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Egypte : la rentabilité des investissements dans le renouvelable est sujette à polémique
(Agence Ecofin) - Une polémique secoue actuellement l’Egypte sur la rentabilité ou non des investissements dans le secteur des énergies renouvelables, dans le pays.
Les développeurs d’énergies estiment, en effet, que la dévaluation de la livre égyptienne face au dollar est préjudiciable aux investissements dans le sous-secteur des énergies renouvelables.
Selon Khaled Gasser, le président de l’Association de développement de l’énergie solaire (SEDA), le taux de change livre égyptienne/dollar réduit la marge de profit des entreprises lorsque la livre est convertie en dollars.
Il a également mis en avant le fait que la réglementation en matière d’énergies renouvelables soit peu claire et que l’absence d’un organe dédié au secteur accroisse les difficultés d’expansion de ce dernier. « Le tarif de rachat de l’électricité, annoncé par le gouvernement, concerne seulement les centrales de grande taille.», a-t-il affirmé, précisant que les projets de taille moyenne atteindraient un niveau beaucoup plus important s’ils étaient mieux financés et que leur énergie était rachetée au même prix que celle des grandes centrales.
Ses déclarations ont été complétées par Mohamed Al-Sayed, le directeur de Green Energy Solutions Company (GESC) qui a déclaré que la dévaluation de la monnaie égyptienne a augmenté le prix de production de l’énergie. Ce dernier a, en effet, connu une augmentation de 30%.
Ces différentes assertions ont été démenties par Mohamed El-Sobki, le directeur exécutif de l’Autorité des énergies nouvelles et renouvelables (NREA), selon qui la valeur de la monnaie nationale face au dollar n’affecte pas le secteur. Le gouvernement, a-t-il affirmé, supporte les risques liés au taux de change afin d’assurer la stabilité des marges de profit. Le tarif appliqué pour le rachat de l’électricité est basé sur la valeur du dollar au moment de l’importation.
Il a également affirmé qu’en octobre 2014, le gouvernement avait pris une décision relative au prix de rachat de l’électricité produite par les petites et moyennes entreprises tout en annonçant que les tarifs de rachat de l’électricité seraient revus tous les deux ans afin de maintenir l’intérêt des investisseurs.
Gwladys Johnson
(Agence Ecofin) - Une polémique secoue actuellement l’Egypte sur la rentabilité ou non des investissements dans le secteur des énergies renouvelables, dans le pays.
Les développeurs d’énergies estiment, en effet, que la dévaluation de la livre égyptienne face au dollar est préjudiciable aux investissements dans le sous-secteur des énergies renouvelables.
Selon Khaled Gasser, le président de l’Association de développement de l’énergie solaire (SEDA), le taux de change livre égyptienne/dollar réduit la marge de profit des entreprises lorsque la livre est convertie en dollars.
Il a également mis en avant le fait que la réglementation en matière d’énergies renouvelables soit peu claire et que l’absence d’un organe dédié au secteur accroisse les difficultés d’expansion de ce dernier. « Le tarif de rachat de l’électricité, annoncé par le gouvernement, concerne seulement les centrales de grande taille.», a-t-il affirmé, précisant que les projets de taille moyenne atteindraient un niveau beaucoup plus important s’ils étaient mieux financés et que leur énergie était rachetée au même prix que celle des grandes centrales.
Ses déclarations ont été complétées par Mohamed Al-Sayed, le directeur de Green Energy Solutions Company (GESC) qui a déclaré que la dévaluation de la monnaie égyptienne a augmenté le prix de production de l’énergie. Ce dernier a, en effet, connu une augmentation de 30%.
Ces différentes assertions ont été démenties par Mohamed El-Sobki, le directeur exécutif de l’Autorité des énergies nouvelles et renouvelables (NREA), selon qui la valeur de la monnaie nationale face au dollar n’affecte pas le secteur. Le gouvernement, a-t-il affirmé, supporte les risques liés au taux de change afin d’assurer la stabilité des marges de profit. Le tarif appliqué pour le rachat de l’électricité est basé sur la valeur du dollar au moment de l’importation.
Il a également affirmé qu’en octobre 2014, le gouvernement avait pris une décision relative au prix de rachat de l’électricité produite par les petites et moyennes entreprises tout en annonçant que les tarifs de rachat de l’électricité seraient revus tous les deux ans afin de maintenir l’intérêt des investisseurs.
Gwladys Johnson