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Écrit par Fayçal Djoudi
La réhabilitation du secteur du textile figure aujourd'hui parmi les priorités du gouvernement. Un plan de sauvetage a été lancé en 2013, notamment par la construction du mégaprojet de Relizane pour un investissement de l'ordre de 72 milliards de dinars. La première usine de filature entrera pour sa part en production en octobre prochain, en attendant la réalisation des autres unités qui seront opérationnelles d'ici 2018.
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Le secteur du textile, qui a été souvent associé aux crises et aux restructurations, ne représente aujourd’hui que 0,15% du PIB du pays. Au vu de cet état des lieux, les pouvoirs publics ont entrepris, depuis 2013, de reconstruire cette filière dans sa totalité pour l'accompagner et lui redonner une position stratégique.
C’est dans ce cadre que lors d’un déplacement dans la wilaya de Relizane, jeudi dernier, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, a procédé à la pose de la première pierre du méga-complexe de textile de Sidi El Khettab estimant que « le plan de relance du secteur du textile se fera par cette usine », soulignant que « le textile a un avenir en Algérie ». Abdeslem Bouchouareb a par ailleurs indiqué que ce projet vise à réduire les importations, à diversifier l’économie nationale et à contribuer à la formation d’une main d’œuvre local au niveau du future centre de formation, prévu dans ce complexe.
Le mégaprojet, situé à Sidi El Khettab, à 20 km au nord de Relizane, considéré comme le plus grand en Afrique, est le fruit d’un partenariat algéro-turc.
Comme actionnaires, cette coentreprise est composée d’entreprises publiques, à savoir la firme Confection et habillement à hauteur de 30% et Texalg à 21% pour la partie algérienne. Les 49% restants du capital sont détenus par la société turque Intertay, filiale du groupe turc Taypa.
Le ministre de l'Industrie et des Mines ajoutera que « ce site industriel vise à répondre en premier lieu à la demande locale en matière d’habillement et pourra exporter 60% de sa production vers l'étranger à travers le réseau international de Tay Group ».
Le méga-complexe, apprend-on, sera réalisé en deux phases. La première phase consiste ainsi dans la réalisation de huit unités de tissage et de confection, d'un centre d'affaires, d'une école de formation aux métiers de tissage et de couture d'une capacité d'accueil de 400 stagiaires, et d'une cité résidentielle de 567 logements destinés au personnel. Selon le P-DG du Tay Group, Musult Toprak, ces unités seront opérationnelles en 2018, mais d’ores et déjà, a-t-il affirmé, « la première unité spécialisée en filature sera opérationnelle dès octobre prochain ».
La deuxième phase, elle, dont le lancement est prévu avant la fin de la première (2016-2020), concerne la réalisation de 10 autres usines de production, entre autres, d'accessoires de vêtements prêt-à-porter et de fibres synthétiques. Côté emplois, accompagné d’une école de formation, ce complexe de textiles, qui devrait générer plus de 25 000 emplois, tend aussi à relancer un secteur moribond, affecté entre 1990 et 2000 par la disparition de plus de 25 entreprises et 250 000 emplois. Ce complexe, dont les délais de réalisation sont fixés à 36 mois et d’un investissement de l'ordre de 72 milliards de dinars, devra satisfaire, une fois réalisé, les besoins du marché national en matière de vêtement pour femmes, hommes et enfants avec une production révisionnelle de 60 millions de mètres de tissu et 30 millions de pantalons Jeans par an dont 40 % destiné au marché national et le reste à l’exportation.
REPORTERS.DZ
La réhabilitation du secteur du textile figure aujourd'hui parmi les priorités du gouvernement. Un plan de sauvetage a été lancé en 2013, notamment par la construction du mégaprojet de Relizane pour un investissement de l'ordre de 72 milliards de dinars. La première usine de filature entrera pour sa part en production en octobre prochain, en attendant la réalisation des autres unités qui seront opérationnelles d'ici 2018.
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Le secteur du textile, qui a été souvent associé aux crises et aux restructurations, ne représente aujourd’hui que 0,15% du PIB du pays. Au vu de cet état des lieux, les pouvoirs publics ont entrepris, depuis 2013, de reconstruire cette filière dans sa totalité pour l'accompagner et lui redonner une position stratégique.
C’est dans ce cadre que lors d’un déplacement dans la wilaya de Relizane, jeudi dernier, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, a procédé à la pose de la première pierre du méga-complexe de textile de Sidi El Khettab estimant que « le plan de relance du secteur du textile se fera par cette usine », soulignant que « le textile a un avenir en Algérie ». Abdeslem Bouchouareb a par ailleurs indiqué que ce projet vise à réduire les importations, à diversifier l’économie nationale et à contribuer à la formation d’une main d’œuvre local au niveau du future centre de formation, prévu dans ce complexe.
Le mégaprojet, situé à Sidi El Khettab, à 20 km au nord de Relizane, considéré comme le plus grand en Afrique, est le fruit d’un partenariat algéro-turc.
Comme actionnaires, cette coentreprise est composée d’entreprises publiques, à savoir la firme Confection et habillement à hauteur de 30% et Texalg à 21% pour la partie algérienne. Les 49% restants du capital sont détenus par la société turque Intertay, filiale du groupe turc Taypa.
Le ministre de l'Industrie et des Mines ajoutera que « ce site industriel vise à répondre en premier lieu à la demande locale en matière d’habillement et pourra exporter 60% de sa production vers l'étranger à travers le réseau international de Tay Group ».
Le méga-complexe, apprend-on, sera réalisé en deux phases. La première phase consiste ainsi dans la réalisation de huit unités de tissage et de confection, d'un centre d'affaires, d'une école de formation aux métiers de tissage et de couture d'une capacité d'accueil de 400 stagiaires, et d'une cité résidentielle de 567 logements destinés au personnel. Selon le P-DG du Tay Group, Musult Toprak, ces unités seront opérationnelles en 2018, mais d’ores et déjà, a-t-il affirmé, « la première unité spécialisée en filature sera opérationnelle dès octobre prochain ».
La deuxième phase, elle, dont le lancement est prévu avant la fin de la première (2016-2020), concerne la réalisation de 10 autres usines de production, entre autres, d'accessoires de vêtements prêt-à-porter et de fibres synthétiques. Côté emplois, accompagné d’une école de formation, ce complexe de textiles, qui devrait générer plus de 25 000 emplois, tend aussi à relancer un secteur moribond, affecté entre 1990 et 2000 par la disparition de plus de 25 entreprises et 250 000 emplois. Ce complexe, dont les délais de réalisation sont fixés à 36 mois et d’un investissement de l'ordre de 72 milliards de dinars, devra satisfaire, une fois réalisé, les besoins du marché national en matière de vêtement pour femmes, hommes et enfants avec une production révisionnelle de 60 millions de mètres de tissu et 30 millions de pantalons Jeans par an dont 40 % destiné au marché national et le reste à l’exportation.
REPORTERS.DZ