Pour la première fois, la Fédération algérienne de football (FAF) reconnaît la difficulté de recruter un nouveau sélectionneur national.
En effet, dans ce même communiqué, la FAF a indiqué qu’aucun entraîneur de très haut niveau n’a été recruté à ce jour, réfutant par là tous les noms et toutes les pistes qui ont circulé depuis le départ de Christian Gourcuff. Le communiqué rajoute deux autres éléments importants liés l’un à l’autre : l’objectif assigné au futur sélectionneur et les résultats du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Pour le premier, la FAF met la barre très haut : une demi-finale à la prochaine CAN-2017 qui aura lieu au Gabon pour laquelle les Verts sont déjà qualifiés, et une qualification pour le prochain Mondial en Russie. Le deuxième élément est désormais connu, puisque les coéquipiers de Fawzi Ghoulam auront à affronter le Cameroun, le Nigeria et la Zambie pour atteindre ce second objectif. La composante donc de ce groupe B des éliminatoires de la Coupe du monde (zone Afrique) devrait orienter également le choix du sélectionneur, si l’on comprend bien le contenu du communiqué du bureau fédéral. La présence de ces trois équipes a son importance, comme l’a rappelé hier le directeur technique national (DTN) Toufik Korichi qui a affirmé que même si la Fédération n’a pas annoncé le nom de celui qui prendra en main les Verts, ce dossier est bien avancé car, selon lui, le président l’a bien maturé depuis longtemps. Pour Korichi, Raouraoua n’a pas attendu le lendemain du tirage au sort pour commencer à chercher «l’oiseau rare» qui conduira l’équipe nationale lors de ses prochaines échéances. Toutefois, la sortie pour la moins surprenante de la FAF concernant l’aspect financier pose la question de l’autonomie et de l’embellie de la trésorerie de cette instance. Dans un passé très récent, la Fédération refusait même la subvention des pouvoirs publics d’un montant de 400 MDA et affichait son aisance financière à travers tous les contrats de sponsoring et autres sources de financement qui alimentaient ses caisses. Pourquoi alors cette annonce «d’excessivement cher» pour les techniciens de très haut niveau ? La FAF a-t-elle pénétré le cercle des grosses cylindrées sans connaître vraiment le niveau d’émargement des techniciens de très haut niveau ? Ce qui est étonnant de la part de Mohamed Raouraoua dont l’expérience et les connaissances lui permettent une bonne maîtrise du sujet. Ou bien est-ce un appel de la Fédération aux pouvoirs public pour lui venir en appoint, s’agissant d’un projet qui dépasse le simple cadre sportif. Dans une de ses déclarations, en début d’année, Raouraoua avait indiqué qu’une qualification pour une Coupe du monde devenait plus qu’une obligation car il y va, non seulement de l’image du pays et de sa notoriété, mais surtout de la pérennité économique de la Fédération. Il citera même la Fédération tunisienne qui, depuis que les Aigles de Carthage, ne fréquent plus les phases finales de Coupe du monde, vit une véritable crise financière. C’est ce que redoute Raouraoua et veut le faire sentir aux plus hautes autorités de l’Etat.
A. Salah-Bey infosoir-
En effet, dans ce même communiqué, la FAF a indiqué qu’aucun entraîneur de très haut niveau n’a été recruté à ce jour, réfutant par là tous les noms et toutes les pistes qui ont circulé depuis le départ de Christian Gourcuff. Le communiqué rajoute deux autres éléments importants liés l’un à l’autre : l’objectif assigné au futur sélectionneur et les résultats du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Pour le premier, la FAF met la barre très haut : une demi-finale à la prochaine CAN-2017 qui aura lieu au Gabon pour laquelle les Verts sont déjà qualifiés, et une qualification pour le prochain Mondial en Russie. Le deuxième élément est désormais connu, puisque les coéquipiers de Fawzi Ghoulam auront à affronter le Cameroun, le Nigeria et la Zambie pour atteindre ce second objectif. La composante donc de ce groupe B des éliminatoires de la Coupe du monde (zone Afrique) devrait orienter également le choix du sélectionneur, si l’on comprend bien le contenu du communiqué du bureau fédéral. La présence de ces trois équipes a son importance, comme l’a rappelé hier le directeur technique national (DTN) Toufik Korichi qui a affirmé que même si la Fédération n’a pas annoncé le nom de celui qui prendra en main les Verts, ce dossier est bien avancé car, selon lui, le président l’a bien maturé depuis longtemps. Pour Korichi, Raouraoua n’a pas attendu le lendemain du tirage au sort pour commencer à chercher «l’oiseau rare» qui conduira l’équipe nationale lors de ses prochaines échéances. Toutefois, la sortie pour la moins surprenante de la FAF concernant l’aspect financier pose la question de l’autonomie et de l’embellie de la trésorerie de cette instance. Dans un passé très récent, la Fédération refusait même la subvention des pouvoirs publics d’un montant de 400 MDA et affichait son aisance financière à travers tous les contrats de sponsoring et autres sources de financement qui alimentaient ses caisses. Pourquoi alors cette annonce «d’excessivement cher» pour les techniciens de très haut niveau ? La FAF a-t-elle pénétré le cercle des grosses cylindrées sans connaître vraiment le niveau d’émargement des techniciens de très haut niveau ? Ce qui est étonnant de la part de Mohamed Raouraoua dont l’expérience et les connaissances lui permettent une bonne maîtrise du sujet. Ou bien est-ce un appel de la Fédération aux pouvoirs public pour lui venir en appoint, s’agissant d’un projet qui dépasse le simple cadre sportif. Dans une de ses déclarations, en début d’année, Raouraoua avait indiqué qu’une qualification pour une Coupe du monde devenait plus qu’une obligation car il y va, non seulement de l’image du pays et de sa notoriété, mais surtout de la pérennité économique de la Fédération. Il citera même la Fédération tunisienne qui, depuis que les Aigles de Carthage, ne fréquent plus les phases finales de Coupe du monde, vit une véritable crise financière. C’est ce que redoute Raouraoua et veut le faire sentir aux plus hautes autorités de l’Etat.
A. Salah-Bey infosoir-
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