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Le centre cynégétique d’Alger vient de procéder à deux lâchers de perdrix et de chardonnerets.
L’initiative est, à priori, louable. Ces deux espèces sont sérieusement menacées de disparition. Le chardonneret qui est devenu si rare que pour espérer le voir, il faut se rendre sur les hauteurs de Tikjda et s’armer de patience dans ses recherches. Mais voilà, ces deux lâchers semblent avoir un autre objectif. En effet, si au niveau de ce centre, la sauvegarde des espèces menacées est nécessaire, elle s’envisage surtout du point de vue cynégétique : fournir aux amateurs de chasse le plaisir que procure ce sport.
Selon nos sources, certains de ces amateurs étaient là, au moment où avait eu lieu les lâchers de 40 perdrix à Tikjda. Quelqu’un ne s’était pas même vanté d’en avoir attrapée et apprécié la succulence de sa chair ? Il y a deux ans, lors d’un déplacement sur ce site de rêve, nous sommes tombés sur deux oiseleurs qui faisaient la chasse au chardonneret. Malgré la vigilance des gardes forestiers et des agents du parc national du Djurdjura qui veillent jalousement à la préservation des équilibres des écosystèmes, le braconnage existe et les textes qui répriment ce délit ne découragent pas toujours les braconniers. Encore une fois, l’initiative de ce centre est louable. Mais le fait qu’on lui accole un qualificatif aussi peu en rapport avec les préoccupations environnementales fausse un peu cette action. Celle-ci ne doit être sous-tendue que par un seul objectif : la protection des espèces en voie de disparition.
Nous aimerions que le personnel de ce centre change de slogan et consacre ses efforts exclusivement à cette tâche dont la noblesse n’échappe à personne. Beaucoup d’enjeux environnementaux nous font un devoir d’assistance vis-à-vis des êtres fragilisés par le changement brusque survenu dans leur milieu. Ces enjeux sont d’autant plus importants que, parfois, notre propre survie en dépend. Nous pensons aux abeilles notamment qui jouent un rôle prépondérant dans la pollinisation, ou encore à l’hyène rayée qui risque d’être vraiment rayée de la liste de la faune de notre région ?
Azzi Bey
La depeche de kabylie.
L’initiative est, à priori, louable. Ces deux espèces sont sérieusement menacées de disparition. Le chardonneret qui est devenu si rare que pour espérer le voir, il faut se rendre sur les hauteurs de Tikjda et s’armer de patience dans ses recherches. Mais voilà, ces deux lâchers semblent avoir un autre objectif. En effet, si au niveau de ce centre, la sauvegarde des espèces menacées est nécessaire, elle s’envisage surtout du point de vue cynégétique : fournir aux amateurs de chasse le plaisir que procure ce sport.
Selon nos sources, certains de ces amateurs étaient là, au moment où avait eu lieu les lâchers de 40 perdrix à Tikjda. Quelqu’un ne s’était pas même vanté d’en avoir attrapée et apprécié la succulence de sa chair ? Il y a deux ans, lors d’un déplacement sur ce site de rêve, nous sommes tombés sur deux oiseleurs qui faisaient la chasse au chardonneret. Malgré la vigilance des gardes forestiers et des agents du parc national du Djurdjura qui veillent jalousement à la préservation des équilibres des écosystèmes, le braconnage existe et les textes qui répriment ce délit ne découragent pas toujours les braconniers. Encore une fois, l’initiative de ce centre est louable. Mais le fait qu’on lui accole un qualificatif aussi peu en rapport avec les préoccupations environnementales fausse un peu cette action. Celle-ci ne doit être sous-tendue que par un seul objectif : la protection des espèces en voie de disparition.
Nous aimerions que le personnel de ce centre change de slogan et consacre ses efforts exclusivement à cette tâche dont la noblesse n’échappe à personne. Beaucoup d’enjeux environnementaux nous font un devoir d’assistance vis-à-vis des êtres fragilisés par le changement brusque survenu dans leur milieu. Ces enjeux sont d’autant plus importants que, parfois, notre propre survie en dépend. Nous pensons aux abeilles notamment qui jouent un rôle prépondérant dans la pollinisation, ou encore à l’hyène rayée qui risque d’être vraiment rayée de la liste de la faune de notre région ?
Azzi Bey
La depeche de kabylie.
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