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Maroc:la campagne betteravière bat des records

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  • Maroc:la campagne betteravière bat des records



    Du jamais vu. La récolte betteravière atteint des sommets. Mieux, elle devrait avoisiner, cette année, 1,5 million de tonnes. Même son rendement en sucre s’améliore.

    Très bon cru, cette année, pour la récolte betteravière. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle, en effet, que la région Doukkal-Abda a réalisé une campagne exceptionnelle, atteignant un rendement de 80 t/ha, avec une teneur en sucre de l’ordre de 18,4%. Le journal rapporte ainsi que le rendement brut en sucre dépasse les 14 t/ha. En un mois, comme l’assure Abderrahmane Naili, directeur régional de l’agriculture de la région Doukkal-Abda, cité par le quotidien économique, le rendement de la campagne actuelle est passé d’une moyenne de 62 t/ha à 85 t/ha. Et ce n’est qu’un début, les prévisions tablant sur une production de 1,5 million de tonnes de betterave, soit 200.000 tonnes de sucre, contre 187.000 réalisées en 2014.

    Ces réalisations ont été possibles grâce aux efforts fournis en matière de gestion et d’encadrement de la filière. A cela s’ajoute l’introduction de nouvelles techniques de culture, comme la généralisation du monogerme, la mécanisation des semis et certaines opérations d’entretien. En parallèle, un important travail a été effectué en matière d’irrigation, ce qui a permis, dans un contexte de déficit pluviométrique, «d’assurer une gestion optimale de l’eau».

    Le plan Maroc Vert a aussi favorablement impacté le bonne réalisation du secteur, en particulier au niveau de l’organisation de la filière à travers le système d’agrégation. Cela apporte un encadrement aux agriculteurs en matière d’approvisionnement d’intrant ou encore de taux avantageux au niveau des aides de l’Etat. Pour la région Doukkal-Abda, la mise en place du système d’irrigation a été effectuée auprès d’un seul et unique agrégateur, soit Cosumar. Le groupe valorise ainsi la production de la région, cultivée sur une superficie de 21.500 ha.

    le360

  • #2
    Il faut attendre les récoltes des autres régions ,Gharb,Tadla et Malouiya ,mais avec la généralisation du monogerme au lieu du multigérmes ,les agriculteurs ont maîtrisé cette culture qui commence à donner de très bon rendements similaires aux européens ,c'est une belle réussite par rapport aux anciens rendements qui ne dépassent guerre 65 tonnes dans les Doukkala et Tadla et moins dans les autres régions

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    • #3
      la culture betteravière est l'exemple typique de la différence entre les 2 pays maghrébins.

      l'algérie s'est essayé a cette culture et a de suite abandonné vu les rendements très moyens.(politique de courte vue) alors que c'est une des cultures les plus stratégiques pour les pays arabes qui importent plus de 80% de leur sucre.

      le maroc lui a persévéré ,a commencé très bas et au fil des ans a su augmenter ces rendements .

      certes en volume c'est pas énorme encore mais ça commence a peser.

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      • #4
        l'algérie s'est essayé a cette culture et a de suite abandonné vu les rendements très moyens.(politique de courte vue) alors que c'est une des cultures les plus stratégiques pour les pays arabes qui importent plus de 80% de leur sucre.
        Les cultures bettravieres et céréalières demandent d'énorme moyens mécanisés ce sont des cultures industrielles à proprement parler.

        L'agriculture algérienne est faiblement mécanisée c'est ce qui explique les faibles rendements et les faibles volumes.

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        • #5
          oui j'ai entendu Akhenouch parler des perspectives la campagne betteravière il y a qq semaines , il avait annoncé que la récolte betteravière cette année va nous permettre de couvrir 80 % de notre consommation de sucre,
          pour rappel il y a qq année on arrivait à peine à couvrir 40% de nos besoins en sucre.
          à part la compagne cerealiere médiocre tous les autres cultures sont bonnes même très bonnes surtout la production de l'huile d'olive.
          J'attend impatiemment la concrétisation du grand projet de transfert des eaux des bassins du nord du lokouss vers les Doukkala et elhaouz ,
          ce projet qyu sera réalisé avec les chinois va nous couter entre 4 et 4,5 milliards dollars et ca va nous permettre de transférer qq 900 millions de mètre cubes chaque année et limiter les effets de la sécheresse.
          Normalement ce projet était prioritaire des autres projets comme le TGV ou l ENERGIE solaire coûteuse.
          heureusement que les prix des hydrocarbures ont baissé ce qui va nous permettre de financer ce genre de grand projets comme l exressway du Sahara, le railways vers Agadir , de nouveaux gros barrages ...

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          • #6
            Le Maroc consomme 1 million de tonne de sucre et produit environ 50% bon an mal an le reste c'est de l'importation du sucre roux raffiné localement et généralement c'est du sucre de cannes ,il faut dire que ce secteur est passé par plusieurs phases avant sa privatisation en 2004 ,il y avait 13 sucreries dont 3 de cannes situées dans la région du gharb ,le repreneur qui est Cosumar a procédé à la fermeture de 6 sucreries en indemnisant évidemment ceux qui veulent partir ,le reste a été redéployé ,ce qui a permis d'investir afin d'augmenter les capacités des sucreries qui passent de 4000 t/j à plus de 6000 tonnes de traitement ,ainsi que la mise à niveau de l'outil de production et l’amélioration des rendements de l'extraction de la matière première sans parler de la sucrerie des Doukkala qui traitent 17 000 tonnes de betterave/jour
            ceci ne pourrait se réaliser sans l'amélioration du rendement agricole à l'Ha d'ou le travail fait avec les agriculteurs qui sont de 80 000 et qui sont réticents à tout changement ,le premier travail était des parcelles pilotes dans differentes régions pour les sensibiliser et constater de visu le gain à réalise et l'argent à récupérer ,l'engouement était au rendez-vous

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            • #7
              reportage sur la campagne betteravière cette année: +10% de production. qq 1,5 millions tonnes seulement a Sidi bennour c est a dire presque 200.000 tonnes issues de la betterave

              Dernière modification par sergio, 13 juin 2016, 11h56.

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              • #8
                Les cultures bettravieres et céréalières demandent d'énorme moyens mécanisés ce sont des cultures industrielles à proprement parler.

                L'agriculture algérienne est faiblement mécanisée c'est ce qui explique les faibles rendements et les faibles volumes.
                menteur




                .
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                • #9
                  menteur
                  Quel argument !

                  Outre la faible mécanisation, le manque de moyen d'irrigation font aussi que la production reste basse.

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                  • #10
                    je parlais des tests que l'algérie avait faite avec tous les moyens etc sur de petites surfaces.

                    5% seulement des 8,5 millions d'hectares de SAU en algérie ont un pente inférieure a 3% . ce qui explique que les cultures qui demandent des sols plats ont peu de place aussi.

                    beaucoup de machines agricoles ont besoin de terres plates.

                    de moins en moins vrai depuis qq année avec les nouvelles technologies. mais l'algérie avait testé dans les années 80 jusqu'a 1990 environ puis abandonné. je pense qu'il faut revenir dessus mais perséverer cette fois ci pour produire au moins 100 tonnes de sucre.

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                    • #11
                      menteur

                      Il a raison ,la mécanisation est indispensable ,je m'explique :

                      Généralement on fait une deuxième récolte après l'arrachage de la betterave dans les zones irriguées ; cultures maraîchères comme les tomates ,melons,cultures fourragères ,etc ,mais il faudrait passer un nivelage des champs par tracteur équipés de Cover-Crop pour casser les mottes et oxygéner la terre ,il faut refaire la même opération après chaque récolte
                      Pour la betterave le semis monogerme , un semoir automatique est indispensable ,pour le désherbage il faut équiper les tracteurs de citernes pour arroser par pesticide pour ceux qui n'ont pas de moyens , les agriculteurs sont organisés en coopératives ,on peut aussi louer des engins et on paie à l'Ha ,en plus la Cosumar qui est le producteur du sucre donne des aides et mis à la disposition des associations des agriculteurs des engins soit pour la canne ou la betterave pour les encourager à cultiver ces cultures afin de rentabiliser ses usines et les faire intéresser ,c'est pour cette raison qu'elle leur donne la semence ,les semoirs ,les produits de désherbage ,d'arrachage et de transport jusqu’à l'unité de production ,à la fin ,elle défalque les avances dont le prix de l'irrigation transmis à l'office de mise en valeur et l'agriculteur reçoit le net
                      Dernière modification par haddou, 13 juin 2016, 14h01.

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                      • #12
                        Menteur Haddou !

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                        • #13
                          Menteur Haddou !
                          je peux aller plus pour donner des informations sur les deux cultures Betterave , canne et des sous produits mélasse et pellets

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