(Agence Ecofin) - L’Etat angolais est à court de réserves de change pour payer la facture de ses importations parce que la société publique en charge du pétrole n’a pas contribué à renflouer les caisses publiques depuis janvier 2016. Tels sont des propos tenus mercredi par José Eduardo dos Santos (photo), le président du premier pays producteur de pétrole brut en Afrique.
Il faut souligner que le pays, qui est presqu’entièrement dépendant de l’or noir, importe beaucoup plus qu’il n’exporte. « Notre pays vit pratiquement sur les importations de denrées alimentaires, de matières premières, de produits manufacturés pour l'industrie, l'agriculture, la construction et autres », a-t-il déclaré en présence des ministres et de certains hauts cadres de l’administration. Le pétrole représente à lui seul 40% du PIB angolais, 95% des recettes en devises et plus de 90% du total des exportations.
La contribution de la Sonangol, dirigée depuis début juin par sa fille Isabel, représentaient il y a peu 60% des recettes totales du gouvernement mais la firme a arrêté de verser ses redevances après la chute des prix du pétrole. Une situation qui a conduit à des problèmes de flux de trésorerie au niveau de l’Etat qui envisage désormais sérieusement d’enclencher la diversification de son économie. «Par-dessus tout, nous avons besoin de miser sur d’autres produits à exporter, outre le pétrole. Et cela s’avère être une tâche stratégique», a-t-il dit.
La pénurie de devises a conduit récemment à la naissance d’un marché noir florissant, s’est désolé un officiel. L’Angola a mis en place un certain nombre de mesures pour contrôler les flux qui sortent du pays, en l’occurrence la réduction du montant des devises que les voyageurs sont autorisés à transporter à l’étranger. Le pays a récemment sollicité l’aide du FMI pour l’aider à sortir de cette situation qui risque de conduire à une implosion sociale.
Olivier de Souza
Il faut souligner que le pays, qui est presqu’entièrement dépendant de l’or noir, importe beaucoup plus qu’il n’exporte. « Notre pays vit pratiquement sur les importations de denrées alimentaires, de matières premières, de produits manufacturés pour l'industrie, l'agriculture, la construction et autres », a-t-il déclaré en présence des ministres et de certains hauts cadres de l’administration. Le pétrole représente à lui seul 40% du PIB angolais, 95% des recettes en devises et plus de 90% du total des exportations.
La contribution de la Sonangol, dirigée depuis début juin par sa fille Isabel, représentaient il y a peu 60% des recettes totales du gouvernement mais la firme a arrêté de verser ses redevances après la chute des prix du pétrole. Une situation qui a conduit à des problèmes de flux de trésorerie au niveau de l’Etat qui envisage désormais sérieusement d’enclencher la diversification de son économie. «Par-dessus tout, nous avons besoin de miser sur d’autres produits à exporter, outre le pétrole. Et cela s’avère être une tâche stratégique», a-t-il dit.
La pénurie de devises a conduit récemment à la naissance d’un marché noir florissant, s’est désolé un officiel. L’Angola a mis en place un certain nombre de mesures pour contrôler les flux qui sortent du pays, en l’occurrence la réduction du montant des devises que les voyageurs sont autorisés à transporter à l’étranger. Le pays a récemment sollicité l’aide du FMI pour l’aider à sortir de cette situation qui risque de conduire à une implosion sociale.
Olivier de Souza
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