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Quand le FSB exportait le djihad

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  • Quand le FSB exportait le djihad

    Avec 5 000 combattants islamistes russophones en Syrie, les djihadistes originaires du nord Caucase sont devenus l’une des figures de proue de Daech comme du Front Al-Nosra, en gravissant les échelons de l’organisation à l’image d’Abu Omar Shishani et de son chef de la propagande tcherkesse, Abu Jihad.

    Or, selon un rapport de l’International Crisis Group, les forces de sécurité russes, qui ne parvenaient pas à juguler les maquis salafistes avant les Jeux olympiques de Sotchi, auraient fait le choix, de l’hiver 2013 à l’été 2014, de favoriser le départ des djihadistes vers la Syrie pour les détourner du Caucase !

    L’ONG bruxelloise dirigée par Jean-Marie Guéhenno aurait ainsi recueilli les témoignages de cinq anciens cadres djihadistes, dont Saadu Sharapudinov, un ancien du groupe Sabri Jamaat, allié à Daech, et Magomed Rabadanov, du village de Berikey. Tous affirment avoir rencontré la direction au Daghestan du FSB, qui leur a fourni faux passeports et contacts auprès du réseau logistique djihadiste soutenu par la diaspora caucasienne wahhabite installée aux abords d’Istanbul, afin d’atteindre le territoire syrien.

    Ces mesures n’ont pourtant pas empêché la Russie de payer un lourd tribut avec l’appel à l’insurrection des musulmans du Caucase par Shishani à la fin 2014 et son cortège d’attentats, comme la mort des 224 vacanciers russes au-dessus du désert du Sinaï.

    Néanmoins il est, pour l’instant, difficile d’établir si cette stratégie est une initiative de la résidence du FSB au Daghestan ou une stratégie plus globale à l’échelle du Caucase, voire des anciennes Républiques soviétiques, à l’image de celle poursuivie par Bachar el-Assad, qui vida ses prisons de tous les djihadistes pour neutraliser l’opposition démocrate.

    La lutte contre le djihadisme dans les Républiques du Caucase est en effet loin d’être homogène. Si la lutte contre le salafisme est radicale en Tchétchénie, en revanche en Ingouchie, les autorités ont choisi une stratégie de non confrontation consistant à isoler les mosquées salafistes, comme celle de Nasyr-Kort. Une stratégie analogue à celle de la République autonome de Kabardino-Balkarie.

    Lettre d'informations stratégiques et de défense
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Avec 5 000 combattants islamistes russophones en Syrie
    Mais à la solde de qui ?
    si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

    Commentaire

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