Israël. Netanyahu admet avoir reçu 40 000 dollars d'un Français poursuivi
Israël - Publié le 06/06/2016 Ouest France
Le Premier ministre israëlien a reconnu lundi avoir reçu 40 000 dollars de la part d'un français poursuivi en France pour une escroquerie à la taxe carbone.
Le bureau de Benjamin Netanyahu a reconnu lundi dans un communiqué que le Premier ministre avait touché 40 000 dollars en 2001 d'un Français jugé à Paris dans une vaste affaire d'escroquerie à la taxe carbone.
Le bureau a cependant démenti toute infraction à la loi.
La justice israélienne a indiqué de son côté avoir commencé à s'intéresser au dossier et « examiner » la question. L'affaire concerne des dons qu'Arnaud Mimran a faits à M. Netanyahu à une époque où il n'était pas Premier ministre.
Une fraude de 283 millions d'euros
M. Mimran est un des principaux prévenus dans un procès qui s'est tenu en mai à Paris pour escroquerie à la taxe carbone. La fraude, chiffrée à 283 millions d'euros, consistait à acheter des quotas d'émission de CO2 hors taxe dans un pays étranger, avant de les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis d'investir les fonds dans une nouvelle opération. La TVA, elle, n'était jamais reversée à l'État.
Israël - Publié le 06/06/2016 Ouest France
Le Premier ministre israëlien a reconnu lundi avoir reçu 40 000 dollars de la part d'un français poursuivi en France pour une escroquerie à la taxe carbone.
Le bureau de Benjamin Netanyahu a reconnu lundi dans un communiqué que le Premier ministre avait touché 40 000 dollars en 2001 d'un Français jugé à Paris dans une vaste affaire d'escroquerie à la taxe carbone.
Le bureau a cependant démenti toute infraction à la loi.
La justice israélienne a indiqué de son côté avoir commencé à s'intéresser au dossier et « examiner » la question. L'affaire concerne des dons qu'Arnaud Mimran a faits à M. Netanyahu à une époque où il n'était pas Premier ministre.
Une fraude de 283 millions d'euros
M. Mimran est un des principaux prévenus dans un procès qui s'est tenu en mai à Paris pour escroquerie à la taxe carbone. La fraude, chiffrée à 283 millions d'euros, consistait à acheter des quotas d'émission de CO2 hors taxe dans un pays étranger, avant de les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis d'investir les fonds dans une nouvelle opération. La TVA, elle, n'était jamais reversée à l'État.