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Communiqué du Collectif des Journalistes Algériens Solidaires avec le Peuple Sahraoui
Le député du parti FLN, version Saâdani, Wahid Bouabdellah, revient à travers un site électronique de droit étranger, basé en Algérie, habitué à jeter l’amalgame sur les questions de l’heure, dans le pays et dans la région, pour soutenir la politique coloniale du Makhzen marocain.
Dans l’interview qu’il a accordée le 13 juin 2016, ce dernier se fait un piètre relais de la propagande marocaine, soucieux de récupérer ses « terres » et ses « biens » qui lui ont été confisqués dans ce pays. Toute honte bue, le député Bouabdellah garde le silence sur l’occupation illégale et militaire du Maroc au Sahara occidental, un « territoire non autonome » éligible à l’application de la résolution 14-15 de l’Assemblée générale de l’ONU portant Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux. Jouant sur les confusions, il reconnaît que la question sahraouie est un problème de décolonisation, mais fait abstraction des populations sahraouies des territoires occupés du Sahara occidental.
L’interviewé ne veut pas parler de ces territoires sahraouis occupés, barricadés par le « mur de la honte », interdits aux délégations étrangères et observateurs indépendants, et interdits récemment au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon. Théâtre de la répression et des violations des droits de l’Homme, ces territoires sont les témoins des actions et manifestations pacifiques des Sahraouis, réclamant leur droit légitime à l’autodétermination, mais aussi du démantèlement brutal du camp de Gdeïm Izik, ainsi que des procès iniques à l’encontre des militants sahraouis, des assassinats commis souvent sous la torture, des arrestations et des emprisonnements.
Aujourd’hui, alors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent dans le monde, au sein de l’Union africaine et même de l’ONU, y compris au niveau du Conseil de sécurité, pour demander la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara occidental, rattaché à la Minurso, Wahid Bouabdellah se montre prêt à piétiner les droits du peuple sahraoui, pour sauver ses propres intérêts.
Comment un député du parti FLN dont la famille fait partie des familles algériennes établies au Maroc, ayant « accueilli les révolutionnaires algériens et les ont aidés », pendant la Guerre de Libération nationale, crache-t-il sur sa propre histoire, en prenant la défense du colonisateur marocain et en se désolidarisant avec un peuple en lutte pour son indépendance ?
Comment expliquer son excès de zèle dans l’art des flatteries, qui occulte de façon flagrante les attaques répétées des rois du Maroc contre l’Algérie et les Algériens (guerre des sables de 1963, accusations non fondées lors de l’attentat de Marrakech, décision marocaine d’expulser massivement des touristes algériens, puis d’imposer le visa en 1994, appels « à l’autodétermination » de la Kabylie, défoulement sur l’Algérie désignée comme l’ennemie de la nation marocaine…) et en cherchant à minimiser les ravages de la drogue qui envahit déjà nos frontières, alors que celles-ci sont encore fermées ?
Pourquoi l’ancien P-DG d’Air Algérie reste-il silencieux sur l’une des humiliations faites, en mars dernier, à Casablanca, aux passagers algériens à bord du vol de Royal Air Maroc AT 560 à destination d’Alger, tous en situation régulière, malmenés par la police marocaine et privés de leurs passeports, sans aucune explication ?
Wahid Bouabdellah, mauvais porte-parole pour défendre les thèses marocaines, devrait participer, en sa qualité de militant d’un parti politique algérien, au consensus national en matière de politique extérieure. De plus, les sujets sérieux et sensibles doivent être traités avec sérieux, avec un vis-à-vis sérieux.
Il aurait fallu que l’interviewé propose d’user à bon escient de sa relation particulière avec le voisin de l’Ouest, en le convainquant à respecter d’abord ses engagements internationaux envers le peuple sahraoui, à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination. En agissant de la sorte, il aurait contribué dans la construction de la paix et participer à l’édification d’un grand ensemble maghrébin. Pour la défendre des intérêts des pays du Maghreb et de leur peuple.
Alger, le mercredi 15 Juin 2016
Le député du parti FLN, version Saâdani, Wahid Bouabdellah, revient à travers un site électronique de droit étranger, basé en Algérie, habitué à jeter l’amalgame sur les questions de l’heure, dans le pays et dans la région, pour soutenir la politique coloniale du Makhzen marocain.
Dans l’interview qu’il a accordée le 13 juin 2016, ce dernier se fait un piètre relais de la propagande marocaine, soucieux de récupérer ses « terres » et ses « biens » qui lui ont été confisqués dans ce pays. Toute honte bue, le député Bouabdellah garde le silence sur l’occupation illégale et militaire du Maroc au Sahara occidental, un « territoire non autonome » éligible à l’application de la résolution 14-15 de l’Assemblée générale de l’ONU portant Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux. Jouant sur les confusions, il reconnaît que la question sahraouie est un problème de décolonisation, mais fait abstraction des populations sahraouies des territoires occupés du Sahara occidental.
L’interviewé ne veut pas parler de ces territoires sahraouis occupés, barricadés par le « mur de la honte », interdits aux délégations étrangères et observateurs indépendants, et interdits récemment au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon. Théâtre de la répression et des violations des droits de l’Homme, ces territoires sont les témoins des actions et manifestations pacifiques des Sahraouis, réclamant leur droit légitime à l’autodétermination, mais aussi du démantèlement brutal du camp de Gdeïm Izik, ainsi que des procès iniques à l’encontre des militants sahraouis, des assassinats commis souvent sous la torture, des arrestations et des emprisonnements.
Aujourd’hui, alors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent dans le monde, au sein de l’Union africaine et même de l’ONU, y compris au niveau du Conseil de sécurité, pour demander la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme au Sahara occidental, rattaché à la Minurso, Wahid Bouabdellah se montre prêt à piétiner les droits du peuple sahraoui, pour sauver ses propres intérêts.
Comment un député du parti FLN dont la famille fait partie des familles algériennes établies au Maroc, ayant « accueilli les révolutionnaires algériens et les ont aidés », pendant la Guerre de Libération nationale, crache-t-il sur sa propre histoire, en prenant la défense du colonisateur marocain et en se désolidarisant avec un peuple en lutte pour son indépendance ?
Comment expliquer son excès de zèle dans l’art des flatteries, qui occulte de façon flagrante les attaques répétées des rois du Maroc contre l’Algérie et les Algériens (guerre des sables de 1963, accusations non fondées lors de l’attentat de Marrakech, décision marocaine d’expulser massivement des touristes algériens, puis d’imposer le visa en 1994, appels « à l’autodétermination » de la Kabylie, défoulement sur l’Algérie désignée comme l’ennemie de la nation marocaine…) et en cherchant à minimiser les ravages de la drogue qui envahit déjà nos frontières, alors que celles-ci sont encore fermées ?
Pourquoi l’ancien P-DG d’Air Algérie reste-il silencieux sur l’une des humiliations faites, en mars dernier, à Casablanca, aux passagers algériens à bord du vol de Royal Air Maroc AT 560 à destination d’Alger, tous en situation régulière, malmenés par la police marocaine et privés de leurs passeports, sans aucune explication ?
Wahid Bouabdellah, mauvais porte-parole pour défendre les thèses marocaines, devrait participer, en sa qualité de militant d’un parti politique algérien, au consensus national en matière de politique extérieure. De plus, les sujets sérieux et sensibles doivent être traités avec sérieux, avec un vis-à-vis sérieux.
Il aurait fallu que l’interviewé propose d’user à bon escient de sa relation particulière avec le voisin de l’Ouest, en le convainquant à respecter d’abord ses engagements internationaux envers le peuple sahraoui, à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination. En agissant de la sorte, il aurait contribué dans la construction de la paix et participer à l’édification d’un grand ensemble maghrébin. Pour la défendre des intérêts des pays du Maghreb et de leur peuple.
Alger, le mercredi 15 Juin 2016
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