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ELLES ONT ÉTÉ ARRÊTÉES PAR LES «STUPS» D'ALGER 4 tunisiennes transportaient 6 kg de cocaïne

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  • ELLES ONT ÉTÉ ARRÊTÉES PAR LES «STUPS» D'ALGER 4 tunisiennes transportaient 6 kg de cocaïne

    Elles venaient du Brésil via Dubaï pour rejoindre le Maroc avant d'aller en Europe. Elles dissimulaient la drogue dans des valises et sacs à main fabriqués spécialement pour la rendre indétectable!
    La brigade des «stups» de la wilaya d'Alger continue ses gros coups de filets. Après avoir «traumatisé» les dealers de la capitale en les faisant tomber les uns après les autres, elle vient de démanteler un gros réseau international de trafic de cocaïne qui tentait de faire d'Alger une zone de transit vers l'Europe. C'est un véritable guet-apens, comme ceux que l'on voit dans les films hollywoodiens, qui a été entrepris par la police algéroise. Remarquant des mouvements suspects de quatre jeunes Tunisiennes qui ont transité à plusieurs reprises à Alger venant de Dubaï après un séjour au Brésil, les services de la sûreté de la wilaya d'Alger les ont mises sous surveillance.
    La semaine dernière, elles ont été signalées par la police des frontières à la brigade antidrogue dès qu'elles ont mis les pieds à Alger.
    Les «stups» les attendaient de pied ferme pour les «choper» dans leurs filets. «On les suit depuis un bon moment déjà. La semaine dernière après avoir rassemblé tous les éléments de l'enquête on les a cueillies à leur arrivée à Alger», rapporte Ghelab Tarek, commissaire de police, chef de service de la brigade de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants et psychotropes au niveau de la wilaya d'Alger. «Ce groupe était composé de quatre jeunes Tunisiennes, dont l'âge varie entre 24 et 32 ans, elles ne sont pas venues dans le même vol pour éviter de se faire repérer. On les a donc arrêtées en trois étapes, en évitant d'éveiller leurs soupçons pour que les autres ne changent pas d'itinéraire», ajoute-t-il avec fierté. Et il avait de quoi être fier, ses hommes venaient de mettre la main sur un gros réseau international de trafic de cocaïne, saisissant au passage 5, 734 kg de cocaïne pure qui, faut-il le signaler, une fois coupée et prête à la consommation finale, peut donner jusqu'à 40 kg de cocaïne! Mais ce n'est pas tout, le coup est encore plus grand du fait que ces jeunes passeuses ont réussi sans encombres à passer les frontières brésiliennes et émiraties, de pays pourtant plus habitués à faire face à ce genre de trafic de drogue. Néanmoins, elles ont réussi à faire passer leur «came» grâce à une nouvelle technique inventée par les gros cartels sud -américains de trafic de drogue.«Elles dissimulaient cette cocaïne dans les rebords de leurs valises et sacs à main fabriqués spécialement par les cartels de la drogue pour la rendre indétectable. elle est placée en forme de plaques, recouvertes par un film qui leur permet d'échapper aux scanners», assure le commissaire Ghelab. «Nous avons d'ailleurs envoyé à nos labos ces films plastiques pour étudier leurs composants et savoir comment on pourra les détecter», poursuit-il en soutenant que ces passeuses n'avaient aucune complicité avérée en Algérie. «D'ailleurs, le but n'était pas de ramener la drogue à Alger mais de la faire transiter pour la faire passer en Europe», souligne-t-il. «Les routes classiques de la cocaïne vers l'Europe ont pratiquement été toutes coupées. Les gros cartels sont en train de se rabattre sur de nouvelles routes, notamment l'Afrique du Nord. Alger est donc pour eux juste une étape de transit», atteste-t-il avant d'expliquer pourquoi ce réseau a choisi des Tunisiennes.
    «Profitant de la naïveté de ces jeunes filles tunisiennes et la pauvreté dans laquelle elles baignent, ils les enrôlent dans cette sale besogne surtout qu'entre la Tunisie et le Brésil il n'y a pas de visa», rétorque-t-il non sans revenir sur les raisons du nombre important d'étapes que leur font faire leurs commanditaires avant d'arriver à la destination finale. «C'est pour éviter les soupçons quand elles arriveront en Europe. Les services de sécurité ne vont pas penser à la cocaïne, contrairement si elles venaient du Brésil où d'un autre pays d'Amérique latine», précise le commissaire Ghelab.
    Les hommes du contrôleur de police Noureddine Berrachedi, chef de sûreté de la wilaya d'Alger (SWA), viennent donc de frapper un gros coup. Mais ils ne comptent pas s'arrêter là! Ils veulent le gros poisson. Ils comptent de ce fait collaborer avec les instances internationales en leur fournissant les éléments en leur possession pour remonter à la source de ce réseau...

    l"expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    ça alors ! même les femmes s'y mettent , quel monde vivons-nous :22:
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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