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Algérie : des entrepreneurs ostracisés par Bouteflika

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  • Algérie : des entrepreneurs ostracisés par Bouteflika

    Pour avoir osé contester le quatrième mandat de Bouteflika, plusieurs entrepreneurs algériens se trouvent désormais empêchés de faire des affaires dans le pays.

    En Algérie, pour faire des affaires florissantes, mieux vaut être dans les papiers du clan présidentiel et de l’entourage d’Abdelaziz Boueflika. Les hommes d’affaires qui sont en froid avec les nouveaux maîtres du sérail algérien sont victimes depuis plusieurs mois d’une véritable mise à l’écart.

    Et il n’y a pas qu’un certain Issad Rebrab qui subit actuellement en Algérie une véritable croisade menée par les pions du clan présidentiel qui lui reprochent son allégeance aux anciens hauts gradés du DRS et de l’établishment militaire des années 90. Si la rupture avec Rebrab, l’homme le plus riche d’Algérie, a été consommée et le bras-de-fer pour démanteler son empire entamé, d’autres opérateurs privés subissent les pires mésaventures bureaucratiques et représailles financières pour la simple raison qu’ils ont dit non au 4e mandat de Bouteflika et au diktat de son clan. Sur cette liste d’entrepreneurs indésirables, on retrouve en pole-position la famille Othmani qui détient Rouiba, la célèbre marque de jus algérienne.

    Sabotage boursier

    Le leader de la famille, Slim Othmani s’est illustré par son opposition farouche au 4e mandat du chef de l’Etat et s’était rebellé contre l’instrumentalisation politique du FCE, le patronat algérien, qui avait financé massivement la campagne électorale menée par l’entourage du Président malade et diminué. Juste après la dernière réélection de Bouteflika, les ennuis ont commencé pour Rouiba. D’abord, tout a été orchestré pour empêcher le rachat des actions de Rouiba par le groupe Cevital d’Issad Rebrab. L’entrée en bourse de Rouiba a été donc sabotée et les tractations ont duré tellement longtemps que l’opération s’est soldée par un fiasco.

    Les représailles ne se sont pas arrêtées là. Rouiba, qui domine le marché Algérien, a voulu s’étendre à l’international en conquérant des marchés africains. Au Bénin, pour un million d’euros, une belle opportunité s’est pressée à Rouiba pour s’associer à un opérateur local et construire une usine de fabrication de jus dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Malheureusement, la success Story du jus algérien a été gâchée par la Banque d’Algérie qui bloque depuis maintenant 6 mois le transfert de devises de Rouiba pour financer ce projet ambitieux. Un coup dur pour cette entreprise qui paie cash l’engagement politique du président de son conseil d’administration.

    La revanche du clan Boutef

    Autre exemple, Ali Djouider, président et propriétaire de Ramy Food, célèbre fabricant algérien dans le secteur agro-alimentaire, se trouve dans le viseur des autorités algériennes. Proche de la tendance islamiste, il a sévèrement critiqué le 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Une position qui lui vaut des ennuis en ce moment car la wilaya d’Alger a procédé récemment à la saisie de sa grande villa à Bourouba, dans la banlieue d’Alger, où il comptait installé une ambitieuse école privée. Après avoir été empêché par les autorités locales de réaliser son projet, il a souhaité faire une donation en offrant à l’association des Oulémas musulmans la dite villa afin qu’ils puissent la transformer en leur nouveau siège. Mais là aussi, le Wali d’Alger est intervenu pour faire barrage à ce projet. Djouider est aujourd’hui persona non grata.

    Enfin, le groupe Hasnaoui, connu pour être l’un des acteurs de la distribution automobile en Algérie, a subi aussi les foudres du clan présidentiel pour la simple et bonne raison que ses propriétaires n’ont pas été des fervents militants de la réélection du président algérien ni des généreux bailleurs de fonds de ses projets. Et c’est, ainsi, que lors de l’instauration des licences d’importation, le groupe Hasnaoui a été pratiquement dépouillée de ses parts de marchés, lui qui est censé représenter en Algérie des marques mondialement réputées comme Nissan. Même l’opérateur français CFAO, où les Hasnaoui détiennent 40 % du capital, distributeur de Chevrolet et d’Opel en Algérie, a été largement lésé dans la répartition des parts de marchés prévue par la délivrance des licences d’importation.

    Le groupe Hasnaoui a déposé un recours auprès du ministère de l’Industrie de Bouchouareb, mais l’espoir d’une équitable réparation est mince. Les nouveaux maîtres du Palais d’El-Mouradia récompensent, en effet d’abord et avant-tout, leurs amis bailleurs de fonds, et se vengent sans vergogne contre ceux qui n’ont pas rejoint leurs rangs.

    La redaction de Mondafrique
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    le projet de la mise en place d'une usine de montage de la marque Hyundai, traditionnellement relevant du champ du groupe cévital, étant donné que c'est à ce groupe que revient le mérite d'avoir introduit la marque coréenne en algérie pour la première fois, a été confié à l'homme d'affaire Tahkout mahieddine

    ce dernier, n'a jamais entreprit des projet de construction, d'industrie, il s'est toujours contenté de faire dans la prestation de service et la location de véhicules de transport (bus universitaire spécialement).

    il s'illustre, pour ceux qui le connaissent un minimum, par son appétit vorace pour les terrains vagues, il avait il y a quelques années, fait le choix de commander les lots de terrains des zones industrielles d'alger, celle de reghaïa, de Rouiba, et de oued smar où il s'est accaparé d'immenses terrains qu'il a encerclé avec des grilles, des murs et des vigiles maitres chiens pour exploiter illégalement ces parcelles de terre de plusieurs héctars.

    quelques coups tordu de l'homme d'affaire ont été médiatisés comme quand il s'est attaqué à des terrains appartenant à la société nationale des véhicules industriels, ce qui a fait sortir les salariés du groupe SNVI de leur ateliers pour manifester et s'opposer farouchement aux magouilles de tahkout.

    ce que beaucoup ne savent pas, c'est qu'il occupe toujours illégalement un terrain de plusieurs centaines de mètres carrés appartenant à des filiales du groupe malgré la décision de la justice en faveur des dites filiales qui ont entrepris des actions judiciaires pour récupérer leur droit.

    quand l'homme d'affaire circule, son cortèges et éscorté par des policiers motards ou des patrouilles de police, alors qu'il n'est pas un haut fonctionnaire de l'état

    il dispose également, de voitures munies de gyrophares qui l'accompagnent lors de ses déplacement.

    une petit société de PRODUCTION a été mise en faillite par lui pour pouvoir la racheter aux enchères pour trois fois rien et pouvoir jouir du terrain sur lequel elle se trouvait (transformée actuellement en parking pour bus), elle employait une centaines d'ouvriers à peu près, braves ouvriers qui ont tenté désespérément défendre leur petite société

    il aurait fait en sorte qu'un composant essentiel (je reste dans le vague par sécurité) soit bloqué en niveau des douanes, la production en a été paralysée, et la banque de la société après avoir constaté un chiffre d'affaire proche du zéro dinars, a mis dos au mur les propriétaires de la société et a placé celle ci en vente aux enchères. (un article de la loi de finance qui oblige une mise en faillite en cas de déficit grave)

    complicité avec certains responsables de la société de production (soudoyés pour la mettre en faillite), des responsables des douanes algériennes, des la banque de la société, et de certains cadres de l'OPGI)
    bref, actuellement, ce qui fut un atelier de production est devenu une air de stationnement de tahkout

    lui, c'est un homme d'affaire qui fait du bien à l'algérie!
    Dernière modification par Risk, 11 juin 2016, 09h29.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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