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Le conseil d’État égyptien, la plus haute juridiction administrative, a rejeté, mardi 21 juin, la rétrocession à Ryad de deux îles de la Mer rouge, annulant ainsi un traité signé entre les deux pays en avril.
L’accord, qui a provoqué une vague de protestation et d’arrestations en Égypte, a été signé en marge d’une visite au Caire du roi Salmane d’Arabie saoudite. L’accord prévoyait, outre la rétrocession de Tiran et Sanafir, la démarcation totale et définitive des frontières maritimes entre les deux pays.
Une situation gênante pour le gouvernement égyptien
Accueillie avec une explosion de joie selon la radio française RFI, la décision de justice « annule la signature du représentant du gouvernement » concernant ledit accord de démarcation frontalière. « Cette décision signifie que les deux territoires sont égyptiens », a souligné à l’AFP Khaled Ali, l’avocat qui avait porté l’affaire devant la justice.
Tiran et Sanafir, dont les superficies sont respectivement de 80 et 33 kilomètres carrés, sont inhabitées mais stratégiquement situées. Historiquement parlant, les autorités égyptiennes affirment que les deux îlots étaient juste sous protection égyptienne suite à une demande formulée en 1950 par le roi Abdelaziz Al-Saoud, fondateur du royaume wahhabite.
De leur côté, les opposants estiment qu’ils appartiennent à l’Égypte, accusant le pouvoir en place de les avoir bradés en échange d’un soutien politique et financier saoudien.
TSA 21 Juin 2016
L’accord, qui a provoqué une vague de protestation et d’arrestations en Égypte, a été signé en marge d’une visite au Caire du roi Salmane d’Arabie saoudite. L’accord prévoyait, outre la rétrocession de Tiran et Sanafir, la démarcation totale et définitive des frontières maritimes entre les deux pays.
Une situation gênante pour le gouvernement égyptien
Accueillie avec une explosion de joie selon la radio française RFI, la décision de justice « annule la signature du représentant du gouvernement » concernant ledit accord de démarcation frontalière. « Cette décision signifie que les deux territoires sont égyptiens », a souligné à l’AFP Khaled Ali, l’avocat qui avait porté l’affaire devant la justice.
Tiran et Sanafir, dont les superficies sont respectivement de 80 et 33 kilomètres carrés, sont inhabitées mais stratégiquement situées. Historiquement parlant, les autorités égyptiennes affirment que les deux îlots étaient juste sous protection égyptienne suite à une demande formulée en 1950 par le roi Abdelaziz Al-Saoud, fondateur du royaume wahhabite.
De leur côté, les opposants estiment qu’ils appartiennent à l’Égypte, accusant le pouvoir en place de les avoir bradés en échange d’un soutien politique et financier saoudien.
TSA 21 Juin 2016