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« Les exportateurs de pétrole apprennent à vivre avec du pétrole moins cher ».
C’est le titre du dernier rapport du Fonds monétaires international, publié ce mercredi 8 juin.
Le document de 52 pages revient sur les conséquences de la baisse des prix du pétrole sur les pays pétroliers de la région Moyen Orient-Afrique du Nord, dont l’Algérie.
Les conclusions sont toujours similaires, mais les auteurs saluent les « mesures fortes » mises en place pour réduire les déficits budgétaires et se montrent confiants quant à la marge de manœuvre dont disposent les pays de la région face à la crise.
Cela dit, le FMI appelle à des réformes urgentes et met en garde contre un ajustement difficile.
Un ajustement brutal
Afin d’équilibrer leurs comptes, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l’Algérie devront opérer un ajustement équivalent à 10-15% du PIB, prévient le rapport, pour souligner les efforts à fournir : un « défi fiscal » [budgétaire, NDLR], selon les termes du Fonds.
Plusieurs pays ont déjà pris des « mesures fortes » face à la crise, en s’engageant sur la voie d’une réduction des dépenses, estime la même source.
Cela dit, la « trajectoire fiscale » reste un défi, selon le FMI. D’autant plus que les marges de manœuvres varient d’un pays à un autre.
En effet, bien que ces pays aient des réserves cumulées de 2 500 milliards de dollars et que les déficits atteignent 900 milliards de dollars, ces fonds et déficits sont inégalement répartis. Certains pays sont donc plus exposés que d’autres.
Ainsi, le FMI s’attend à des restrictions budgétaires importantes ainsi qu’à une refonte des politiques de subventions. Dans le même temps, les prévisions de hausse des prix du pétrole devraient permettre aux pays de la région d’adoucir l’ajustement nécessaire.
Par Tewfik Abdelbari
C’est le titre du dernier rapport du Fonds monétaires international, publié ce mercredi 8 juin.
Le document de 52 pages revient sur les conséquences de la baisse des prix du pétrole sur les pays pétroliers de la région Moyen Orient-Afrique du Nord, dont l’Algérie.
Les conclusions sont toujours similaires, mais les auteurs saluent les « mesures fortes » mises en place pour réduire les déficits budgétaires et se montrent confiants quant à la marge de manœuvre dont disposent les pays de la région face à la crise.
Cela dit, le FMI appelle à des réformes urgentes et met en garde contre un ajustement difficile.
Un ajustement brutal
Afin d’équilibrer leurs comptes, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l’Algérie devront opérer un ajustement équivalent à 10-15% du PIB, prévient le rapport, pour souligner les efforts à fournir : un « défi fiscal » [budgétaire, NDLR], selon les termes du Fonds.
Plusieurs pays ont déjà pris des « mesures fortes » face à la crise, en s’engageant sur la voie d’une réduction des dépenses, estime la même source.
Cela dit, la « trajectoire fiscale » reste un défi, selon le FMI. D’autant plus que les marges de manœuvres varient d’un pays à un autre.
En effet, bien que ces pays aient des réserves cumulées de 2 500 milliards de dollars et que les déficits atteignent 900 milliards de dollars, ces fonds et déficits sont inégalement répartis. Certains pays sont donc plus exposés que d’autres.
Ainsi, le FMI s’attend à des restrictions budgétaires importantes ainsi qu’à une refonte des politiques de subventions. Dans le même temps, les prévisions de hausse des prix du pétrole devraient permettre aux pays de la région d’adoucir l’ajustement nécessaire.
Par Tewfik Abdelbari
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