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Rompre le jeûne au bord de la mer: Une aubaine nocturne pour les solariums clandestins

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  • Rompre le jeûne au bord de la mer: Une aubaine nocturne pour les solariums clandestins

    Le sempiternel problème des solariums clandestins a ressurgi en ce mois de Ramadhan, sur les plages jalonnant la contrée côtière d'Aïn El Turck et ce, notamment à la faveur de l'engouement de familles pour la rupture de jeûne et/ou le ‘shour' en bord de mer. En effet, en dépit de leur interdiction promulguée la veille de l'entame de la saison estivale, par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, les solariums clandestins imposent, ainsi, leur présence en exploitant l'aubaine enfantée par les fortes chaleurs qui se sont manifestées, dès l'entame du mois sacré. Ce constat a été relevé sur plusieurs plages, plus particulièrement sur celle du site des Andalouses où des familles, fuyant la promiscuité et la chaleur d'étuve, prévalant dans les cités-dortoirs ceinturant la cité éponyme de Sidi El Houari, se sont installées autour des tables louées pour rompre le jeûne, tout en goûtant à la fraîcheur marine. Certains de ces vacanciers noctambules ont eu, cependant, la surprise de constater que des solariums, activant dans l'informel, ont fait leur apparition sur les plages prisées, notamment de cette côte et ont accaparé ces espaces. En effet, celles qui ont rapporté leurs accessoires ont été consternées, au plus haut point, en se faisant apostrophées par de pseudos-employés de ces solariums clandestins. Leur comportement et leurs propos frisant l'outrage, ont découragé nombre de pères de famille qui ont été dans l'obligation de débourser à partir de 600 DA, pour louer une place dans la fraîcheur du soir ! « Payer pour profiter de la fraîcheur du soir. Pour ma famille, je me suis trouvé dans l'obligation de m'acquitter de ces supposés droits sur ces espaces publics, alors que je dispose de mon propre équipement de plage. Nous nous interrogeons sur la présence de ces solariums, pourtant interdits » a déploré avec une pointe de dépit au ‘Quotidien d'Oran', un responsable de famille venu de la banlieue d'Oran, pour la rupture du jeûne, sur la plage du site des Andalouses. Notons que ce malheureux état de fait a été relevé, sur plusieurs plages de cette contrée, où des témoignages similaires de familles frustrées et choquées, adeptes de cette nouvelle mode de sortie nocturne d'oxygénation, en ce mois de carême, ont été formulés. «Les responsables concernés devrait, en principe, mener une opération d'assainissement et ce, en faisant appliquer à la lettre la réglementation, en vigueur.
    Nous sommes durement confrontés à cet épineux problème que nous rencontrons chaque été. Il est temps de mettre un terme à cette anarchie qui ne dit pas son nom », s'est insurgé, désappointée, une mère de famille, domiciliée à Oran, qui s'est installée dans un solarium avec ses enfants sur une plage du site des Andalouses où le narguilé est, également, proposé après le dessert et où l'affluence du 2ème week-end du mois de Ramadhan, a battu tous les records. «En plus, nous sommes également sommés de débourser 100 DA, à de pseudos gardiens de parking, au louche acabit » a renchéri, encore, notre interlocutrice.
    Toujours est-il que ce triste constat ne peut certainement, pas contribuer à l'amélioration d'un cadre de séjour agréable, en bord de mer, pour les millions d'estivants attendus après les fêtes de l'Aïd. La balle est, ainsi, dans le camp des responsables concernés, pour tenter de démêler l'écheveau de cette situation embarrassante avant la véritable ruée des vacanciers. Accaparer illégalement des espaces de plages, qualifiée par la vox populi « d'anarchie autorisée et de dégradation des conditions de séjour », constitue, depuis ces derniers jours, le thème principal des discussions chez ces vacanciers noctambules d'Aïn El Turck.
    En effet, l'annonce de l'interdiction de cette activité saisonnière a suscité un grand ‘ouf' de soulagement chez la grande majorité des familles oranaises, qui ont, rapidement, désenchanté en constatant que les solariums occupent, toujours, allégrement les plages de cette contrée. Nos interlocuteurs se sont insurgés en abordant ce sujet que « nul n'ignore qu'à l'instar des années précédentes, que les solariums clandestins vont encore pousser comme des champignons et seront à l'origine de moult contraintes pour les estivants. La gratuité de l'accès à la majorité des plages n'est pas inscrite, sur la feuille de route des exploitants de ces activités informelles».
    par Rachid Boutlélis
    Quotidien d'oran
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Et ça se dit journaliste!
    C'est incroyable la lourdeur et l'incohérence du style!...oeilfermé
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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