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L’Algérie va ficher ses concitoyens chiites et wahabites

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  • L’Algérie va ficher ses concitoyens chiites et wahabites

    Les membres des courants wahabites et chiites seront recensés et fichés par les différents services de sécurité. C’est ce qu’a indiqué, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, dans un entretien paru mercredi sur les colonnes du quotidien «Le Soir d’Algérie». Celui-ci a tenu à préciser qu’il ne s’agit nullement de punition, mais il est question «d’éviter la dérive». Des dérives qui «consistent à diviser les Algériens et affaiblir le maillage social de l’Algérie», explique le ministre.

    «Nous disons officiellement aux Algériens que nous ne voulons pas être le terrain d’une guerre qui ne nous concerne pas. Nous ne sommes ni wahabites pour mériter une invasion chiite qui interpelle et exige repentance ni chiites pour mériter cette invasion wahhabite qui demande également repentance», a déclaré le Ministre. Ce dernier a ajouté également que «nous avons un héritage très riche, nous ne voulons être ni partie prenante ni le terrain de ce conflit». Dans cet entretien, Mohamed Aïssa est revenu sur le récent démantèlement de la secte religieuse «ahmadite» dans la région de Blida. Il indiquera que cette secte est présente en Algérie depuis les années 70. «Aujourd’hui, le ahmadisme a de plus en plus d’adhérents, il est aussi davantage organisé», a-t-il affirmé.

    La police est intervenue lorsque les responsables de cette secte ont voulu construire un siège alors qu’ils n’ont pas encore reçu les autorisations nécessaires. «Les forces de sécurité ont réussi à démanteler une cellule, car elle a osé construire un siège, elle veut s’autoproclamer sans attendre les agréments nécessaires et sans fournir de documents prouvant son existence, ses adhérents, sa raison d’être et son appartenance», conclut en dernier lieu Mohamed Aïssa.

    Elyas Nour
    *************
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    Voilà une démarche autoritaire qui montre qu'Alger est pire que Riyad ou Téhéran.

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    • #3
      c'est des methodes dictatoriales! l'etat n'a pas a s'occuper de qui pense quoi -il doit simplement supprimer toute aide et subvention au secteur religieux -ni sunnites ni chiites ni wahabites -on a pas besoin de ça ...quand ils devront mettre la main a la poche pour construire leurs mosquées et vendrent leurs bouquins dans une periode de crise ,ils reflechiront a deux fois avant de construire quoi que ce soit...chacun est libre de croire en ce qu'il veut a l'interieur de son foyer meme si ils croient a la television ou a internet.

      le maillage social ne doit pas se faire par les cheikhs mais par des travailleurs sociaux et des associations laiques!...ils avouent a demi mots que l'islam sert a tenir la societe.

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      • #4
        Voilà une démarche autoritaire qui montre qu'Alger est pire que Riyad ou Téhéran.
        non ce n'est pas d'autorité mais de prudence .
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          C'est de l'autoritarisme pur est simple, tu n'as pas à ficher les gens pour leurs convictions religieuses, morales, politique.

          non ce n'est pas d'autorité mais de prudence .
          Bush avait aussi détruit l'Irak par prudence...

          J'aime lire les interventions des voisins algériens qui sont souvent pleines de bienveillance démocratiques, éprises de liberté et pleine de principe moraux quand il s'agit des autres pays, mais qui disparaissent subitement quand il faut les rapporter à l'Algérie.
          Dernière modification par iridium, 23 juin 2016, 13h46.

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          • #6
            Voilà une démarche autoritaire qui montre qu'Alger est pire que Riyad ou Téhéran.
            je vais peut etre te surprendre , mais je suis à 200% daccord avec cette démarche , d'un point de vue interne , c'est le meilleur moyen de se premunir de clashs à venir , car le jour ou ca démarrera sérieusement au moyen orient , il n'y aura qu'a rafler tous ce beau monde , chiite et sunnites , les parquer quelques parts et leur filer des canifs et autres objets contondants pour régler leur désaccord de manière incivilisée .
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              Les chiites c'est plutôt facile à ficher ....mais les wahhabite, bon courage pour faire la distinction
              À mon avis d'ailleurs c'est plutôt le prosélytisme chiite qui est dans le viseur des autorités , l'Irak vient d'être rappelé à l'ordre par Alger il y a quelque jours pour ces tentatives de subversions sur le sol algérien

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              • #8
                Alger a décidé de se rapprocher de l'Iran donc bonne chance !

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                • #9
                  Envoyé par iridium
                  l’algérie va ficher ses concitoyens chiites et wahabites
                  voilà une démarche autoritaire qui montre qu'alger est pire que riyad ou téhéran.
                  Entretien

                  Dans un langage franc, le ministre des Affaires religieuses a accepté de répondre ici à des questions d'actualité brûlantes, révélant pour la première fois officiellement l'existence d'un travail de fond mené par des sectes étrangères liées à des officines étrangères pour un sabordage interne. Il nous apprend aussi que chiites et wahhabites se disputent le terrain en tentant de recruter un maximum de jeunes Algériens parmi lesquels certains succombent...

                  Le Soir d’Algérie : Vous avez récemment annoncé le démantèlement de sectes chiites et Ahmadite. Peut-on en savoir plus sur la question ?

                  Mohamed Aïssa : Il y a eu effectivement démantèlement d'une secte chiite. Lorsque nous évoquons le chiisme, il s'agit de prosélytisme. Concernant la secte Ahmadite, il s'agit de sectarisme. Le Ahmadisme est déjà présent en Algérie depuis les années 1970. Seulement aujourd'hui, il a de plus en plus d'adhérents, il est aussi davantage organisé. Nous avons constaté que cette tendance a une interdépendance étrangère.

                  Les forces de sécurité ont réussi à démanteler une cellule, car elle a osé construire un siège, elle veut s'autoproclamer sans attendre les agréments nécessaires et sans fournir de documents prouvant son existence, ses adhérents, sa raison d'être et son appartenance. Pour toutes ces raisons, les forces de sécurité ont procédé à la démolition de ce pseudo-siège et à l'interpellation des membres de cette cellule.

                  Nos services de sécurité ont également démantelé une autre cellule. Cette dernière agit sur les réseaux sociaux et prône l'athéisme. Ce n’est pas l'athéisme qui est effarouchant mais le fait qu'il s'agisse d'une organisation internationale qui rayonne sur le Moyen-Orient. J'ignore les raisons pour lesquelles cette mouvance projette en Algérie des idéaux qui sont développés ailleurs.

                  Elle relève de l'athéisme mais pour nous, il s'agit de blasphème car elle insulte le Tout-Puissant, le Prophète, tous les prophètes et les Livres Saints en usant de termes blasphématoires et touche à l'unité du pays et à l'unité sociale. C'est pourquoi ce réseau a été démantelé. Deux membres qui le géraient ont été présentés à la justice.

                  Vous avez également mis en garde l'opinion contre une tentative de division de l'Algérie. De quoi s'agit-il exactement et de qu'elle manière agissent ces parties incriminées ?

                  Depuis ledit printemps arabe, nous remarquons que certaines mouvances tentent de prendre pied en Algérie. Elles veulent substituer l'appartenance à l'islam par l'appartenance à la secte. Elles veulent substituer l'appartenance à l'Algérie par l'appartenance aux rites. Subitement, ces sectes et ces rites veulent nous imposer une appartenance étrangère car il y a une interdépendance.

                  Nous avons également remarqué que ces tendances, si multiples, si diversifiées, appartiennent à des officines étrangères. Elles ont des visées évidentes et nous les refusons. Ce constat n'est pas propre au ministère des Affaires religieuses mais il est également celui des forces de sécurité.

                  Il y a aussi un constat politique. Le discours du président de la République à ce sujet est très clair. Il appelle l'ensemble du peuple algérien à la vigilance contre toute tentative de division sur des bases sectaires. Nous interpellons, à notre tour, les Algériens sur la nécessité de renouer avec l'islam de nos valeurs, l'islam tel que nous l'avons pratiqué de tout temps. C'est pourquoi nous évoquons le retour à l'islam ancestral tel qu'il a été pratiqué par nos grands-parents et nos aïeux.

                  Tout ceci veut dire que ces groupes ont trouvé une oreille attentive en Algérie...

                  Ils ont trouvé une adhésion et nous avons la certitude que l'intérêt et le financement occulte prend le dessus. C'est sur la base de ce financement que s'effectue d'ailleurs l'expansion de ces sectes. Or, les Algériens croient dur comme fer qu'il n'y a pas d'autre prophète après Mohamed (QLSSL). Eux tentent de nous faire croire qu'il existe un autre prophète qu'ils bénissent. Nous voulons bien qu'il soit estimé mais le bénir aux dépens du Tout-Puissant et de son Prophète, c'est une autre question. Par ailleurs, nous savons pertinemment que ce courant a été banni dans le monde musulman car il a été soupçonné de faciliter le rapprochement avec l'entité sioniste.

                  Pourquoi de telles tentatives ont-elles lieu en ce moment, selon-vous ?

                  Ces tentatives interviennent car l'Algérie n'a pas succombé au principe du printemps arabe. Nous avons entendu et nous continuons à entendre des voix émanant d'outre-mer qui évoquent la nécessité d'un printemps maghrébin. Le printemps algérien est une priorité pour eux, une visée principale... C'est de cela qu'il s'agit. Or, l'Algérie a pu surmonter l'épreuve du terrorisme par l'unité du référent religieux, mais il y a une volonté de faire exploser ce référent. Le fait d'appartenir à un autre référentiel affaiblira les rangs. Il mènera vers un combat en rangs divisés, appauvrira le vocabulaire unitaire et sociétal.

                  Les autorités irakiennes ont, dernièrement, invité les Algériens à se rendre au pèlerinage chiite. De quelle manière avez-vous réagi à cet appel ?

                  Je suis au courant de cet appel, pour l'instant je ne veux pas le commenter. J'attends la visite de l'ambassadeur d'Irak à mon bureau.

                  Il a donc été convoqué ?

                  Il a été convenu de se rencontrer et de cette rencontre jaillira la lumière et des positions à adopter.

                  Il y a, à l'évidence, un travail chiite en Algérie...

                  Oui, il y a un travail chiite en Algérie. Il s'effectue dans un contexte de guerre froide entre le chiisme et la wahhabisme. Au nom des institutions algériennes, nous disons officiellement aux Algériens que nous ne voulons pas être le terrain d'une guerre qui ne nous concerne pas. Nous ne sommes ni wahhabites pour mériter une invasion chiite qui interpelle et exige repentance ni chiites pour mériter cette invasion wahhabite qui demande également repentance.

                  Nous avons un héritage très riche, nous ne voulons être ni partie prenante ni le terrain de ce conflit. Or, les défenseurs de ces deux mouvances continuent à interpeller les jeunes et à les inciter à y adhérer et c'est pourquoi les services de sécurité font leur travail actuellement pour dresser la liste des personnes qui appartiennent à ces deux mouvances. Sans punition, bien sûr, car il ne s'agit pas de punir pour l'appartenance mais pour éviter la dérive. Ces dérives consistent à diviser les Algériens et affaiblir le maillage social de l'Algérie en blasphémant.

                  Lors de votre passage au Sénat, vous avez également accusé certains pays, sans les nommer, de vouloir réislamiser l'Algérie. De quoi vouliez-vous parler exactement ?

                  Durant la période qui a précédé l'indépendance de l'Algérie, de gros efforts ont été consentis. Après l'indépendance, nous avons opté pour le socialisme mais certaines sphères considéraient cela comme un reniement de l'islamité de l'Algérie.

                  C'est pourquoi beaucoup de prêches, de livres et de livrets ont été publiés à l'époque (je parle des années allant de 1960 à 1980) pour dire que l'Algérie était devenue un pays païen car socialiste. Bien sûr, il s'agissait des effets de la guerre froide, nous la subissions de cette manière. Vous remarquez qu'il y a eu de grandes tentatives (je dirais même invasion) de réislamiser l'Algérie, notamment à travers la formation de jeunes dans des universités orientales, la volonté d'envoyer des prédicateurs pour, disaient-ils, faire renouer le pays avec son islam, pour le réislamiser.

                  Tout ce travail a laissé des séquelles, elles ont généré les années 1990 avec toute la subversion et le radicalisme violent que nous avons connu. Nous ne voulons plus revivre ces moments. Nous disons à ces prédicateurs étrangers, aux sectes, aux radicaux et aux extrémistes violents que nous avons notre propre héritage qui est la pratique de l'islam tel que nous l'avons hérité des conquérants, des souhabas et de leurs successeurs. Nous avons notre islam ancestral et, grâce à cela, nous immunisons nos enfants en leur disant qu'ils n'ont pas besoin d'aller s'abreuver ailleurs puisque la source fraîche et limpide est dans votre pays.

                  Récemment, vous avez interdit la rokia dans les mosquées et les écoles. Pourquoi une telle décision ?

                  J'ai interdit la profession de la rokia, la rémunération de la rokia dans les mosquées. Actuellement, en Algérie, il y a une volonté d'homologuer la rokia. C'est-à-dire le raki pourrait, selon ce concept, justifier, par exemple, des absences au travail en délivrant un document qui serait aussi remboursé par la Sécurité sociale . C'est cela que j'ai interdit. J'ai dit que la rokia ne pouvait être homologuée, ce n'est pas une profession.

                  En 2003, nous avions déjà interdit à nos imams de professer la rokia, ce n'est pas une profession, c'est une imploration, douaâ, cela se fait sans demander de contre-partie. Nous l'avons interdite dans les mosquées, les écoles coraniques et dans les logements d'astreinte. Cela a donné lieu à un autre phénomène, la rokia se fait maintenant ailleurs.

                  Ce qui est bizarre, c'est que certaines associations se sont fait agréées pour cet usage. Un représentant du peuple m'avait demandé d'œuvrer pour que cette rokia soit homologuée et reconnue en cas d’absence et de maladie et pour le remboursement. J'ai refusé. La rokia n'est pas homologable, elle ne relève que de la piété et de la sincérité de l'imam. Le patient peut d'ailleurs le faire lui-même.


                  lesoirdalgerie

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                  • #10
                    la meilleure solution pour supprimer le probleme religieux en algerie , c'est de virer tous les imams qui sont de veritables fonctionnaires -ils sont des milliers et touchent un salaire sans produire aucun materiel ni fruit ni legume ni industriel - ils passent leur temps a la mosquée a profiter de la climatisation -ce qui nous revient tres cher car l'etat finance tout -la construction des mosquées ,l'electricité ,l'eau ,le foncier et la clim l'ete ...il faut vraiment supprimer ce poste de depenses au moment ou des algeriens vont entrer de plein fouet dans la crise economique...si on les vire ,ils vont aller travailler les champs et arreter de rendre oisifs les algeriens.

                    en tout cas moi je suis contre les impots et taxes qui servent a financer ces gens improductifs-je prefere qu'on aide les agriculteurs et qu'on finance des formations.

                    si on arrete de les payer croyez moi ils auront pas le temps d'etre chiite wahabite ou je ne sais quoi d'autres.

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                    • #11
                      tu n'as pas à ficher les gens pour leurs convictions religieuses, morales, politique.
                      c'est pour maîtriser la situation en cas de conflit entre eux , c'est pourtant simple à comprendre sauf si tu veut des noises à l'Algérie
                      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                      (Paul Eluard)

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                      • #12
                        Bonne initiative , pour la sécurité de ce beau pays qu'est notre Algérie

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                        • #13
                          Et si les européens décident de ficher les musulmans par prudence, ce sera la même chose, hein ?

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                          • #14
                            Les mollahs amis circonstanciels d'Alger ne vont pas apprécier !!

                            Commentaire


                            • #15
                              Bonne initiative :

                              Prudence est mère de sûreté

                              Le Liban serve d exemple
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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