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L'Algérie ne veut pas être partie prenante de la guerre entre chiites et wahabites

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  • L'Algérie ne veut pas être partie prenante de la guerre entre chiites et wahabites

    ALGER - L'Algérie ne veut pas être partie prenante de la guerre que se livrent les chiites et les wahabites, ni être le terrain de ce conflit, a affirmé mercredi, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa.

    "Nous avons un héritage très riche, nous ne voulons être ni partie prenante ni le terrain de ce conflit", a déclaré le ministre dans une interview au quotidien le Soir d'Algérie.

    "Nous disons officiellement aux Algériens que nous ne voulons pas être le terrain d'une guerre qui ne nous concerne pas. Nous ne sommes ni wahabites pour mériter une invasion chiite qui interpelle et exige repentance ni chiites pour mériter cette invasion wahhabite qui demande également repentance", a expliqué le ministre.

    M. Aissa a relevé l'existence d'un "travail chiite qui s'effectue en Algérie dans un contexte de guerre froide entre le chiisme et le wahhabisme".

    Il a souligné, à ce propos, que "les défenseurs de ces deux mouvances continuent à interpeller les jeunes et à les inciter à y adhérer et c'est pourquoi les services de sécurité font leur travail actuellement pour dresser la liste des personnes qui appartiennent à ces deux mouvances".

    Pour le ministre, "il ne s'agit pas de punir pour l'appartenance mais pour éviter la dérive", car, note-t-il, "ces dérives consistent à diviser les Algériens et affaiblir le maillage social de l'Algérie".

    S'adressant aux prédicateurs étrangers, aux sectes, aux radicaux et aux extrémistes, le ministre a soutenu que "l'Algérie a son propre héritage".

    A une question relative à l'invitation formulée par les autorités irakiennes pour que des Algériens effectuent le "pèlerinage chiite", le ministre a indiqué "avoir convenu d'une rencontre" avec l'ambassadeur irakien en Algérie et de cette rencontre "jaillira la lumière et des positions à adopter".

    A propos du démantèlement récemment de sectes chiites en Algérie, il a expliqué, que "lorsque nous évoquons le chiisme, il s'agit de prosélytisme".

    S'agissant de la secte ahmadite, il a indiqué que "le Ahmadisme est déjà présent en Algérie depuis les années 1970", relevant qu'aujourd'hui, "il a de plus en plus d'adhérents, il est aussi davantage organisé".

    Il a indiqué avoir "constaté que cette tendance a une interdépendance étrangère", expliquant que "les forces de sécurité ont réussi à démanteler une cellule, car elle a osé construire un siège, elle veut s'autoproclamer sans attendre les agréments nécessaires et sans fournir de documents prouvant son existence, ses adhérents, sa raison d'être et son appartenance".

    Insistant pour "un retour à l'Islam ancestral tel que pratiqué par nos aïeux", le ministre a évoqué "un financement occulte" à travers lequel il y a eu des tentatives de faire adhérer des jeunes algériens à des sectes.

    "Nous avons la certitude que l'intérêt et le financement occulte prend le dessus. C'est sur la base de ce financement que s'effectue d'ailleurs l'expansion de ces sectes", a ajouté le ministre.

    Pour ce qui est de la "roqia", interdite dans les mosquées et les écoles, le ministre a réaffirmé qu'elle "n'est pas homologable", car "ne constituant pas "une profession".


    APS
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    et elle a bien raison

    +100000000000000

    l'ennemi c'est le sionisme est rien d'autre

    Commentaire


    • #3
      A l'inverse donc du Maroc qui au bord de la banqueroute, a choisi son camp par besoin d'argent.
      __________________________
      En soutenant le Bahreïn, le Maroc prend ses distances avec l’Iran

      En apportant son soutien total au Bahreïn après que ce dernier a décidé de déchoir de sa nationalité un chef religieux chiite, le Maroc prouve qu’il est l’otage de la confrontation majeure entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, les deux théocraties sunnite et chiite du Golfe.

      Le 21 juin, Issa Qassem, principal dignitaire chiite de cet émirat, a été accusé par Manama d’encourager « le confessionnalisme et de servir des intérêts étrangers », en allusion à l’Iran. Ce dernier n’a pas tardé à répondre que l’agression contre l’ayatollah est « une ligne rouge qui, une fois franchie, va enflammer Bahreïn et toute la région ».
      (...).

      Le royaume se met encore une fois à dos le régime de Téhéran, avec lequel les relations ont pourtant commencé à se réchauffer depuis la nomination d’un ambassadeur iranien à Rabat. Mohamed Taqqi Mouayyad a pris ses fonctions en juin 2015 après six années d’un gel diplomatique provoqué par une déclaration de Téhéran qualifiant Bahreïn de « province iranienne ». Depuis, le régime des ayatollahs essaie de revenir en grâce auprès des autorités chérifiennes.


      Source: jeune afrique

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