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L’aciérie italienne de Piombino (Aferpi), rachetée par le groupe algérien Cevital, fait face à de sérieuses difficultés financières, selon le journal local Il Tirreno. Il s’agirait d’une crise de liquidités, trouvant ses origines dans plusieurs facteurs.
Premièrement, les banques locales n’arrivent pas à accompagner le projet de Cevital en Italie, notamment en raison de leurs engagements de près de 350 millions d’euros sur un autre projet concurrent de grande envergure, indique Il Tierreno.
Dans le même temps, le groupe Cevital n’a pu apporter ses fonds propres dans le projet, notamment à cause de « l’hostilité de plus en plus évidente » avec le gouvernement algérien, estime la même source, en allusion aux tensions actuelles sur l’affaire El Khabar.
De plus, l’aciérie risque de souffrir de la décision algérienne de réduire les importations du pays, pense Il Tirreno. En effet, l’essentiel de la production de l’usine est destiné à l’Algérie, rappelle la même source.
« Sous haute tension »
Par conséquent, l’activité et l’aciérie sont « sous haute tension », affirme le journal italien. C’est notamment le cas pour les anciens salariés qui attendent le redémarrage des activités pour être réembauchés, comme initialement prévu, rappelle la même source.
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Mais les « difficultés persistantes » de la filiale italienne de Cevtial font douter sur les perspectives de réalisation des projets engagés, estime Il Tirreno. Il faudrait 50 millions d’euros d’argent frais pour assurer la trésorerie, notamment pour permettre la poursuite de l’activité importante des laminoirs. Ainsi, Issad Rebrab aurait fait appel à un expert français pour trouver des financements en dehors de l’Italie, précise le journal local. TSA
Premièrement, les banques locales n’arrivent pas à accompagner le projet de Cevital en Italie, notamment en raison de leurs engagements de près de 350 millions d’euros sur un autre projet concurrent de grande envergure, indique Il Tierreno.
Dans le même temps, le groupe Cevital n’a pu apporter ses fonds propres dans le projet, notamment à cause de « l’hostilité de plus en plus évidente » avec le gouvernement algérien, estime la même source, en allusion aux tensions actuelles sur l’affaire El Khabar.
De plus, l’aciérie risque de souffrir de la décision algérienne de réduire les importations du pays, pense Il Tirreno. En effet, l’essentiel de la production de l’usine est destiné à l’Algérie, rappelle la même source.
« Sous haute tension »
Par conséquent, l’activité et l’aciérie sont « sous haute tension », affirme le journal italien. C’est notamment le cas pour les anciens salariés qui attendent le redémarrage des activités pour être réembauchés, comme initialement prévu, rappelle la même source.
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Mais les « difficultés persistantes » de la filiale italienne de Cevtial font douter sur les perspectives de réalisation des projets engagés, estime Il Tirreno. Il faudrait 50 millions d’euros d’argent frais pour assurer la trésorerie, notamment pour permettre la poursuite de l’activité importante des laminoirs. Ainsi, Issad Rebrab aurait fait appel à un expert français pour trouver des financements en dehors de l’Italie, précise le journal local. TSA