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Mauvaises perspectives pour le marché mondial du gaz naturel

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  • Mauvaises perspectives pour le marché mondial du gaz naturel


    L’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui défend les intérêts des pays consommateurs, a publié ce mercredi un rapport où elle prédit d’importants changements pour le commerce mondial du gaz à moyen terme.
    Pour les cinq prochaines années, deux tendances se dégagent : les prix vont rester sous pression en raison d’excédents qui mettront du temps à se résorber, et l’arrivée sur le marché d’importantes quantités de GNL (gaz naturel liquéfié), selon le rapport.
    Ces quantités sont estimées à 188 milliards de m3. « Les capacités de production de GNL vont croître de 45 % entre 2015 et 2021, dont 90 % en provenance des États-Unis et d’Australie », relève l’AIE, en estimant que cela va peser sur les prix et bouleverser la structure des échanges mondiaux.

    L’AIE a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de gaz qui devrait augmenter de 1,5% entre 2015 et 2021 contre 2% initialement, pour atteindre 3900 milliards de m3 en fin de période, rapporte Le Figaro, en citant le rapport.
    Durant les six précédentes années, la demande mondiale de gaz avait augmenté de 2% par an.
    « Un ralentissement de la croissance de la demande d’énergie primaire et le déclin de l’intensité énergétique de l’économie mondiale pèsent sur la croissance de la demande de toutes les énergies fossiles, gaz y compris », note l’AIE.

    Dans la production de l’électricité, par exemple, le gaz naturel, dont l’Algérie est l’un des plus grands exportateurs, est fortement concurrencé par « un charbon bon marché » et les énergies renouvelables qui « bénéficient de la baisse des coûts et de politiques de soutien renouvelées » de la part des États, selon le rapport.
    L’AIE prédit une intensification de la concurrence en Europe, le principal marché pour le gaz algérien, en raison de la mise en service de nouvelles capacités de production de GNL.

    « Les surplus de GNL vont chercher preneurs en Europe, en raison de la flexibilité de son système gazier et de marchés spot bien développés », explique l’AIE, rapporte Les Echos.
    L’AIE met toutefois en garde contre le manque d’investissements dans le secteur, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les prix du gaz au cours de la prochaine décennie.
    Par Ali Idir

  • #2
    Bonjour Raco

    Il y a aussi de nouvelles découvertes de gaz qui vont avoir un impact et de nouveaux pays exportateurs

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    • #3
      Mais pourquoi on ne produit pas notre propre énergie?

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      • #4
        Dans ce cas, faut il faire sortir son argent en banque? anticiper un scenario comme celui de la grece!

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