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jeudi 23 juin 2016 | Par Yacine Babouche |TSA
Le général à la retraite et ex-ministre de la Défense, Khaled Nezzar, a lancé, ce jeudi, un appel aux députés de l’APN pour ne pas voter en faveur de la loi portant devoir de réserve pour les généraux à la retraite , estimant que ce projet était « porteur d’une grave dérive liberticide ».
« Il n’y a aucune raison objective qui justifierait une telle infamie. Les militaires, conscients de leur responsabilité vis-à-vis de la Nation et du respect dû à la noble Armée nationale populaire, ne porteraient jamais atteinte ni à leur cohésion ni à leur unité », a affirmé Nezzar dans un entretien accordé au site Algérie Patriotique, propriété de son fils.
Selon l’ex-chef d’état-major, les initiateurs de ce projet de loi « veulent imposer le silence aux officiers retraités de l’Armée nationale populaire » et par conséquent « priver une frange de la société algérienne de son droit de s’exprimer et de participer au débat national sur les questions qui engagent l’avenir de la Nation ».
Khaled Nezzar s’est également attaqué à l’actuel chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, le qualifiant sans le nommer de « militaire fruste et mégalomane » chez qui « sommeille le diable de l’aventure ». Selon Nezzar, « le chef d’état-major de l’ANP a annihilé ce projet de loi avant même qu’il ait été conçu » lorsqu’il a « ouvertement engagé, à plusieurs reprises, l’institution militaire dans l’arène politique », créant ainsi « une grave contradiction qui ôte toute légitimité » au projet de loi.
Considérant que le projet de loi est « anticonstitutionnel et antidémocratique » ainsi que « scélérat nul et non avenu », l’ex-ministre de la Défense a estimé qu’il « serait malheureux et triste pour la République que les députés cautionnent ce texte qui, si par malheur il était voté, ferait des honorables élus du peuple qu’ils sont les garants d’une action machiavélique qui ne vise nullement à sauvegarder les intérêts de la Nation, mais à satisfaire les ambitions politiciennes démesurées et égoïstes de ses initiateurs ».
Khaled Nezzar conclut en lançant ce qui semble être à s’y méprendre un appel à la conscience des autres militaires encore en fonction à « éviter aux autorités militaires la tentation de faire irruption dans les fonctions politiques suprêmes » et à contenir des ambitions que Nezzar qualifie de « démesurées ».
Le général à la retraite et ex-ministre de la Défense, Khaled Nezzar, a lancé, ce jeudi, un appel aux députés de l’APN pour ne pas voter en faveur de la loi portant devoir de réserve pour les généraux à la retraite , estimant que ce projet était « porteur d’une grave dérive liberticide ».
« Il n’y a aucune raison objective qui justifierait une telle infamie. Les militaires, conscients de leur responsabilité vis-à-vis de la Nation et du respect dû à la noble Armée nationale populaire, ne porteraient jamais atteinte ni à leur cohésion ni à leur unité », a affirmé Nezzar dans un entretien accordé au site Algérie Patriotique, propriété de son fils.
Selon l’ex-chef d’état-major, les initiateurs de ce projet de loi « veulent imposer le silence aux officiers retraités de l’Armée nationale populaire » et par conséquent « priver une frange de la société algérienne de son droit de s’exprimer et de participer au débat national sur les questions qui engagent l’avenir de la Nation ».
Khaled Nezzar s’est également attaqué à l’actuel chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, le qualifiant sans le nommer de « militaire fruste et mégalomane » chez qui « sommeille le diable de l’aventure ». Selon Nezzar, « le chef d’état-major de l’ANP a annihilé ce projet de loi avant même qu’il ait été conçu » lorsqu’il a « ouvertement engagé, à plusieurs reprises, l’institution militaire dans l’arène politique », créant ainsi « une grave contradiction qui ôte toute légitimité » au projet de loi.
Considérant que le projet de loi est « anticonstitutionnel et antidémocratique » ainsi que « scélérat nul et non avenu », l’ex-ministre de la Défense a estimé qu’il « serait malheureux et triste pour la République que les députés cautionnent ce texte qui, si par malheur il était voté, ferait des honorables élus du peuple qu’ils sont les garants d’une action machiavélique qui ne vise nullement à sauvegarder les intérêts de la Nation, mais à satisfaire les ambitions politiciennes démesurées et égoïstes de ses initiateurs ».
Khaled Nezzar conclut en lançant ce qui semble être à s’y méprendre un appel à la conscience des autres militaires encore en fonction à « éviter aux autorités militaires la tentation de faire irruption dans les fonctions politiques suprêmes » et à contenir des ambitions que Nezzar qualifie de « démesurées ».