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en Algérie, à chaque fois que la Journée mondiale de lutte contre la désertification est célébrée, c’est le barrage vert qui revient dans l’actualité, soit pour rappeler qu’il a été le fleuron de cette lutte dans notre pays, soit pour faire ressortir toutes ses tares.
Pour une de ses premières sorties sur le terrain, le nouveau ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, qui est chez lui dans ce secteur, est allé, samedi, à Dirah, au sud de Bouira, à l’occasion justement de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification, pour, selon l’APS qui donne l’information, « procéder à la plantation de quelques arbustes » dans le cadre de la relance du projet de barrage vert freiné dans les années 1990 pour diverses raisons. Des critiques sérieuses ont été formulées par des scientifiques sur la conception de l’opération du barrage vert, à propos des espèces d’arbres qui ont été plantés et également de l’absence de concertation avec les populations locales pour les faire accepter cette opération et obtenir leur adhésion à sa réalisation. La relance du barrage vert, ces dernières années, a tenu compte de ces défauts d’origine. Abdeslam Chelghoum, pour sa part, a mis l’accent sur le traitement des bassins versants du barrage vert qui constitue, selon lui, la première priorité dans le cadre de la relance de ce projet. Dans une déclaration rapportée par l’APS, il a jugé «indispensable le traitement de ces bassins versants du barrage vert en vue de lutter contre la désertification, protéger les terres agricoles face à l’avancée des sables ainsi que face à la menace de l’envasement ». Le ministre a repris ce qui est depuis plusieurs années le crédo du gouvernement : « Les terres agricoles doivent être préservées et utilisées à des fins agricoles, et l’Etat ne tolérera aucune infraction commise dans ce cadre et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Le ministre a également rappelé que « l’agriculture est l’avenir du pays et elle constitue une alternative pour le développement économique ».
De nombreux projets confirment la volonté du gouvernement de donner la priorité à l’agriculture à travers la protection des sols. Un de ces projets, appelé « ceintures vertes », supervisé par le Centre arabe d’études des zones arides et des terres improductives dépendant de la Ligue des pays arabes, concerne, en Algérie, les wilayas de Batna, de Tébessa et de Khenchela. Il a pour but de protéger les terres contre la désertification et de favoriser la régénération des couverts végétaux détériorés par le pacage abusif et encourager ainsi la fixation des populations de ces zones pastorales. Un segment de ce projet touche une superficie de plus de 13 000 hectares localisés essentiellement dans la région sud de la wilaya de Batna, sur une bande d’un kilomètre de largeur allant du Sud-est au Sud-ouest de la wilaya, avec plusieurs essences (palmiers-dattiers, oliviers, pistachiers, amandiers et figues de Barbarie). Sa première phase porte sur le reboisement de 500 hectares au sud du barrage vert, sur des zones de pacages arides adaptées aux arbres fruitiers typiques à ces régions.
par ; M’hamed Rebah
reporters
Pour une de ses premières sorties sur le terrain, le nouveau ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, qui est chez lui dans ce secteur, est allé, samedi, à Dirah, au sud de Bouira, à l’occasion justement de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification, pour, selon l’APS qui donne l’information, « procéder à la plantation de quelques arbustes » dans le cadre de la relance du projet de barrage vert freiné dans les années 1990 pour diverses raisons. Des critiques sérieuses ont été formulées par des scientifiques sur la conception de l’opération du barrage vert, à propos des espèces d’arbres qui ont été plantés et également de l’absence de concertation avec les populations locales pour les faire accepter cette opération et obtenir leur adhésion à sa réalisation. La relance du barrage vert, ces dernières années, a tenu compte de ces défauts d’origine. Abdeslam Chelghoum, pour sa part, a mis l’accent sur le traitement des bassins versants du barrage vert qui constitue, selon lui, la première priorité dans le cadre de la relance de ce projet. Dans une déclaration rapportée par l’APS, il a jugé «indispensable le traitement de ces bassins versants du barrage vert en vue de lutter contre la désertification, protéger les terres agricoles face à l’avancée des sables ainsi que face à la menace de l’envasement ». Le ministre a repris ce qui est depuis plusieurs années le crédo du gouvernement : « Les terres agricoles doivent être préservées et utilisées à des fins agricoles, et l’Etat ne tolérera aucune infraction commise dans ce cadre et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Le ministre a également rappelé que « l’agriculture est l’avenir du pays et elle constitue une alternative pour le développement économique ».
De nombreux projets confirment la volonté du gouvernement de donner la priorité à l’agriculture à travers la protection des sols. Un de ces projets, appelé « ceintures vertes », supervisé par le Centre arabe d’études des zones arides et des terres improductives dépendant de la Ligue des pays arabes, concerne, en Algérie, les wilayas de Batna, de Tébessa et de Khenchela. Il a pour but de protéger les terres contre la désertification et de favoriser la régénération des couverts végétaux détériorés par le pacage abusif et encourager ainsi la fixation des populations de ces zones pastorales. Un segment de ce projet touche une superficie de plus de 13 000 hectares localisés essentiellement dans la région sud de la wilaya de Batna, sur une bande d’un kilomètre de largeur allant du Sud-est au Sud-ouest de la wilaya, avec plusieurs essences (palmiers-dattiers, oliviers, pistachiers, amandiers et figues de Barbarie). Sa première phase porte sur le reboisement de 500 hectares au sud du barrage vert, sur des zones de pacages arides adaptées aux arbres fruitiers typiques à ces régions.
par ; M’hamed Rebah
reporters