Paris : Un épisode sombre de l’histoire du conflit maroco-algérien et du rôle obscur de la France pour l’attiser encore et l’aggraver plus, est relaté dans le livre de l’ancien ministre français, Alain Peyrefitte
En effet, dans son livre, intitulé ‘C’était De Gaule’ paru aux éditions Gallimard et compilant des notes sur des conversations tenues par le Général De Gaule entre 1959 et 1969, l’ancien ministre et diplomate français, Alain Peyrefitte, rapporte un épisode inédit de l’histoire des relations conflictuelles entre le Maroc et l’Algérie en 1963, année qui avait connu l’éclatement d’un conflit armée entre les deux pays voisins et qui s’était soldé par une défaite militaire cuisante du régime algérien.
Dans ce conflit armé, connu dans l’histoire du Maroc par la guerre des sables, la France y a joué un rôle des plus obscurs.
Des propos tenus en 1963 par le général De Gaule, cruellement immoraux et atrocement racistes, sont rapportés dans le livre d’Alain Peyrefitte.
Le 23 octobre 1963, le président français, Charles De Gaule, installé dans un salon de l’Elysée et s’entretenant avec Alain Peyrefitte, tint les propos suivants:
‘‘Ce sont des histoires d’Arabes ! Le Maroc voudrait Tindouf, pour faire tomber la Mauritanie. Notre intérêt est au contraire dans le statu quo des frontières, de manière que la Mauritanie tienne le plus longtemps possible. […] Il faut qu’ils se chamaillent, les Égyptiens avec les Syriens, les Syriens avec les Kurdes, etc. Il y a bien deux mille ans que c’est comme ça. Quand nous étions là en force, nous avons pu imposer le silence ; puis ils se sont tournés contre nous. Maintenant que nous ne pouvons plus être le bouc émissaire, ils se tournent les uns contre les autres.’’
A la question si la France devait proclamer sa neutralité dans le conflit entre le Maroc et l’Algérie, De Gaule répondit :
‘‘Il ne faut rien proclamer du tout. Et d’abord, c’est faux ! Nous aidons les Marocains, en leur fournissant des armes. Nous aidons les Algériens, en mettant à leur disposition notre aérodrome de Colomb-Béchar.’’
Et le président français eut la formule atroce:
‘‘Par le fait, nous les aidons à s’entretuer. Pourtant, il faut faire comme si nous étions neutres’’.
lemag
En effet, dans son livre, intitulé ‘C’était De Gaule’ paru aux éditions Gallimard et compilant des notes sur des conversations tenues par le Général De Gaule entre 1959 et 1969, l’ancien ministre et diplomate français, Alain Peyrefitte, rapporte un épisode inédit de l’histoire des relations conflictuelles entre le Maroc et l’Algérie en 1963, année qui avait connu l’éclatement d’un conflit armée entre les deux pays voisins et qui s’était soldé par une défaite militaire cuisante du régime algérien.
Dans ce conflit armé, connu dans l’histoire du Maroc par la guerre des sables, la France y a joué un rôle des plus obscurs.
Des propos tenus en 1963 par le général De Gaule, cruellement immoraux et atrocement racistes, sont rapportés dans le livre d’Alain Peyrefitte.
Le 23 octobre 1963, le président français, Charles De Gaule, installé dans un salon de l’Elysée et s’entretenant avec Alain Peyrefitte, tint les propos suivants:
‘‘Ce sont des histoires d’Arabes ! Le Maroc voudrait Tindouf, pour faire tomber la Mauritanie. Notre intérêt est au contraire dans le statu quo des frontières, de manière que la Mauritanie tienne le plus longtemps possible. […] Il faut qu’ils se chamaillent, les Égyptiens avec les Syriens, les Syriens avec les Kurdes, etc. Il y a bien deux mille ans que c’est comme ça. Quand nous étions là en force, nous avons pu imposer le silence ; puis ils se sont tournés contre nous. Maintenant que nous ne pouvons plus être le bouc émissaire, ils se tournent les uns contre les autres.’’
A la question si la France devait proclamer sa neutralité dans le conflit entre le Maroc et l’Algérie, De Gaule répondit :
‘‘Il ne faut rien proclamer du tout. Et d’abord, c’est faux ! Nous aidons les Marocains, en leur fournissant des armes. Nous aidons les Algériens, en mettant à leur disposition notre aérodrome de Colomb-Béchar.’’
Et le président français eut la formule atroce:
‘‘Par le fait, nous les aidons à s’entretuer. Pourtant, il faut faire comme si nous étions neutres’’.
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