Après l’Algérie, c’est la Mauritanie qui s’en prend aux ingénieurs marocains. Victimes collatérales de la crise entre Rabat et Nouakchott, des dizaines d’entre eux ont été empêchés d’accéder à leur lieu de travail. Difficile de ne pas déceler la main de l’Algérie.
Des dizaines d’ingénieurs et de cadres marocains travaillant pour la compagnie de télécommunications Mauritel n’ont plus accès depuis quelques jours, à leur lieu de travail à Nouakchott. Selon le quotidien Al Massae qui rapporte l’information dans son édition des 18 et 19 juin, le ministère mauritanien de l’Emploi a procédé à l’annulation des permis de travail des ingénieurs et du personnel technique et administratif marocain de la compagnie. Seul le directeur général, également de nationalité marocaine, continue à assurer normalement ses fonctions.
Cette initiative est d’autant plus surprenante que la compagnie mauritanienne est détenue majoritairement, à hauteur de 51%, depuis 2001 par l’opérateur Maroc Telecom. De même estime le journal, cette décision fait monter d’un cran les tensions dans les relations déjà crispées entre le Maroc et la Mauritanie.
Cette crise diplomatique qui éclate au grand jour intervient après plusieurs tentatives infructueuses du ministre des Affaires étrangères de se réunir avec les hauts responsables de l’Etat Marocain afin de leur transmettre une invitation de la présidence mauritanienne pour le prochain sommet arabe qui se tient dans la capitale du voisin du Sud.
L’attitude des autorités marocaines s’explique, estime la même source, par le fait que la Mauritanie a particulièrement tenu à marquer sa présence aux funérailles du défunt chef du Polisario Mohammed Abdelaziz. La forte délégation présente à cette cérémonie a même eu le toupet de se rendre sur le territoire marocain de Bir Lahlou pour assister à l’enterrement du défunt chef des séparatistes.
Et pour couronner le tout, la présidence mauritanienne a, de surcroît, adressé un message de condoléances à la direction du Polisario dans lequel elle qualifié le défunt de chef d’Etat.
Source: le 360
Des dizaines d’ingénieurs et de cadres marocains travaillant pour la compagnie de télécommunications Mauritel n’ont plus accès depuis quelques jours, à leur lieu de travail à Nouakchott. Selon le quotidien Al Massae qui rapporte l’information dans son édition des 18 et 19 juin, le ministère mauritanien de l’Emploi a procédé à l’annulation des permis de travail des ingénieurs et du personnel technique et administratif marocain de la compagnie. Seul le directeur général, également de nationalité marocaine, continue à assurer normalement ses fonctions.
Cette initiative est d’autant plus surprenante que la compagnie mauritanienne est détenue majoritairement, à hauteur de 51%, depuis 2001 par l’opérateur Maroc Telecom. De même estime le journal, cette décision fait monter d’un cran les tensions dans les relations déjà crispées entre le Maroc et la Mauritanie.
Cette crise diplomatique qui éclate au grand jour intervient après plusieurs tentatives infructueuses du ministre des Affaires étrangères de se réunir avec les hauts responsables de l’Etat Marocain afin de leur transmettre une invitation de la présidence mauritanienne pour le prochain sommet arabe qui se tient dans la capitale du voisin du Sud.
L’attitude des autorités marocaines s’explique, estime la même source, par le fait que la Mauritanie a particulièrement tenu à marquer sa présence aux funérailles du défunt chef du Polisario Mohammed Abdelaziz. La forte délégation présente à cette cérémonie a même eu le toupet de se rendre sur le territoire marocain de Bir Lahlou pour assister à l’enterrement du défunt chef des séparatistes.
Et pour couronner le tout, la présidence mauritanienne a, de surcroît, adressé un message de condoléances à la direction du Polisario dans lequel elle qualifié le défunt de chef d’Etat.
Source: le 360
Commentaire