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MAROC:Les investissements dans les centrales à cycle combiné au gaz seront doublés -

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  • MAROC:Les investissements dans les centrales à cycle combiné au gaz seront doublés -

    Le Maroc affiche de nouvelles ambitions pour les centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel. Avec la révision à la hausse de la part des énergies renouvelables dans la puissance installée de 42% en 2020 à 52% à l'horizon 2030, le gouvernement a décidé de doubler les investissements dans les centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel (CCGT : Combined Cycle Gas Turbine) devant être opérationnelles à partir de 2021, selon le plan gazier. Ainsi, entre 2026 et 2030, d’autres centrales CCGT d’une puissance cumulée de 2.400 MW verront le jour, pour être en phase avec les projets d’énergies renouvelables qui seront réalisés durant cette période.

    Rappelons que dans la cadre du plan national de développement de l’utilisation du gaz naturel, essentiellement sa Phase 1 «Projet Gas To Power», quatre cycles combinés CCGT fonctionnant au gaz naturel, totalisant une puissance d’environ 2.400 MW ont été planifiées. Deux cycles seront construits à Jorf Lasfar et les deux autres à Dhar Doum au nord de Kénitra. La Phase «Gas to Power», qui a pour objectif de couvrir les besoins en électricité, a été confiée à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Ce dernier est, en effet, chargé de la mise en œuvre de ce projet durant la période 2015-2025, en vue d’une mise en service des infrastructures gazières au plus tard début 2021, et celle des centrales CCGT progressivement entre 2021 et 2025.

    Sur un total d’environ 4,6 milliards de dollars à l’horizon 2025, environ 2,2 milliards sont destinés aux infrastructures électriques, c'est-à-dire les centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel. Concernant les autres centrales CCGT, d’une puissance cumulée de 2.400 MW, prévues désormais sur la période 2026-2030, le coût n’est pas encore connu.

    Notons que l’intégration des énergies renouvelables dans le système électrique national nécessite la mobilisation de moyens de production flexibles pour faire face à leur intermittence et améliorer la stabilité du réseau électrique. Selon le ministère de l’Énergie, le développement de centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz naturel se positionne aujourd’hui comme l’un des moyens les plus appropriés pour faire face aux intermittences générées par les énergies renouvelables et résoudre la problématique de stabilité du système électrique national (Souplesse d’utilisation dans la gestion des pointes de la consommation électrique).

    Soulignons que l’introduction effective du gaz naturel dans le mix électrique national remonte à l’année 2005, permettant au Maroc d’installer la première centrale à cycle combiné de 385 MW à Tahaddart (Nord). Avant cette date, la consommation de gaz naturel se limitait aux faibles quantités produites localement, ne dépassant guère les 50 millions de m3 par an, et représentant près de 0,3% du bilan énergétique national. Un autre pas a été franchi en 2010, par la mise en service de la centrale thermosolaire de Ain Beni Mathar, d’une capacité de 470 MW. L’approvisionnement des deux centrales en gaz naturel est assuré par une partie en nature de la redevance sur le passage à travers le Gazoduc Maghreb Europe (GME) du gaz algérien vers la péninsule ibérique et le reste par un contrat commercial direct avec la Sonatrach algérienne.


    le matin
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