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Algérie | Trois milliards de dollars pour un complexe de phosphate à Souk-Ahras

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  • Algérie | Trois milliards de dollars pour un complexe de phosphate à Souk-Ahras



    Trois milliards de dollars seront investis pour la réalisation du complexe de transformation du phosphate d’Oued Kéberit (Souk Ahras), dont l’accord sera signé le 20 juin courant avec un partenaire étranger, a annoncé dimanche à Souk-Ahras le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.

    Les travaux de cet important site industriel débuteront en septembre 2016 alors que le complexe sera opérationnel en 2019, soit une année avant la date programmée selon le ministre qui a également insisté sur le respect des délais de ce projet retenu au programme du Président de la République Abdelaziz Bouteflika.

    L’impact socio-économique pour cette région, délaissée depuis l’indépendance du pays, sera indéniable, puisqu’il emploiera 5.000 travailleurs lors de la phase de réalisation et 2.500 employés permanents lors de son entrée en activité, outre plusieurs milliers d’emplois indirects.

    Ce complexe assurera la production de divers dérivés du phosphate dont des engrais et contribuera à la stabilisation de leurs prix de sorte à appuyer le développement de l’agriculture, a estimé M. Bouchouareb.

    Le complexe disposera de trois unités qui produiront 4.500 tonnes/jour d’acide sulfurique, 1.500 tonnes/jour d’acide phosphorique et 3.000 tonnes/jours d’un produit intermédiaire utilisé pour la production d’ammoniac.

    L’existence d’une voie ferroviaire et la proximité des mines de phosphate de Djebel Onk (Tébessa) sont les principaux atouts du site d’Oued Kéberit, dont les besoins annuels en eau estimés à 40 millions m3 du futur complexe seront couverts par les deux barrages d’Oued Mellag (150 millions m3) et Oued Medjerda (35 millions m3) en cours de réalisation dans la wilaya de Souk-Ahras.

    Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb, avait affirmé, en décembre 2015, que le programme de développement de la production nationale de phosphate vise à porter la capacité actuelle estimée à 1,2 million tonnes/an à 6 millions tonnes/an d’ici 2018 et 10 millions tonnes/an en 2020, de sorte, a-il noté, à renforcer l’industrie nationale des engrais et à transformer le pays en leader mondial de la filière.

    Le ministre poursuivi sa visite dans la wilaya de Souk-Ahras en inspectant la centrale solaire, entrée en exploitation en avril passé, sur une aire de 30 hectares avec une capacité de 15 mégawatts. Sur site, le ministre a suivi un exposé sur les zones d’activités des communes de Bir Bouhouche, Oued Kéberit et Sidi Fredj et la zone industrielle de M’daourouch. Il a notamment salué les efforts des autorités locales pour développer l’offre en foncier industrielle et encourager l’investissement.

  • #2
    Selon le ministre Abdeslam Bouchouareb, L'Algerie compte devenir parmi les premiers producteurs d'engrais au monde

    Bienvenu à la concurrence !!!

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    • #3
      de toute façon avec le peu de resserve qu'ils ont sa m’étonnerai qu'il soient de vrai concurrent

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      • #4
        l'algérie possède 2 milliards de tonnes de réserves de phosphates. c'est bien loin des marocaines mais il y a de quoi faire. l'algérie peut concurrencer les pays voisins pendant des décennies. mais surtout,il y a peu de pays qui peuvent exporter dans le monde (maroc,tunisie,sénégal,algérie ..)

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        • #5
          samarkand777
          l'algérie possède 2 milliards de tonnes de réserves de phosphates. c'est bien loin des marocaines mais il y a de quoi faire. l'algérie peut concurrencer les pays voisins pendant des décennies. mais surtout,il y a peu de pays qui peuvent exporter dans le monde (maroc,tunisie,sénégal,algérie ..)
          Avec un avantage certain pour le pays qui produit l'acide sulfurique .
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            l'algérie peut concurrencer les pays voisins pendant des décennies. mais surtout,il y a peu de pays qui peuvent exporter dans le monde (maroc,tunisie,sénégal,algérie ..)
            il y en a plusieurs nouveaux producteurs qui sont deja ou seront bientôt sur le marché a savoir : l'Arabie Saoudite qui compte produire 17 millions de tonnes en 2020 . La Jordanie compte produire 6,5 millions de tonnes en 2016 même chose pour la tunisie (phosphates de Gafsa) , L'Irak va rentrer aussi bientôt sur le marché.
            Le Maroc produit actuellement 30 millions de tonnes et envisage produire 40 millions tonnes en 2020.
            le prix actuel n'est pas vraiment attractif (115 dollars la tonne) très très loin du prix record de septembre 2008 qui a atteint 430 dollars la tonne (si seulement ce prix a perduré le Maroc serait mnt sans dette hahaha ).
            les phosphates marocains sont les plus compétitifs et ceux grâce a la politique de l'OCP qui emploie moins de personnel avec plus de mécanisation mais surtout grace au Slurry pipeline qui assure le transport du minerais vers JORF LASFER qui a réduit les coûts logistiques de 90%.



            un prix de 200 dollars la tonne fera le bonheur du Maroc mais bon avec l arrivée de nouveaux producteurs sur le marché on peut pas esperer une hausse des prix dans le court et moyen terme sauf si la demande indienne , africaine et brésilienne explose

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            • #7
              concurrencer , ça veut pas dire leur chiper la place. mais si l'algérie produit demain 10 ou 15 millions de tonnes,ça sera toujours un vendeur de plus sur le marché et qui fera baisser un peu les prix.

              les phosphates suivent a peu près l'évolution de la croissance mondiale .en ce moment elle est en berne dans le monde et les pays émergents donc son prix a la tonne est en baisse.

              mais l'algérie pourra engranger qq milliards a l'avenir avec son phosphate. vu les réserves en place, c'est pas normal de ne produire que 1,2 millions de tonnes. ça devrait être 10 fois plus.

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              • #8
                Il n'y aurait jamais de concurrence ,l'offre planétaire est en deçà des besoins surtout dans un futur proche avec la poussée démographique et le besoin de nourrir la population mondiale qui serait contrainte d'aller cultiver d’autres superficies surtout moins fertiles et qui demanderaient des engrais
                Dernière modification par haddou, 14 juin 2016, 09h58.

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                • #9
                  notre priorite est d abord de produire pour l algerie
                  le surplus ira a l exportation
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    Envoyé par lalbi93
                    l'algérie possède 2 milliards de tonnes de réserves de phosphates...
                    Découverte de 2 nouvelle gisements a Batna et et au sud de Tébessa selon le directeur de Somiphos

                    pour le moment pas d'estimation sur les 2 nouvelle gisements
                    -------------------------

                    Flash info
                    L'OCP se bat pour légitimer sa présence de longue date dans les phosphates à Bou Craa, dans le territoire contesté du Sahara. A cette fin, l'OCP déploie des efforts de communication colossaux pour convaincre ses clients - et la communauté internationale - qu'il est dans son bon droit. Pas gagné : plusieurs grands groupes d'engrais internationaux, sensibles aux arguments du Polisario et de ses soutiens, lui ont déjà tourné le dos.
                    L'arabie Saoudite commande a Wagony Swidnica 1 186 wagons pour le transport d'acides phosphoriques.
                    SAUDI ARABIA: Specialist heavy-lift logistics contractor ALE has been appointed to deliver 1 186 molten sulphur and phosphoric acid tank wagons which Greenbrier's Wagony Swidnica subsidiary in Poland is building for Saudi Railway Co under a contract announced in October 2015.

                    The wagons are being built to US standards and are 14 m long, 4·6 m high and 3 m wide and weigh up to 30 tonnes. They will be shipped in batches of 60 over 22 months, travelling by sea from Gdansk to Dammam from where they will be moved 215 km over two days to the SAR yard at Na’ariyah. The first shipment is scheduled to arrive in Saudi Arabia in July .
                    railwayg
                    Dernière modification par MEC213, 14 juin 2016, 11h59.

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                    • #11
                      oui mais si tous les pays producteurs de phosphates font monter leur production comme envisagée,il y aura baisse des prix. si la croissance mondiale était forte je dirai ok mais ce n'est pas le cas.

                      beaucoup d'émergents surtout sont dans la mouise ( brésil,chine,afds etc russie etc)

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                      • #12
                        Le Maroc possede 50 milliards de tonnes de reserve de phosphate sois 75% des reserves mondiale.La Chine 3 milliards L'Algerie 2 milliards la Jordanie 1 milliard La tunisie 200 millions de tonnes d'ici 15 ou 20 ans le Maroc sera l'Opep du phosphate a lui seul surtout que l'on ne peut pas remplacer le phosphate, dans 20 ans les prix exploserons

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                        • #13
                          je dirai dans moins de 20 ans avec l'explosion démographique notamment en afrique le Maroc sera le seul a pouvoir nourrir le monde. nous avons intérêt a bien nous armé avec une ressource stratégique comme la notre sa fera des envieux

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                          • #14
                            lalbi93
                            je dirai dans moins de 20 ans avec l'explosion démographique notamment en afrique le Maroc sera le seul a pouvoir nourrir le monde.
                            En Hachiche !!!
                            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                            Commentaire


                            • #15
                              En Hachiche !!!
                              AARROU
                              Toujours aussi "intelligent" ?

                              Continue comme ça , tu es en train de te faire une "bonne" réputation avec tes interventions enfantines.. !!

                              Retourne au sujet et concentre toi et même si ça dépasse ta petite compréhension limitée à des HS débiles , voici un article qui , j’espère , te rendra un peu plus cultivé et t'informera (ainsi que certains ici ) sur ce qui reste à ton pays pour prétendre jouer avec les grands du phosphates
                              Le géant marocain des phosphates se sacre roi des engrais

                              Le Monde.fr Le 02.02.2016

                              Mostafa Terrab voit grand. « En 2017, l’OCP atteindra une capacité de production d’engrais de près de 12 millions de tonnes par an. Ce qui fera de notre groupe le leader mondial dans ce marché », s’est félicité lundi 1er février le directeur général de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Quelques instants plus tôt, c’est le roi Mohammed VI en personne qui avait présidé la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine d’engrais à Jorf Lasfar, à une centaine de kilomètres au sud de Casablanca.

                              L’entreprise marocaine a mobilisé 5,3 milliards de dirhams (environ 490 millions d’euros) pour construire l’African Fertilizer Complex, la première des quatre unités qui seront lancées par le géant marocain des phosphates « dans les dix-huit prochains mois ». Production annuelle estimée : 1,4 million de tonnes d’acide sulfurique ; 450 000 tonnes d’acide phosphorique ; et 1 million de tonnes d’engrais.
                              Surtout, cette usine d’engrais est destinée à l'Afrique , qui ne représente que 3 % de la consommation mondiale. La sous-utilisation des engrais a un impact certain sur les rendements agricoles : pour le manioc, le rendement en Inde atteint 36 tonnes par hectare contre seulement 11 en Afrique. « Nous sommes partis d’un constat historique éclatant, témoigne un conseiller de Mostafa Terrab. Aucun pays ne s’est développé, y compris dans l'industrie, sans avoir au préalable développé son agriculture . L’augmentation des rendements est nécessaire, reste à savoir comment l’atteindre de manière efficace et responsable. »
                              Vers une « revolution verte » africaine

                              Pour concevoir des engrais adaptés et à un prix compétitif, l’OCP s’est lancé dans la cartographie des sols, une démarche déjà entreprise au Maroc. En Éthiopie , par exemple, les terres sont très acides, des nutriments doivent leur être apportés. Cela peut être du soufre, du zinc, etc. L’Afrique, exportatrice nette de nutriments importe des engrais… qui utilisent les mêmes nutriments. En mars 2014, lors de la visite de Mohammed VI à Libreville, Mostafa Terrab annonçait un projet de joint-venture entre le Maroc et le Gabon mettant à profit les complémentarités entre les deux pays, le phosphate du premier et le gaz naturel du second.
                              African Fertilizer Complex, lancé juste avant l’annonce de la joint-venture, a été le plus rapide. Et si le projet annoncé à Libreville reste un symbole de coopération industrielle Sud-Sud, il n’est pas certain que l’OCP attende sa concrétisation pour passer la vitesse supérieure.
                              « En février 2014, lors de son discours d’Abidjan, le roi a déclaré que l’Afrique devait faire confiance à l’Afrique, rappelle le conseiller de Mostafa Terrab. En se positionnant comme le principal producteur d’engrais, le Maroc entend tirer profit pour lui et pour le continent de la prochaine révolution verte. » Après avoir accompagné l’Inde, son premier client, dans le développement de son secteur agricole, l’OCP veut rééditer l’expérience à l’échelle de tout un continent. Une stratégie ambitieuse qui explique en partie l’annonce faite par Mostafa Terrab, en septembre dernier, d’une ouverture possible du capital de l’entreprise, détenue à 95 % par l’Etat marocain, le reste étant détenu par une banque publique (BCP).
                              Révélée par Bloomberg, cette privatisation partielle pourrait passer, dans un premier temps, par l’apport de fonds souverains, avant une éventuelle introduction en Bourse . Afin d’accompagner sa stratégie de développement, l’OCP a aussi eu recours récemment aux marchés de capitaux. Entre avril 2014 et avril 2015, l’entreprise marocaine a réussi deux levées obligataires pour un montant total de 2,55 milliards de dollars.


                              Dernière modification par Serpico, 14 juin 2016, 20h00.

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