Les députés et les sénateurs ne paient pas leurs impôts
Le Parlement algérien est accusé d’évasion fiscale. Le manque à gagner pour le fisc dépasse 15 milliards de dinars par mandat de cinq ans. Cette situation de "fraude" perdure depuis 1997.
Le Parlement, avec ses deux chambres (APN et Conseil de la nation), ne s’acquitte pas de ses obligations vis-à-vis du fisc, a affirmé Lakhdar Benkhallef, président du groupe parlementaire du Front pour la justice et le développement (Adala), dans une lettre adressée au président de l’APN.
Il a expliqué que les primes et les indemnités dont bénéficient les députés et les sénateurs ne sont pas soumises à l’IRG (impôt sur le revenu global). Il s’agit de la prime des frais divers (45 000 da), la prime de l’hébergement (750 000 da), la prime du véhicule (8000 da) et la prime de téléphone ( 5000 da pour les députés et 10 000 da pour les vices présidents ).
Selon Benkhallef, chaque député devait verser plus de 43 000 da par mois, à titre d’impôts sur les primes précitées. Pour l’ensemble des députés et des membres du Conseil de la nation, le montant non recouvré représente pas moins de 15,65 milliards de dinars, pour un mandat de cinq ans.
Le président du groupe parlementaire de "Adala" a exprimé la disponibilité des députés de son parti à s’acquitter de sa dette fiscale.
Lakhder Benkhallef a rappelé avoir adressé une lettre similaire au président de l’APN en 2013, mais il n’a jamais reçu de réponse.
El Watan
Le Parlement algérien est accusé d’évasion fiscale. Le manque à gagner pour le fisc dépasse 15 milliards de dinars par mandat de cinq ans. Cette situation de "fraude" perdure depuis 1997.
Le Parlement, avec ses deux chambres (APN et Conseil de la nation), ne s’acquitte pas de ses obligations vis-à-vis du fisc, a affirmé Lakhdar Benkhallef, président du groupe parlementaire du Front pour la justice et le développement (Adala), dans une lettre adressée au président de l’APN.
Il a expliqué que les primes et les indemnités dont bénéficient les députés et les sénateurs ne sont pas soumises à l’IRG (impôt sur le revenu global). Il s’agit de la prime des frais divers (45 000 da), la prime de l’hébergement (750 000 da), la prime du véhicule (8000 da) et la prime de téléphone ( 5000 da pour les députés et 10 000 da pour les vices présidents ).
Selon Benkhallef, chaque député devait verser plus de 43 000 da par mois, à titre d’impôts sur les primes précitées. Pour l’ensemble des députés et des membres du Conseil de la nation, le montant non recouvré représente pas moins de 15,65 milliards de dinars, pour un mandat de cinq ans.
Le président du groupe parlementaire de "Adala" a exprimé la disponibilité des députés de son parti à s’acquitter de sa dette fiscale.
Lakhder Benkhallef a rappelé avoir adressé une lettre similaire au président de l’APN en 2013, mais il n’a jamais reçu de réponse.
El Watan
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