Les analystes affirment depuis des mois que l'ère du baril de pétrole à 100 dollars américains (USD) est derrière nous. Mais cette perspective n'est pas partagée par ces investisseurs qui misent gros sur une nouvelle montée en flèche des cours, a rapporté Bloomberg vendredi.
Des investisseurs achètent depuis quelque temps des contrats d'options misant sur la montée de la ressource vers 80 USD le baril en 2018, 100 USD en 2019 et 110 USD en 2020, indiquent des données du DTCC (Depository Trust and Clearing Corporation) américain et de la bourse New York Mercantile Exchange. Vu les cours bas actuels, ils escomptent réaliser de larges bénéfices si le pétrole atteint ces prix-là.
Ils misent sur l'espoir que le pétrole à prix bas conduira les producteurs à réduire les nouveaux investissements au point où il y aurait une pénurie de pétrole, selon Bloomberg.
"Certains fonds spéculatifs parient que les prix du pétrole devront augmenter nettement pour faire baisser la demande à nouveau", a déclaré à l'agence Francisco Blanch, responsable de la recherche des matières premières à Bank of America Merrill Lynch.
"C'est pour cela qu'ils achètent fortement des options d'achat en dehors la monnaie", a-t-il ajouté.
Ces investisseurs ne sont pas les seuls à faire de gros paris sur le pétrole. D'autres misent sur un baril à 125 USD en décembre 2018, et à 150 USD en décembre 2020.
Les fonds spéculatifs qu'on croit être derrière ces paris possèdent des portfolios divers, et ils ont probablement misé sur de nombreux et différents scénarios des prix de l'énergie. Mais ils ont une chance de réaliser de larges profits sur ce pari du pétrole, s'il se déroule comme ils le désirent. Et leurs espoirs ne sont pas injustifiés.
L'Agence Internationale de l'Energie (IEA) a indiqué le mois dernier que l'excès global de l'offre pourrait commencer à baisser dès cette année, a rapporté CNBC.
Cela pourrait pousser les prix vers la hausse. Tout comme pourrait le faire une baisse inattendue de l'offre de la part des producteurs non-OPEP, un scénario également envisagé pour cette année.
Ils ne sont pas non plus les seuls à croire que le baril pourrait revenir à un prix de 100 USD. L'année dernière, Gary Ross, du groupe de consultation en énergie PIRA a estimé que le baril de brut pourrait atteindre 100 USD en l'espace de 5 ans, a rapporté Bloomberg.
M. Ross avait précédemment prédit la chute des prix du pétrole qui a commencé en 2014.
Mais les prédictions d'un baril à 100 USD ne sont pas pris aux sérieux par les analystes qui estiment improbable un retour des prix à ce niveau.
Daniel Yergin, un auteur lauréat du Pulitzer et vice-président de l'entreprise de recherches IHS Inc., a déclaré à l'agence Associated Press que le pétrole n'atteindrait jamais les 100 dollars sans "une grande surprise ou une grande perturbation".
Plus tôt cette année, la boite de conseil Cambridge Econometrics a indiqué que les prix du pétrole pourraient se stabiliser quelque part entre 83 et 87 USD entre 2030 et 2050, si les pays commencent à adopter les règles de faible teneur en carbone.
Dans ce contexte, les investisseurs qui misent sur un baril à 100 dollars prennent un gros risque. Mais comme on le dit souvent: à risque élevé, récompense élevée.
Cet article a été publié par The Huffington Post Canada et a été traduit de l'anglais.
The Huffington Post Algérie
Des investisseurs achètent depuis quelque temps des contrats d'options misant sur la montée de la ressource vers 80 USD le baril en 2018, 100 USD en 2019 et 110 USD en 2020, indiquent des données du DTCC (Depository Trust and Clearing Corporation) américain et de la bourse New York Mercantile Exchange. Vu les cours bas actuels, ils escomptent réaliser de larges bénéfices si le pétrole atteint ces prix-là.
Ils misent sur l'espoir que le pétrole à prix bas conduira les producteurs à réduire les nouveaux investissements au point où il y aurait une pénurie de pétrole, selon Bloomberg.
"Certains fonds spéculatifs parient que les prix du pétrole devront augmenter nettement pour faire baisser la demande à nouveau", a déclaré à l'agence Francisco Blanch, responsable de la recherche des matières premières à Bank of America Merrill Lynch.
"C'est pour cela qu'ils achètent fortement des options d'achat en dehors la monnaie", a-t-il ajouté.
Ces investisseurs ne sont pas les seuls à faire de gros paris sur le pétrole. D'autres misent sur un baril à 125 USD en décembre 2018, et à 150 USD en décembre 2020.
Les fonds spéculatifs qu'on croit être derrière ces paris possèdent des portfolios divers, et ils ont probablement misé sur de nombreux et différents scénarios des prix de l'énergie. Mais ils ont une chance de réaliser de larges profits sur ce pari du pétrole, s'il se déroule comme ils le désirent. Et leurs espoirs ne sont pas injustifiés.
L'Agence Internationale de l'Energie (IEA) a indiqué le mois dernier que l'excès global de l'offre pourrait commencer à baisser dès cette année, a rapporté CNBC.
Cela pourrait pousser les prix vers la hausse. Tout comme pourrait le faire une baisse inattendue de l'offre de la part des producteurs non-OPEP, un scénario également envisagé pour cette année.
Ils ne sont pas non plus les seuls à croire que le baril pourrait revenir à un prix de 100 USD. L'année dernière, Gary Ross, du groupe de consultation en énergie PIRA a estimé que le baril de brut pourrait atteindre 100 USD en l'espace de 5 ans, a rapporté Bloomberg.
M. Ross avait précédemment prédit la chute des prix du pétrole qui a commencé en 2014.
Mais les prédictions d'un baril à 100 USD ne sont pas pris aux sérieux par les analystes qui estiment improbable un retour des prix à ce niveau.
Daniel Yergin, un auteur lauréat du Pulitzer et vice-président de l'entreprise de recherches IHS Inc., a déclaré à l'agence Associated Press que le pétrole n'atteindrait jamais les 100 dollars sans "une grande surprise ou une grande perturbation".
Plus tôt cette année, la boite de conseil Cambridge Econometrics a indiqué que les prix du pétrole pourraient se stabiliser quelque part entre 83 et 87 USD entre 2030 et 2050, si les pays commencent à adopter les règles de faible teneur en carbone.
Dans ce contexte, les investisseurs qui misent sur un baril à 100 dollars prennent un gros risque. Mais comme on le dit souvent: à risque élevé, récompense élevée.
Cet article a été publié par The Huffington Post Canada et a été traduit de l'anglais.
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