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La baisse en trompe-l’œil des importations de l’Algérie

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  • La baisse en trompe-l’œil des importations de l’Algérie

    tsa
    La facture des importations de céréales a enregistré, sur les quatre premiers mois de 2016, une baisse importante de 28% à 940,9 millions de dollars, par rapport à la même période de l’année précédente (1,31 milliards), selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes, rapportés par l’agence APS.

    Dans le même temps, les quantités importées ont également baissé, mais dans une proportion moindre. En effet, l’Algérie a acheté pour 4,4 millions de tonnes de céréales sur les quatre premiers mois de l’année, contre 4,85 millions de tonnes à la même période de 2015. Ceci représente une baisse de seulement 9,5%.

    Des facteurs exogènes

    Depuis quelques mois, les statistiques des Douanes se suivent et se ressemblent : les valeurs baissent sensiblement. Les achats extérieurs de l’Algérie ont baissé de près de 13% en 2015. Depuis le début de l’année en cours, ils baissent dans les mêmes proportions. Tout comme les céréales, la plupart des biens sont en recul : véhicules (61%), ciment, sucre…

    Mais cette baisse est purement conjoncturelle. Pour les produits agricoles et agroalimentaires, les statistiques montrent clairement que la baisse est, en grande partie, due à des facteurs exogènes, en dehors de tout contrôle de l’Algérie, comme les cours des matières premières sur les marchés internationaux.

    Les volumes importés sont en partie dus à la baisse du pouvoir d’achat des Algériens du fait de la crise économique et des dévaluations du dinar (-40% en deux ans). Ce qui met en exergue la persistance de la dépendance du pays sur l’extérieur. On aurait pu saluer ces baisses si elles étaient le résultat d’une hausse de la production nationale. Mais ce n’est pas du tout le cas.

    Tout comme l’on est tributaire des prix du pétrole pour les recettes d’exportations, l’Algérie est également dépendante du niveau de récoltes réalisées à l’étranger, des aléas climatiques, des événements politiques et économiques qui peuvent survenir à n’importe quel moment, sans que l’on ait le moindre contrôle sur ces événements.

    Dans le cas des véhicules ou du ciment, la très forte baisse des volumes est induite par des décisions du gouvernement algérien. Une mesure administrative et politique, avec la mise en place de licences d’importations et d’exportations, afin de contrôler le commerce extérieur. Là aussi, une baisse conjoncturelle car l’on devra, tôt ou tard, permettre un renouvellement du parc automobile. De plus, avec les usines de montage des différents constructeurs, la facture d’importation liée à l’automobile va rapidement repartir à la hausse : l’essentiel des pièces nécessaires au montage local est importé, comme on le constate avec l’usine d’Oran. La Symbol fabriquée en Algérie coûte plus cher en devises que celle importée directement !

    La politique du gouvernement en cause

    Par ailleurs, il est intéressant de se pencher sur l’origine d’un tel niveau d’importations. Le gouvernement exige une réduction de la facture. Seulement, une grande partie de cette facture est incompressible, car émanant pour l’essentiel du secteur public.

    Tout d’abord, la compagnie pétrolière Sonatrach se doit d’investir, d’acquérir des équipements et pièces de rechange afin de pouvoir continuer à produire et exporter du pétrole, première source de revenus de l’État. Sans ces investissements, l’Algérie aura du mal à produire du pétrole et à l’exporter et on en devine les conséquences sur l’économie.

    En plus des investissements nécessaires de Sonatrach, et c’est là que le bât blesse, une grande partie de ces importations est directement liée à la politique sociale (trop) généreuse de l’Algérie. À titre d’exemple, la politique de logement du gouvernement coûte cher en devises : les matériaux de construction sont majoritairement importés et les sociétés de réalisation sont souvent étrangères (chinoises, turques…) et donc payées en devises.

    Par ailleurs, l’alimentation en énergie de ces millions de logements supplémentaires nécessite également des investissements dans de nouvelles centrales électriques. Ces dernières sont, le plus souvent, importées clefs-en-main, à coups de milliards de dollars.

    Dans ce contexte, les chiffres de la Douane sur la baisse des importations, publiés régulièrement, ne constituent pas un repère sérieux pour mesurer la pertinence des décisions prises par le gouvernement.

  • #2
    les matériaux de construction sont majoritairement importés et les sociétés de réalisation sont souvent étrangères (chinoises, turques…) et donc payées en devises.
    Le journaliste fait dans la désinformation ou est carrément "out of date". Dans un cas comme dans l'autre, loin d'un minimum professionnel.

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    • #3
      Le journaliste fait dans la désinformation ou est carrément "out of date". Dans un cas comme dans l'autre, loin d'un minimum professionnel.
      La baisse en trompe-l’œil des importations de l’Algérie, comme le stipule l'article..pourquoi polémiquer puisque l'article le stipule...

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      • #4
        le gvt prend les choses a la legere ,il utilise des mesurettes pour faire face a un cataclysme qui arrive droit sur le pays .Il est temps de taper sur la table et de mettre fin a la recreation.

        1/ changer la monnaie dans 3 mois
        2/ recouvrir les dettes du fisc
        3/stopper les subventions et vendre les aadl aux encheres en l'etat pour que l'argent privé terminent les projets .
        4/ renationaliser l'ensemble des appartements ayant beneficier d'aide a la construction et en faire un parc hlm
        5/augmenter sensiblement les impots sur le foncier et l'habitat
        6/stopper net les importations de nourriture sauf la farine et le lait ,interdire la vente du lait aux adultes et l'utilisation de la farine pour les gateaux

        7/ arret des importations de vehicule de tourisme compteur a 0 des le 2eme semestre.

        8/creer une taxe aux chomeurs en bonne santé .
        9/ creer un service national consacré a la remise en etat des terres cultivable abandonnées depuis des années-service national ouvert aux femmes et aux hommes- encadrer ces jeunes par des seniors qualifiés dans le domaine .
        Dernière modification par asdecoeur, 08 juin 2016, 10h20.

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        • #5
          les matériaux de construction sont majoritairement importés et les sociétés de réalisation sont souvent étrangères (chinoises, turques…) et donc payées en devises.
          L'incompétence se paye au prix fort... Il vaut mieux être vendeur à la sauvette qu'être ouvrier dans le bâtiment compte tenu des faibles salaires et des conditions de travail. L'état n'a pas le choix il fait donc appel aux entreprises étrangères.

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          • #6
            Pourquoi les marocains passent leur journées à commenter l’actualité algérienne ? pourquoi ce pays les obsède-il à ce point ?

            Par exemple je vois jamais un tunisien commenter l’actualité algérienne, eux s’occupent de leur pays.

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            • #7
              Pourquoi Rim-k 65 est-ce un crimes qu'un marocain discute de l'économie algerienne ? C'est interdit ? Un français ne doit - il discuter que de sujet en rapport avec la France ?

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              • #8
                Je vous disais que ce journaliste fait dans la mauvaise foi ou est incompétent

                Construction de logements en Algérie: Les matériaux locaux intégrés à 95%

                Dans les différents types de construction de logements, l'Algérie est passée à la vitesse supérieure en utilisant les matériaux produits localement à hauteur de 85, voire 95%.
                C'est du moins ce qu'a indiqué hier à Alger le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, lors d'un point de presse organisé en marge de l'inauguration de la 19e édition du Salon du bâtiment et des matériaux de construction (Batimatec) qui se poursuit jusqu'au 7 du mois en cours.

                Pour vanter «la réussite» de la politique d'encouragement de l'utilisation du «made in bladi», Tebboune a rappelé les mesures interdisant l'importation de matériaux fabriqués à l’étranger. Une mesure qui, selon lui, a réussi à faire adhérer les opérateurs économiques. Pour preuve, ajoute-t-il, des sociétés qui fabriquaient de la céramique et qui n'arrivaient pas à écouler leur marchandise, ont fini par déstocker. Idem pour la robinetterie, la peinture et enduits, ainsi que le carrelage.

                Le seul intrant, explique le ministre, dont les entrepreneurs dépendent encore de l'importation est le ciment. «Mais avec l'entrée en production, août prochain, de l'usine de Lafarge à Biskra, le problème sera définitivement résolu»,
                a-t-il rassuré.

                Sur une question relevant du manque de main-d'œuvre et la défaillance en matière de formation, Tebboune, qui était accompagné de son homologue de la formation et de l'enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a révélé l'existence d'une convention entre les deux départements pour former des maçons, des électriciens en bâtiment, des plombiers et autres métiers. Dans un premier temps, 72 000 jeunes ont été formés dans différents métiers du bâtiment, et dans la deuxième convention, il est prévu la formation de quelque 32 000 ou 40 000 stagiaires.

                Sur la promesse faite la veille de remettre les clés à 20 000 nouveaux bénéficiaires dans différentes formules de logements, Tebboune a réitéré son engagement que cette opération sera achevée avant le début du mois de Ramadhan. Dans le détail, il a précisé qu'il s'agit de 8000 logements AADL, 6000 logements sociaux, 2000 LSP et 1800 ou 2000 LPP.

                La 19e édition du Salon international du bâtiment et des matériaux de construction (Batimatec) se tient du 3 au 7 mai au Palais des expositions des Pins maritimes d'Alger. Plus d'un millier d'exposants, dont la moitié des sociétés étrangères en provenance de plus de 25 pays, prennent part à ce rendez-vous.

                Un nombre important d'exposants qui confirme que le secteur de l'habitat ne connaît pas la crise, mais connaît plutôt un boom sans précédent ces dernières années, notamment avec le lancement de plusieurs formules de logement.

                En termes de superficie, le salon s'étale sur 44 000 m², soit pratiquement sur tous les pavillons du palais. Il regroupe un nombre d'entreprises de réalisation et de producteurs d'équipement et matériaux de construction.

                Par Hafid Mesbah

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                • #9
                  Pourquoi Rim-k 65 est-ce un crimes qu'un marocain discute de l'économie algerienne ? C'est interdit ? Un français ne doit - il discuter que de sujet en rapport avec la France ?
                  Mais là c’est carrément de l’obsession, on commente la moindre info, tous les jours.

                  Un français peut bien sur commenter par exemple l'actualité allemande mais il passe pas ses journée a commenter tout ce qui se passe dans ce pays comme le font les marocains de ce forum sur l'Algérie.

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                  • #10
                    Mais là c’est carrément de l’obsession, on commente la moindre info, tous les jours.
                    merci de le signaler aussi aux algériens qui ne postent que des sujets sur le Maroc, et surtout les plus pires...et les plus pessimistes..

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                    • #11
                      Mais là c’est carrément de l’obsession, on commente la moindre info, tous les jours.

                      Un français peut bien sur commenter par exemple l'actualité allemande mais il passe pas ses journée a commenter tout ce qui se passe dans ce pays comme le font les marocains de ce forum sur l'Algérie.
                      Est-ce si grave que ca ? Certains font le contraire mais pourtant ça ne t'emeut pas !

                      Je vous disais que ce journaliste fait dans la mauvaise foi ou est incompétent
                      Parce qu'un autre journaliste a publié une connerie ?
                      Dernière modification par iridium, 08 juin 2016, 11h43.

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                      • #12
                        Dans les différents types de construction de logements, l'Algérie est passée à la vitesse supérieure en utilisant les matériaux produits localement à hauteur de 85, voire 95%

                        C'est du moins ce qu'a indiqué hier à Alger le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune
                        Le ministre a intérêt à raconter des bobards s'il ne veut pas subir le même sort que Laksaci. oeilfermé

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                        • #13
                          « Depuis quatre mois, nous avons insisté avec les maitres d’ouvrage délégués du ministère d’interdire totalement toute utilisation de produits non fabriqués localement, ce qui fait nous avons rentré dans la réduction des coûts et la dépense inutile et nous sommes arrivés à un logement intégré de 80 à 85%, a-t-il révélé. Pour rappel l’intégration des produits de construction « made in Algeria » dans la construction des logements a été estimée à 65% au début de l’année en cours.
                          Cela m'étonnerait que le journaliste ignore cette disposition prise en 2015.

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