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Le ministre de l'Intérieur: Le nouveau découpage administratif aura lieu

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  • Le ministre de l'Intérieur: Le nouveau découpage administratif aura lieu

    Le ministre de l'Intérieur a affirmé que le gouvernement n'envisageait pas de renoncer à la finalisation du projet du nouveau découpage administratif. Il a expliqué devant les membres du Conseil de la Nation que la deuxième phase du projet qui concerne les wilayas des Hauts-Plateaux sera concrétisée au cours de cette année. Sur la question de savoir pourquoi la daïra d'Aïn-Safra n'a pas été promue wilaya déléguée, M. Bedoui a indiqué que le nouveau découpage administratif prévu en 2014 en était à sa deuxième phase, celle des wilayas des Hauts-Plateaux.

    Plus direct, il répondra que «le gouvernement n'envisage nullement de renoncer à la finalisation du projet». La première phase du projet avait concerné la création de dix wilayas déléguées dans huit wilayas du sud du pays, et « la deuxième phase sera achevée en cours d'année », a-t-il dit. Mieux, selon lui, « les préparatifs de la création de wilaya déléguées dans les Hauts-Plateaux avancent et les résultats seront soumis, en temps opportun, au gouvernement et au Conseil des ministres». «Tous les critères seront pris en compte dans le cadre d'une étude globale destinée à déterminer les conditions nécessaires pour passer au statut de wilaya déléguée», et «la même méthodologie utilisée pour les wilaya du sud sera adoptée», a rassuré le ministre de l'Intérieur.

    Accidents de la route : une lourde facture

    Par ailleurs, Bedoui a indiqué que «la moyenne des accidents de la route avoisine les 4.000 morts/an» et que la facture de ces accidents est de 100 milliards de dinars. Dès lors, des changements doivent être introduits au code de la route, en particulier «l'augmentation des amendes forfaitaires aux infractions de la route à l'origine des accidents de la circulation et la mise en place du permis à points». «L'élément humain, notamment en ce qui concerne le non respect des règles de conduite, est le dénominateur commun dans 95% des accidents de la route», outre «l'excès de vitesse et les dépassements dangereux, qui sont à l'origine de 50% du nombre global des accidents de la circulation», a indiqué M. Bedoui. Ainsi, le projet de révision du code de la route a revu à la hausse la valeur des amendes, entre 5.000 et 7.000 DA, aux infractions liées aux accidents. Il y a aussi, a rappelé le ministre, l'introduction prochaine du permis à points qui permettra de «réduire l'intervention de l'élément humain dans le processus de constat des infractions et la fin de toutes formes d'indulgence à l'égard des contrevenants». Annoncée depuis 2014, la mise en place du permis à points tarde à se concrétiser, selon des spécialistes.

    Plusieurs autres dispositions ont été prises par les pouvoirs publics pour sécuriser les routes, mais la plupart restent inefficaces ou non appliquées, comme la suppression des ralentisseurs qui ne répondent pas aux normes, en dépit des injonctions récentes du ministre. Il y a aussi comme mesures de sécurité, l'amélioration de l'état du réseau routier, l'exigence d'une qualité spéciale d'équipements de sécurité pour les véhicules importés, la généralisation du contrôle technique obligatoire des véhicules, ainsi que la dotation des services de sécurité d'appareils sophistiqués, a indiqué M. Bedoui. Des «mesures rigoureuses visant à réduire les accidents de la route». L'autre chantier qui doit être entamé est l'application des mesures prises dans le cadre de la révision des conditions de travail et de contrôle des entreprises auto-écoles pour assurer «une amélioration qualitative» de la formation des candidats au permis de conduire. Pour donner plus de garanties à cette politique de sécurisation des routes nationales, il a été fait appel, a rappelé le ministre de l'Intérieur, à l'expérience espagnole et française en matière de sécurité routière pour accompagner les réformes initiées par l'Algérie à travers un projet de jumelage, une convention de coopération de cinq ans. La sonnette d'alarme a été ainsi une nouvelle fois tirée après l'accident douloureux et dramatique de la semaine dernière près de Laghouat.
    par Yazid Alilat
    Quotidien D'ORAN
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Tous les critères seront pris en compte dans le cadre d'une étude globale destinée à déterminer les conditions nécessaires pour passer au statut de wilaya déléguée», et «la même méthodologie utilisée pour les wilaya du sud sera adoptée», a rassuré le ministre de l'Intérieur.
    Il faut être fou pour faire un découpage administratif en ces temps d'austérité !
    A moins que l'on veuille dégager des enveloppes financières pour les prochaines échéances électorales

    le projet de révision du code de la route a revu à la hausse la valeur des amendes, entre 5.000 et 7.000 DA, aux infractions liées aux accidents
    Autant l'idée du permis à points est bonne..autant la hausse des amendes est une stupidité qui ne contribue nullement à la sécurité routière !.. Donc, appelons un chat un chat.. une amendes pour infraction routière c'est du vol légalisé

    Il y a aussi comme mesures de sécurité, l'amélioration de l'état du réseau routier, l'exigence d'une qualité spéciale d'équipements de sécurité pour les véhicules importés, la généralisation du contrôle technique obligatoire des véhicules, ainsi que la dotation des services de sécurité d'appareils sophistiqués, a indiqué M. Bedoui
    Oui.. tout cela c'est bien.. mais faudrait aussi assurer l'éclairage nocturne sur la plupart des réseaux routiers !
    Et s'assurer aussi que la gendarmerie nationale fasse son travail la nuit, et ne gagne pas ses casernes à 19h

    .
    Dernière modification par Capo, 12 juin 2016, 01h04.

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