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Londres: Brexit, acronyme contraction de "British exit", est un processus référendaire qui pose un projet de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.
Le 23 juin prochain, les britanniques voteront, par suffrage universel, l’adoption ou non, du projet de Brexit, qui propose la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.
Ce ‘British Exit’, s’il est voté, aurait l’effet d’un tremblement de terre pour l’Europe et ses partenaires internationaux, et ce pour de multiples raisons, qui sont sécuritaires, économiques ou géopolitiques.
Ces effets sur une région voisine et crucialement stratégique pour la sécurité de l’UE, à savoir le Maghreb, seraient des plus négatifs d’un point de vue européen, avertit le ‘Royal Institute of International Affairs - RIIA', le think tank britannique plus connue sous le nom de Chatham House.
En effet, dans un article intitulé ‘A Post-Brexit Britain Would Double Down on Middle East Alliances’ et signé par son experte MENA, Jane Kinninmont, Chatham House a indiqué qu’en cas de sortie de la Grande Bretagne de l’UE, les pays du Maghreb en souffriraient doublement. Sur le plan de leurs relations avec l’Europe, qui seraient moins efficaces et moins abouties et sur le plan de leur relation avec le Royaume-Uni qui, risque de durablement marginaliser voir effacer Rabat, Alger ou Tunis, de la liste des capitales importantes pour sa politique étrangère.
Chatham House a expliqué qu’en cas de Brexit, Londres qui a un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU, serait fragilisée économiquement et irait redéfinir les priorités de sa politique étrangère, autour de considérations exclusivement commerciales et économiques.
Conséquence de cela, la Grande-Bretagne mettrait tout son poids dans la région du Golfe, là où les pays sont très riches et bons clients des industries et services britanniques.
La priorité donnée aux pays du Golfe, signifierait automatiquement une marginalisation du Maghreb, estime le Think Tank londonien. Londres qui aurait à voter au conseil de sécurité de l’ONU, sur des sujets concernant le Maghreb, le ferait sans y être actrice d’aucun rôle et sans y avoir la moindre influence, vu que sa présence jusqu’ici en Afrique du Nord, passait essentiellement à travers les structures de l’UE.
Autre élément relevé par Chatham House est l’affaissement, en cas de Brexit, de la capacité d’influence de Londres au Maghreb, et qui, estime le Think Tank britannique, serait néfaste pour l’aide au développement de la démocratie et la protection des droits de l’homme dans ces pays.
Seule, Londres serait incapable de reprocher quoi que ce soit, ou de faire quelconque pression sur Rabat, Alger ou Tunis, sur des sujets de respects des libertés ou des droits des minorités religieuses ou ethniques, ou mêmes d’y accompagner des mouvements de changement, issus du printemps arabe. Et l’UE, sans la Grande Bretagne, ne serait plus aussi efficace pour jouer ce rôle, conclut Chatham House.
lemag
Le 23 juin prochain, les britanniques voteront, par suffrage universel, l’adoption ou non, du projet de Brexit, qui propose la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.
Ce ‘British Exit’, s’il est voté, aurait l’effet d’un tremblement de terre pour l’Europe et ses partenaires internationaux, et ce pour de multiples raisons, qui sont sécuritaires, économiques ou géopolitiques.
Ces effets sur une région voisine et crucialement stratégique pour la sécurité de l’UE, à savoir le Maghreb, seraient des plus négatifs d’un point de vue européen, avertit le ‘Royal Institute of International Affairs - RIIA', le think tank britannique plus connue sous le nom de Chatham House.
En effet, dans un article intitulé ‘A Post-Brexit Britain Would Double Down on Middle East Alliances’ et signé par son experte MENA, Jane Kinninmont, Chatham House a indiqué qu’en cas de sortie de la Grande Bretagne de l’UE, les pays du Maghreb en souffriraient doublement. Sur le plan de leurs relations avec l’Europe, qui seraient moins efficaces et moins abouties et sur le plan de leur relation avec le Royaume-Uni qui, risque de durablement marginaliser voir effacer Rabat, Alger ou Tunis, de la liste des capitales importantes pour sa politique étrangère.
Chatham House a expliqué qu’en cas de Brexit, Londres qui a un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU, serait fragilisée économiquement et irait redéfinir les priorités de sa politique étrangère, autour de considérations exclusivement commerciales et économiques.
Conséquence de cela, la Grande-Bretagne mettrait tout son poids dans la région du Golfe, là où les pays sont très riches et bons clients des industries et services britanniques.
La priorité donnée aux pays du Golfe, signifierait automatiquement une marginalisation du Maghreb, estime le Think Tank londonien. Londres qui aurait à voter au conseil de sécurité de l’ONU, sur des sujets concernant le Maghreb, le ferait sans y être actrice d’aucun rôle et sans y avoir la moindre influence, vu que sa présence jusqu’ici en Afrique du Nord, passait essentiellement à travers les structures de l’UE.
Autre élément relevé par Chatham House est l’affaissement, en cas de Brexit, de la capacité d’influence de Londres au Maghreb, et qui, estime le Think Tank britannique, serait néfaste pour l’aide au développement de la démocratie et la protection des droits de l’homme dans ces pays.
Seule, Londres serait incapable de reprocher quoi que ce soit, ou de faire quelconque pression sur Rabat, Alger ou Tunis, sur des sujets de respects des libertés ou des droits des minorités religieuses ou ethniques, ou mêmes d’y accompagner des mouvements de changement, issus du printemps arabe. Et l’UE, sans la Grande Bretagne, ne serait plus aussi efficace pour jouer ce rôle, conclut Chatham House.
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