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ONU : Passes d’armes entre le Maroc et le Venezuela sur le Sahara

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  • ONU : Passes d’armes entre le Maroc et le Venezuela sur le Sahara

    Le Maroc conteste la légitimité du Polisario à parler au nom des sahraouis à l’ONU. C’est l’ambassadeur permanent du royaume à New York qui s’est chargé de défendre la position marocaine, hier, au grand dam de l’ambassadeur vénézuélien.

    La question du Sahara occidental continue de diviser le Maroc et le Venezuela. Après les confrontations de mars et d’avril au Conseil de sécurité, cette fois c’est lors d’une session de la Quatrième Commission des Nations Unies chargée des politiques spéciales et de la décolonisation, tenue hier à New York sous la présidence vénézuélienne, que les tensions se sont ravivées, indique l’agence EFE.

    Le représentant vénézuélien, Rafael Ramírez, a vertement accusé l’ambassadeur marocain, Omar Hilale, de vouloir « saboter » la réunion, donnant lieu à une prise de bec entre les deux hommes. Le Marocain a de son côté dénoncé la volonté de Rafael Ramírez d’imposer son point de vue aux autres membres de la commission.

    « Le Venezuela applique des règles dictatoriales » aux Nations Unies « comme son président chez lui », a ainsi lancé Omar Hilale, rapporte l’agence de presse espagnole. Le diplomate marocain a sans doute fait allusion à l’obsession de Nicolas Maduro de s’accrocher au pouvoir alors que sa formation, le Parti socialiste unifiée, a perdu les législatives de décembre 2015.

    Caracas reconnait la « RASD » depuis 1982

    A l’origine de ce différend, on retrouve la question de la légitimité du Polisario à parler au nom des Sahraouis. Si Ramirez a vainement tenté d’imposer ce point de vue, le diplomate marocain a catégoriquement refusé d’accorder ce droit à un représentant du Polisario.

    Pour mémoire, Omar Hilale avait réussi à convaincre la présidence chinoise du Conseil de sécurité, en avril, d’empêcher le polisarien Bukhari Ahmed d’assister à une séance des Quinze consacrée à la question du Sahara. Ce nouveau bras de fer entre Rabat et Caracas s’est conclu par une suspension de la réunion. Elle devrait reprendre aujourd’hui.

    L’épisode d’hier à la Quatrième Commission de l’ONU n’est que la suite de la série des confrontations entre le Maroc et le Venezuela au Conseil de sécurité. Caracas avait notamment voté contre la résolution 2285 et son représentant avait même pris la tête des pays ayant réclamé des sanctions contre la décision d’expulser, en mars, des membres de la composante civile et politique de la Minurso.

    Mais il n’y rien d’étonnant à cela quand on sait que le Venezuela reconnait la RASD depuis le 4 août 1982. C’est sous l’ancien président Hugo Chavez que Caracas a pris fait et cause pour les thèses du Polisario sur la scène internationale. Un changement de régime dans ce pays pourrait être bénéfique pour les intérêts du royaume.

    Ya biladi
    Dernière modification par Peace and love, 15 juin 2016, 16h41.
    Quand le pouvoir de l'amour dépassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Jimi Hendrix)

  • #2
    Un changement de régime dans ce pays pourrait être bénéfique pour les intérêts du royaume.
    .

    Espoir fait vivre, et longue attente fait mourir.
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire


    • #3
      " Le Venezuela applique des règles dictatoriales » aux Nations Unies".

      Lorsque l'on est diplomate d'une dictature qui impose à ses sujets de baiser la main d'un voleur (M6), on doit faire preuve de retenue envers des accusations faites à autrui.

      Commentaire


      • #4
        L'espoir fait vivre et la longue attente fait mourir.
        houari
        BRAVO,C'est ce qu'on n'arrête pas de vous dire.

        Commentaire


        • #5
          À l’ONU, le Maroc perd un bras de fer contre les soutiens du Polisario

          Un nouveau round de la bataille diplomatique entre le Maroc et le Polisario vient de se jouer au sein du comité spécial de l’ONU sur la décolonisation, où un responsable du mouvement séparatiste a pu intervenir en tant que représentant de la population du Sahara, contrairement au vice-président du conseil régional de Laâyoune, Mohamed Abba.



          Source: le desk

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