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LA HAVANE, 23 juin (Xinhua) -- Le gouvernement colombien et le groupe rebelle des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont signé jeudi un accord de cessez-le-feu historique qui constitue un pas supplémentaire vers la fin d'une guerre civile qui dure depuis plus d'un demi-siècle.
Le président colombien Juan Manuel Santos et le commandant suprême des FARC Timoleon Jimenez ont présidé la cérémonie de signature à La Havane, à Cuba, en présence de plusieurs dignitaires mondiaux, dont des chefs d'Etat d'Amérique latine et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
"Aujourd'hui est un jour historique pour la Colombie, après plus de 50 années de tueries et d'affrontements", a déclaré M. Santos. "Cet accord représente la fin des FARC en tant que groupe armé", a-t-il ajouté.
L'accord comprend en effet la mise en place de mécanismes qui conduiront les FARC à déposer les armes et à se transformer en un mouvement ou un parti politique, même si le processus de désarmement ne commencera pas avant qu'un traité de paix définitif ne soit signé.
Le président cubain Raul Castro a salué cet accord comme une victoire pour la Colombie, une victoire qui renforce l'idée d'une Amérique latine pacifique.
L'accord est la conclusion de près de quatre ans de négociations à La Havane, dont le gouvernement a hébergé les pourparlers, et encouragé le gouvernement colombien et les rebelles à renoncer à la lutte armée pour adopter un règlement pacifique et démocratique de leurs différends.
Humberto de la Calle, chef de la délégation du gouvernement colombien, a signé au nom de son gouvernement, tandis que son homologue des FARC a signé au nom du groupe rebelle.
Juste avant la signature, les représentants de Cuba et de la Norvège, MM. Rodolfo Benitez et Dag Nylander, dont les pays ont joué le rôle de garants au cours des pourparlers de paix, ont décrit en détail les clauses de l'accord de cessez-le-feu.
Le président colombien Juan Manuel Santos et le commandant suprême des FARC Timoleon Jimenez ont présidé la cérémonie de signature à La Havane, à Cuba, en présence de plusieurs dignitaires mondiaux, dont des chefs d'Etat d'Amérique latine et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
"Aujourd'hui est un jour historique pour la Colombie, après plus de 50 années de tueries et d'affrontements", a déclaré M. Santos. "Cet accord représente la fin des FARC en tant que groupe armé", a-t-il ajouté.
L'accord comprend en effet la mise en place de mécanismes qui conduiront les FARC à déposer les armes et à se transformer en un mouvement ou un parti politique, même si le processus de désarmement ne commencera pas avant qu'un traité de paix définitif ne soit signé.
Le président cubain Raul Castro a salué cet accord comme une victoire pour la Colombie, une victoire qui renforce l'idée d'une Amérique latine pacifique.
L'accord est la conclusion de près de quatre ans de négociations à La Havane, dont le gouvernement a hébergé les pourparlers, et encouragé le gouvernement colombien et les rebelles à renoncer à la lutte armée pour adopter un règlement pacifique et démocratique de leurs différends.
Humberto de la Calle, chef de la délégation du gouvernement colombien, a signé au nom de son gouvernement, tandis que son homologue des FARC a signé au nom du groupe rebelle.
Juste avant la signature, les représentants de Cuba et de la Norvège, MM. Rodolfo Benitez et Dag Nylander, dont les pays ont joué le rôle de garants au cours des pourparlers de paix, ont décrit en détail les clauses de l'accord de cessez-le-feu.