HASSANE ZERROUKY-j huma
Depuis le début de l’année, quelques 101 islamistes armés ont été abattus par les forces de sécurité algérienne. Plus de 10 000 militaires déployés aux frontières libyenne et malienne.
Les habitants de la région de Médéa où se trouve le monastère de Tibhirine, n’en reviennent pas. Depuis la reddition en 1998 de Sid-Ali Benhadjar, émir dissident de l’ex-GIA (Groupe islamique armé), qui tient boutique aujourd’hui dans le centre-ville, les médéens pensaient en avoir fini avec le terrorisme islamiste. Mais l’opération militaire lancée, depuis le 9 juin, dans cet ex-fief montagneux et boisé du GIA durant les années 90, se soldant par la mort de 21 djihadistes, dont 14 pour la seule journée de dimanche dans la zone de Rouakech à quelques kms de la ville, les a rappelés à la réalité. Au total, depuis le début de l’année, selon un bilan provisoire, 101 islamistes armés ont été tués.
Selon un communiqué du ministère de la Défense algérien, outre la capture de quatre islamistes armés, les militaires algériens ont mis la main sur un impressionnant arsenal composé de 485 Kalachnikov, 723 grenades et 16 lance-roquettes de type RPG. Ce qui tend peut-être à indiquer que l’Aqmi (Qaida au Maghreb islamique) ou Daech, dont on dit qu’il tente de s’y implanter, avait sans doute l’intention de réactiver le djihadisme dans cette région située à 80 kms au sud d’Alger.
Une hypothèse plausible car le 21 mai dernier, dans la région d’Ain Turk, région de Bouira (Kabylie), pas loin des lieux où avait été enlevé et assassiné Hervé Gourdel en janvier 2015 par Jund al-Khilafa, groupe djiahiste ayant fait allégeance à Daech, dix djihadistes ont été tués par les forces algériennes. Parmi eux, Abbas Mohamed, 39 ans, alias “Abou Silah”, et Nedjar Belkacem, alias “Abou Farès”, 41 ans, deux émirs dissidents d’Aqmi.
Une chose est sûre, en raison surtout des situations libyenne et à un degré moindre malienne, les forces de sécurité algériennes sont sur les dents. Quelques 12 000 militaires ont été déployés aux frontières est et sud de l’Algérie. Les autorités algériennes tout comme d’ailleurs leurs homologues tunisiennes craignent qu’une intervention de l’Otan en Libye contre Daech n’entraîne un afflux de djihadistes vers l’Algérie et la Tunisie. En effet, depuis le début de l’année, plusieurs convois d’armes en provenance de Libye ont été interceptés par les forces algériennes.
Depuis le début de l’année, quelques 101 islamistes armés ont été abattus par les forces de sécurité algérienne. Plus de 10 000 militaires déployés aux frontières libyenne et malienne.
Les habitants de la région de Médéa où se trouve le monastère de Tibhirine, n’en reviennent pas. Depuis la reddition en 1998 de Sid-Ali Benhadjar, émir dissident de l’ex-GIA (Groupe islamique armé), qui tient boutique aujourd’hui dans le centre-ville, les médéens pensaient en avoir fini avec le terrorisme islamiste. Mais l’opération militaire lancée, depuis le 9 juin, dans cet ex-fief montagneux et boisé du GIA durant les années 90, se soldant par la mort de 21 djihadistes, dont 14 pour la seule journée de dimanche dans la zone de Rouakech à quelques kms de la ville, les a rappelés à la réalité. Au total, depuis le début de l’année, selon un bilan provisoire, 101 islamistes armés ont été tués.
Selon un communiqué du ministère de la Défense algérien, outre la capture de quatre islamistes armés, les militaires algériens ont mis la main sur un impressionnant arsenal composé de 485 Kalachnikov, 723 grenades et 16 lance-roquettes de type RPG. Ce qui tend peut-être à indiquer que l’Aqmi (Qaida au Maghreb islamique) ou Daech, dont on dit qu’il tente de s’y implanter, avait sans doute l’intention de réactiver le djihadisme dans cette région située à 80 kms au sud d’Alger.
Une hypothèse plausible car le 21 mai dernier, dans la région d’Ain Turk, région de Bouira (Kabylie), pas loin des lieux où avait été enlevé et assassiné Hervé Gourdel en janvier 2015 par Jund al-Khilafa, groupe djiahiste ayant fait allégeance à Daech, dix djihadistes ont été tués par les forces algériennes. Parmi eux, Abbas Mohamed, 39 ans, alias “Abou Silah”, et Nedjar Belkacem, alias “Abou Farès”, 41 ans, deux émirs dissidents d’Aqmi.
Une chose est sûre, en raison surtout des situations libyenne et à un degré moindre malienne, les forces de sécurité algériennes sont sur les dents. Quelques 12 000 militaires ont été déployés aux frontières est et sud de l’Algérie. Les autorités algériennes tout comme d’ailleurs leurs homologues tunisiennes craignent qu’une intervention de l’Otan en Libye contre Daech n’entraîne un afflux de djihadistes vers l’Algérie et la Tunisie. En effet, depuis le début de l’année, plusieurs convois d’armes en provenance de Libye ont été interceptés par les forces algériennes.
Commentaire