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MAROC: La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme sur le risque de faillite des entreprises

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  • MAROC: La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme sur le risque de faillite des entreprises

    La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme sur le risque de faillite des entreprises publiques stratégiques

    RABAT, 23 juin (Xinhua) -- Un nouveau rapport de la Cour des comptes du Maroc a tiré la sonnette d'alarme concernant le risque de faillite qui guette des entreprises publiques stratégiques.

    Le rapport pointe l'accumulation des dettes et le déficit budgétaire qui menacent la survie de ces entreprises. La Cour des comptes affirme que la majorité des entreprises et des établissements publics (EEP) ne génère pas de bénéfices ou de dividendes pour le Trésor public. Le niveau d'endettement des EEP inquiète particulièrement la Cour des comptes avec le risque de voir l'Etat supporter le remboursement en cas de défaillance.

    La Cour appelle clairement à la liquidation ou la dissolution des entreprises publiques sans valeur ajoutée alors que d'autres devraient être gérées avec le privé. La Cour des comptes évoque ainsi la situation de l'Office marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l'Office marocain des chemins de fer (ONCF), la Royal Air Maroc et les Autoroutes du Maroc, ainsi que la Holding d'aménagement Al Omrane.

    Le rapport note que depuis le début de la décennie 2010, le secteur des EEP a commencé à manifester des signes d'essoufflement comme en témoignent le tassement des investissements réalisés, l'envolée de l'endettement et l'augmentation des transferts des ressources publiques de l'Etat vers les EEP.

    Même si le secteur a fait l'objet de plusieurs réformes et a enregistré de réels succès, les problématiques liées à son dimensionnement, à son pilotage stratégique, à ses relations avec l’État et à sa gouvernance demeurent d'actualité. Selon la cour des comptes du Maroc, le rôle de l'Etat-actionnaire n'est pas suffisamment visible.

    Censé incarner ce rôle, le ministère marocain de l'Economie et des Finances ne s'est pas encore doté d'une structure de veille et de pilotage visant à accompagner les EEP dans la mise en oeuvre de leurs stratégies, à améliorer leurs performances et à les hisser à un niveau d'organisation et de contrôle interne leur permettant de migrer vers un management axé sur les résultats et la performance, constate le rapport.

    Quant au rôle de l'Etat-stratège, il reste insuffisamment défini. Le pilotage stratégique par les ministères à compétence sectorielle n'est pas juridiquement encadré. Les pratiques continuent à varier d'un Département à l'autre, en fonction de la culture du ministère, du savoir-faire des responsables en place et de l'intérêt qu'ils portent à tel ou tel EEP.

    Pour éviter la dispersion des efforts sur une multitude d'entités disparates, il faudrait procéder, recommande la Cour des Comptes, à une analyse du schéma organisationnel afin de concentrer l'action de l'Etat sur un nombre optimal de groupes publics. Pour le redimensionnement du portefeuille public, des études doivent être menées pour identifier les modalités d'optimisation à adopter : fusion, regroupement, retrait, cession, liquidation.

    Pour une meilleure gouvernance des groupes publics, il serait nécessaire que les décisions de création de filiales ou de prises de participations financières soient examinées par l'organe délibérant de l'entreprise mère, avant de les soumettre au ministère de l'Economie et des Finances. L'organe de gouvernance devra notamment s'assurer que l'opération cadre avec sa stratégie d'intervention et avec l'objectif d'optimisation de son propre portefeuille.

    Par ailleurs, la Cour des comptes du Maroc recommande d'apurer les arriérés de paiement des EEP vis-à-vis du secteur privé car ils risquent de mettre en péril la survie du tissu économique national formé essentiellement de PME et de TPE.

    De plus, la solvabilité et la crédibilité des établissements et entreprises publics devraient constituer une préoccupation essentielle et constante dans la surveillance du portefeuille public, souligne la même source, ajoutant que l'Etat se devrait d'exécuter les engagements qu'il a souscrits dans les contrats-programmes ou conventions avec les EEP, notamment en matière de déblocage des dotations budgétaires, d'apports en capital, de subventions ou de tout autre concours financier.

    Quant aux contraintes et sujétions imposées par l'Etat aux entreprises publiques, elles devraient être compensées ou prises en charge par le budget général de l'Etat, préconise la Cour des Comptes du Maroc.

  • #2
    au moins la cour des comptes est là pour un peux faire bouger les choses et dire au public ce que valent ces boites étatiques et surtout leurs gestion calamiteuse...

    le contribuable en a marre d'injecter de l'argent dans des boites tenues par des fils à papa qui s'en foutent de tout....

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    • #3
      • Un nouveau rapport de la Cour des comptes du Maroc a tiré la sonnette d'alarme concernant le risque de faillite qui guette des entreprises publiques stratégiques.

      • La Cour des comptes affirme que la majorité des entreprises et des établissements publics (EEP) ne génère pas de bénéfices ou de dividendes pour le Trésor public.

      • Le niveau d'endettement des EEP inquiète particulièrement la Cour des comptes avec le risque de voir l'Etat supporter le remboursement en cas de défaillance.
      Les mauvaises nouvelles s'amoncellent !

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      • #4
        Mort de rire ! Il est vrai qu'ailleurs les entreprises publiques se portent super bien et génèrent des bénéfices !

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        • #5
          En somme, il n'y a que les sociétés du Roi qui carburent.

          Des cas à problème:

          ■ Situation financière fragile à l’ONEE
          Malgré les efforts consentis par le management dans le cadre du contrat-programme qui lie l’ONEE à l’Etat, la situation financière de l’électricien national demeure fragile. A fin 2015, l’Office a enregistré une perte de 2,3 milliards de dirhams et ses dettes de financement se sont établies à 56,8 milliards de DH et ce, sans compter 20 milliards de dirhams au titre des engagements de sa caisse interne de retraite. Ses charges financières sont à 2,7 milliards de dirhams et sa trésorerie négative de 4,8 milliards de dirhams. Les dettes de financement représentent 330% de ses capitaux propres et assimilés.

          ■ L’ONCF n’est pas mieux
          L’ONCF connaît une situation financière fragile, selon la Cour des comptes. Son résultat net est structurellement déficitaire. Sur la période de 2010 à 2015, il a enregistré un résultat net cumulé déficitaire de 252 millions de dirhams, sa trésorerie a été négative de 2,5 milliards de dirhams et les dettes de financement représentent 88% de ses fonds propres. Par ailleurs, la prochaine exploitation de la ligne LGV Tanger-Casablanca, dont le seuil de rentabilité ne sera atteint à long terme, risque de creuser le déficit d’exploitation de cette entreprise.

          ■ ADM: Un business modèle à revoir
          Autoroute du Maroc affiche une structure financière structurellement déséquilibrée. Cela est dû à la nature du montage financier des projets qu’elle réalise et de l’exploitation de nouveaux tronçons d’autoroutes moins rentables. C’est ce qui explique les résultats constamment déficitaires. En tout cas, ses dettes de financement représentent près de 500% de ses fonds propres. «Pour plus de lisibilité, le business model de cette entreprise publique importante devrait faire l’objet d’un audit stratégique et institutionnel approfondi», recommande le rapport.

          ■ La viabilité d’Al Omrane en jeu
          Depuis 2010, cette entreprise enregistre une stagnation dans tous ses agrégats. Sa structure financière se caractérise par un niveau élevé des stocks des produits finis qui ont atteint, à fin 2015, environ 15 milliards de dirhams. Ce qui représente l’équivalent de trois années de son chiffre d’affaires. «C’est le signe d’une rotation très lente des actifs qui présentent un risque quant à la viabilité économique et financière du groupe», note la Cour des comptes. Pour elle, le business model de cette entreprise publique devrait être redéfini dans le sens de la réalisation des projets pilotés par l’Etat en matière d’éradication de l’habitat insalubre et la restructuration urbaine.

          ■ Tramways: Le nécessaire pilotage financier
          La STRS à Rabat-Salé et Casa Transport à Casablanca enregistrent des déficits structurels qui ont atteint des montants cumulés importants. Elles sont en déficit depuis leur démarrage en 2010. «Par conséquent, elles devraient faire l’objet d’un suivi et d’un pilotage financier rapproché», recommande la Cour des comptes.

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          • #6
            La surprise aurait été d'apprendre que des sociétés publiques sont bien gérés !!

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            • #7
              Ailleurs, pas très loin du Maroc, les entreprises publiques sont un véritable gouffre financier. Un puits sans fond. Et il n'y a même pas une Cours des comptes pour tirer la sonnettes d'alarme.

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              • #8
                Ces entreprises étatiques ont presque toutes des directeurs fassis pistonnés par le palais, le contribuable paye pour que quelques fassis pistonnés (de vrais ratés) s'en mettent plein les poches. Dans la nouvelle constitution, les directeurs de ces entreprises "stratégiques" sont nommés dans le conseil ministériel présidé par le roi, donc effectivement c'est toujours M6 qui désigne. Jettou et son organe sont des outils du palais, on dirait que le palais va restructurer ou privatiser en partie ces entreprises, meme al azami il a parlé récemment de privatiser certaines entreprises pour payer la dette de l'état.

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                • #9
                  Outre mur, si un haut fonctionnaire ose tirer la sonnette d'alarme, non seulement il est limoge, mais on lui mets sur le dos la responsabilite de tous les problemes economiques du pays !

                  Du coup, ca calme les autres !

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                  • #10
                    on dirait que le palais va restructurer ou privatiser en partie ces entreprises

                    Plus que " on dirait" , dans un pays où même certains services municipaux sont privatisés ( casa) ....il est clair que toutes ces sociétés seront vendus au souk un jour prochain

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                    • #11
                      Le réseau des familles fassis, c'est l'un des outils clés qui ont permis à la france de maîtriser le maroc durant et après protectorat. Quand le général francais et son armée sont entrés à fes pour aider le sultan à mater bouhmara et au mm temps imposer le protectorat, les familles fassis ont levés les drapeaux francais à fes depuis leurs maisons, la france leur a permit de garder leur business, beaucoup d'entre eux commerçaient avec l'europe et envoyaient leurs enfants étudier en europe durant le protectorat, ce qui été strictement interdit au marocains indigènes.

                      Ces familles fassis ensuite regroupés dans des brigades du parti istiqlal ont tués et torturés des membres de l'armée de libération nationale (qui été constituée en bonne partie de rifains du grand rif, et étaient en relation directe avec abdelkrim al khatabi), ils ont liquidés par exemple abass lemssadi et ont massacrés beaucoup d'autres. En gros, les héritiers de abdelkrim allaient dominer le jeux au maroc, ca aurait mis le pays sur les rails loin de l'influence francaise et la mainmise de l'ancien colon, les fassis poussés par la france et fort probablement avec implication de Hassan 2 ont affaiblis l'ALN et la france lui a donnée le coup de grâce à écouvillon au sahara. Directement après, Hassan 2 a instauré les Far (forces royales marocaines) dans laquelle il y avaient des collabos francais comme dirigeants et le reste de l'ALN.

                      L'ALN aurait surement devenue la nouvelle armée marocaine, dominée par des rifains qui suivent l'héritage de abdel krim, mais la france, Hassane 2 et les fassis l'ont liquidés et ont instaurés une armée à la solde à la place.

                      Cette partie de l'histoire marocaine est totalement éclipsée dans les manuels scolaires, on en parle pas, on en a pas parlé aussi dans l'instance d'équité et réconciliation, c'était l'unique étape qui été totalement éclipsée. Car le palais, et fassis, ne veulent que les marocains comprennent cette partie de l'histoire car ils le regarderont comme traîtres.

                      Ensuite les rejetons fassis se sont partager les gouvernements, le pouvoir etc, ils se sont engraissés à fond et ils sont très riches de nos jours et maintiennent une bonne partie de l'économie marocaine, et sont influent ds l'administration aussi. La france a aidée dans ce sens, il y a une cellule de l’Élysée qui s'occupe des éx colonies francaises en afrique, les fils de collabos et fassis marocains ont eu de grandes diplômés francais (d'univ francaises et de grandes écoles). Il faut noter le décalage entre le diplôme qu'ils ont en général et leur niveau intellectuel et la manière par laquelle ils conduisent les entreprises marocaines en faillite. En gros, si un fils de fassi est bon élément et a un bon QI, la france la laisse évoluer dans le système et obtiendra un bon diplôme. Mais, même s'il est con et a un mauvais QI, cette cellule francaise active son réseau pour que ce con obtient un grand diplôme de l'X ou des Mines, il revient au pays directement après et enchaîne dans les grands postes de l'état, les anciens indigènes ne peuvent protester car le con fassi est armé d'un excellent diplôme que personne ne pourra contester la valeur.

                      On n'est pas sous développés par hasard, il y a eu tout un système et un mécanisme qui nous maintenait à la traîne, et il est encore hyper actif jusqu'a nos jours.

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                      • #12
                        En plus d'être au bord de la faillite, elles coutent cher au trésor

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                        • #13
                          • Les établissements en passe de devenir des fardeaux pour le Trésor
                          • Près de 160 milliards de DH engloutis sur quatre ans


                          Durant la période 2010-2014, le solde des transferts réciproques entre l’Etat et les EEP, dégage une balance structurellement déficitaire pour le Trésor. Au total, le montant servi s’est élevé à 105,9 milliards de DH dont 65,3% sur le budget général et le reste sur les comptes spéciaux du Trésor
                          Les établissements et entreprises publics (EEP) battent de l’aile. Certains d’entre eux deviennent de véritables gouffres pour le budget de l’Etat. Le rapport de la Cour des comptes est on ne plus alarmant.
                          Les devises ne sont pas en reste avec un endettement de 254 milliards de DH. Garantis par l'état bien sûr.

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