’une forte volonté de réussir une transition économique amorcée depuis près de deux décennies. Alors que beaucoup de pays se trouvant dans une situation similaire à la nôtre n’ont pas résisté à ce choc brutal, l’Algérie est toujours debout, au grand dam de certains personnages obscurs se disant hommes politiques ou experts qui nous prédisent des lendemains apocalyptiques. Cela veut dire que l’Exécutif, grâce aux orientations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne s’est pas contenté de dresser un constant et d’attendre, mais a pris les mesures qu’il faut dès janvier 2015, en s’engageant pour diversifier l'économie, préserver la balance des paiements, veiller à la rationalisation des importations et au renforcement du contrôle des opérations de financement du commerce extérieur, pour prévenir toute forme d'évasion de capitaux. Bien entendu, cela n’agrée pas forcément tout le monde et n’est guère suffisant, l’économie émergeante étant tout un processus, d’autres mesures sont nécessaires, et c’est là l’enjeu et la préoccupation de la réunion tripartite, dont les travaux qui ont eu lieu hier à huis clos ont pour menu l’examen de trois dossiers : le nouveau modèle économique, l'évaluation du pacte économique et social dans les volets investissement et emploi, ainsi que le système des retraites.
    La démarche et l’action gouvernementale, tout comme le premier thème, obéit à la même ligne directrice, que M. Sellal a qualifié de constante et d’intangible, à savoir «l’obligation de justice» qui constitue le socle de la République.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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