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Cisjordanie occupée - 3 juin 2016
Les autorités d'occupation ont libéré ce matin la député palestinienne et dirigeante politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) Khalida Jarrar, après l'avoir maintenue en prison pendant 14 mois. Sa libération arrive un mois avant la fin de sa condamnation, grâce à une "sortie administrative", une pratique quelquefois utilisée par Israël quand ses prisons sont surpeuplées.
L'armée d'occupation a kidnappé la député le 2 avril 2014 et, le 5, elle était condamnée à six mois de prison selon des ordres arbitraires de détention administrative, sans charge.
Le 15 avril 2015, le bureau du procureur militaire israélien a déposé un acte d'accusation de 12 charges contre Jarrar, dont ce qu'il a appelé "membre d'une organisation illégale", en plus de "tenue et participation à des manifestations" en solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens.
Le 6 décembre 2015, un tribunal israélien a condamné la député démocratiquement élue à 15 mois de prison. Jarrar était aussi en charge du dossier des détenus palestiniens.
L'accusation a prétendu qu'elle avait violé un ordre d'interdiction de voyager et "encouragé des attaques contre Israël."
Jarrar est une féministe palestinienne, militante des droits de l'homme et avocate de l'OLP.
Elle a été élue au Conseil législatif palestinien (CLP) en janvier 2006 sur la liste du FPLP avec deux autres députés du parti et est représentante élu depuis.
Elle est aussi la représentante palestinienne au Conseil de l'Europe et est actuellement la présidente du Comité des Prisonniers du CLP. Elle a joué un rôle majeur dans la candidature de la Palestine à la Cour pénale internationale.
Sa libération ramène à 6 le nombre de députés palestiniens emprisonnés par Israël, dont le leader du Fatah Marwan Barghouthi et le secrétaire générale du FPLP Ahmad Saadat.
Par IMEMC
ISM France Palestine
Les autorités d'occupation ont libéré ce matin la député palestinienne et dirigeante politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) Khalida Jarrar, après l'avoir maintenue en prison pendant 14 mois. Sa libération arrive un mois avant la fin de sa condamnation, grâce à une "sortie administrative", une pratique quelquefois utilisée par Israël quand ses prisons sont surpeuplées.
L'armée d'occupation a kidnappé la député le 2 avril 2014 et, le 5, elle était condamnée à six mois de prison selon des ordres arbitraires de détention administrative, sans charge.
Le 15 avril 2015, le bureau du procureur militaire israélien a déposé un acte d'accusation de 12 charges contre Jarrar, dont ce qu'il a appelé "membre d'une organisation illégale", en plus de "tenue et participation à des manifestations" en solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens.
Le 6 décembre 2015, un tribunal israélien a condamné la député démocratiquement élue à 15 mois de prison. Jarrar était aussi en charge du dossier des détenus palestiniens.
L'accusation a prétendu qu'elle avait violé un ordre d'interdiction de voyager et "encouragé des attaques contre Israël."
Jarrar est une féministe palestinienne, militante des droits de l'homme et avocate de l'OLP.
Elle a été élue au Conseil législatif palestinien (CLP) en janvier 2006 sur la liste du FPLP avec deux autres députés du parti et est représentante élu depuis.
Elle est aussi la représentante palestinienne au Conseil de l'Europe et est actuellement la présidente du Comité des Prisonniers du CLP. Elle a joué un rôle majeur dans la candidature de la Palestine à la Cour pénale internationale.
Sa libération ramène à 6 le nombre de députés palestiniens emprisonnés par Israël, dont le leader du Fatah Marwan Barghouthi et le secrétaire générale du FPLP Ahmad Saadat.
Par IMEMC
ISM France Palestine
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