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Ramadan : Dix jours de jeûne, spéculation et vie chère

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  • Ramadan : Dix jours de jeûne, spéculation et vie chère

    Écrit par Reporters
    Par Ahmed T.
    Les quantités insuffisantes des fruits et légumes sur le marché ainsi que la spéculation sont les principales causes de la hausse des prix.
    Les mandataires, à l’instar de ceux du marché de gros des Eucalyptus dans la wilaya d’Alger, n’arrivent pas à s’approvisionner en quantités suffisantes en fruits et légumes. La capitale accuse un déficit au moment où la demande sur les produits alimentaires explose. Selon le président de l’Association des mandataires du marché de gros des Eucalyptus, Mohamed Medjber, la période actuelle enregistre une insuffisance en matière de fruits et légumes surtout dans les régions nord du pays. Il faut donc s’approvisionner depuis d’autres wilayas.
    Pour les grossistes, la production de la wilaya d’Alger n’arrive pas durant le ramadan à satisfaire les besoins de la population. Quant aux marchandises hors wilaya, en raison du défaut de facture dans la plupart des cas, elles sont souvent interdites d’entrer dans la capitale par des barrages filtrants. L’autre élément qui contribue à cette pénurie est en relation avec «la fièvre» qui s’empare des Algériens qui achètent de tout et en grande quantité. Les prix reviennent comme d’habitude à la normale à partir de la deuxième semaine du ramadhan.
    Selon le nouveau ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chelghoum Abdeslam, la hausse des prix de quelques produits agricoles est due surtout à la spéculation, et ce, «même si la production est abondante». Néanmoins, tout le monde n’est pas d’accord sur la question de l’approvisionnement des marchés. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a souligné qu’on ne peut pas nier que la production agricole est suffisante et que la spéculation pénalise d’abord l’agriculteur et ensuite le consommateur.
    Pour atténuer un tant soit peu cette flambée des prix, des marchés de proximité ont été créés dans certaines villes, comme Rouiba et Mohammadia.
    L’on s’attend à ce que d’autres mesures soient prises pour mettre fin aux perturbations, par exemple en faisant en sorte que toutes les transactions, relatives aux fruits et légumes, soient traitées à l’intérieur des marchés de gros pour limiter le nombre des intermédiaires depuis l’agriculteur jusqu’au consommateur. Le plus important marché des légumes et fruits de la capitale est celui des Eucalyptus, où 80 mandataires font transiter quotidiennement, par l’un des 43 marchés de gros que compte le pays, un total de 46 710 tonnes de marchandises, dont 43 100 tonnes de fruits et 3610 tonnes de légumes. L’important tonnage de ce marché fait de lui un baromètre pour les prix des fruits et légumes à Alger. A l’entrée de la structure, un tableau affiche les prix maximum et minimum de la journée pour chaque produit vendu. Depuis le début du ramadhan, l’ail est cédé entre 130 et 250 DA/kg, la tomate entre 50 et 120 DA, l’abricot entre 80 et 200 DA, la pastèque de 130 à 150 DA/kg, le poivron de 50 à 100 DA, la courgette de 60 à 100 DA, les haricots verts de 100 à 150 DA/kg, l’oignon sec de 85 à 100 DA, la pomme de terre entre 25 et 40 DA/kg et enfin le citron de 200 à 250 DA.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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