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Les Amrouche

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  • Les Amrouche

    Une anecdote futile mais intéressante pourtant. En effet, Aït Hamouda alias Amirouche n'était que le pseudonyme d'un guérilléro. Je l'ignorais.


    Mais alors quid de Miloud Amrouche?
    ____________________


    Ce nom prestigieux était l’un des plus réputés de la Grande Kabylie, avec le village d’Ighil Ali qui abritait la grande tribu des Amrouche, à tel point que le grand résistant et grand stratège de la Wilaya III, Aït Hamouda, dit Amirouche l’a pris comme pseudonyme et comme nom de guerre.

    L’initiative du ministère de la Culture de restaurer la maison où sont nés Jean et Taos Amrouche est une excellente idée dans la mesure où ces deux grands personnages ont été ballottés par l’Histoire. Surtout par l’histoire coloniale qui a voulu convertir un certain nombre d’Algériens au catholicisme. Cela a été le cas de la famille Amrouche et Jean et Taos n’y étaient pour rien car ils étaient de très jeunes enfants quand leurs parents se sont convertis. Mais très vite devant l’hostilité des habitants du village d’Ighil Ali, la tribu des Amrouche s’exila en Tunisie. À Tunis, plus exactement.

    L’exil et la nostalgie du pays natal ont forgé le caractère artistique de Jean et de sa sœur. Très vite, ils se sont retrouvés à Paris où ils se sont épanouis dans un milieu artistique de très haut niveau. Jean Amrouche est surtout un très grand poète et peu de gens le savent, hélas ! Taos, tout le monde le sait, a été une diva du chant profond kabyle (A cappella). Ils ont été, en quelque sorte, les ambassadeurs de cette culture berbère qui fit connaître l’art algérien au cours d’une période qui a coïncidé avec le début de la guerre d’Algérie.

    Très vite le frère aîné et la sœur cadette se sont engouffrés dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Et Jean Amrouche, ami de De Gaulle, s’est battu comme un lion pour convaincre le Général de la nécessité de l’indépendance de notre pays. Jean a joué, dans les coulisses, un rôle prépondérant pour la libération de son pays. Et avec la restauration de la maison d’Ighil Ali, justice a été rendue à deux Algériens authentiques et talentueux et qu’on avait quelque peu ignorés.

    Cette initiative va peut-être ouvrir la voie pour la reconnaissance d’un certain nombre de résistants algériens de confession chrétienne ou juive, tel que Fernand Iveton, Henri Maillot, Jean Sénac, Jean de Maisonseul, Pierre Chaulet, William Sportisse, Annie Steiner, l’Abbé Scotto, plusieurs membres de la famille Timsit dont le paterfamilias était le Rabbin de la Synagogue de Djamaa Lihoud et compagnon de route du FLN, pendant la guerre de libération.
    Et tant et tant d’autres !

    Source: TSA par Rachid Boudjedra

  • #2
    Cette initiative va peut-être ouvrir la voie pour la reconnaissance d’un certain nombre de résistants algériens de confession chrétienne ou juive, tel que Fernand Iveton, Henri Maillot, Jean Sénac, Jean de Maisonseul, Pierre Chaulet, William Sportisse, Annie Steiner, l’Abbé Scotto, plusieurs membres de la famille Timsit dont le paterfamilias était le Rabbin de la Synagogue de Djamaa Lihoud et compagnon de route du FLN, pendant la guerre de libération.
    Et tant et tant d’autres !
    Tant d'autres dont on ne citera pas les noms sous peine de donner de l'urticaire à quelques uns ....
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Cette initiative va peut-être ouvrir la voie pour la reconnaissance d’un certain nombre de résistants algériens de confession chrétienne ou juive......
      Ha bon, avant ils n'étaient pas reconnus alors ?
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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      • #4
        Azul Doc

        Ha bon, avant ils n'étaient pas reconnus alors ?
        Reconnus ou connus, la plupart des algériens ne connaissent pas Frantz Fanon; si on leur dit qu'en plus il était noir, pas certaine qu'ils le croient. Pareil pour Irving Wall ou les Black panthers.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Azul zwina

          Il va falloir patienter encore un peu , du moins jusqu’à extinction de cette espèce qui a tout accaparé, le passé, le présent et sur un autre registre hypothéqué l'avenir du pays entier
          أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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          • #6
            Doc

            C'est clair, il est incompréhensible que l'on cite continuellement la Casbah mais jamais Hussein Dey qui pourtant mérite amplement le statut de fief historique de la Révolution. Leger s'était aventuré à la Casbah sans que quiconque ne le reconnaisse, il ne l'a pas fait à El Harrach.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              K A S D I Merbah - Le nom de famille est en réalité: Khalef - Il y a Ben Aknoun une structure éducative qui porte le nom du martyr Mustpha Khalef

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              • #8
                Zwina dixit: " C'est clair, il est incompréhensible que l'on cite continuellement la Casbah mais jamais Hussein Dey qui pourtant mérite amplement le statut de fief historique de la Révolution."

                C'est en raison du ghetto de Varsovie par l'armée naziste allemande qu'il a été conféré à la Casbah une densité historique.

                Mais le comble des combles est le fait que Krim Belkacem résidait (aussi) secrètement à la Kasbah à l'époque ( "La Bataille d'Ager") et, contrairement à nombreux autres, lui se sortira de la "souricière" tendue par l'occupant français.

                L'armée française peut s'en mordre les doigts éternellement de sa méprise sinon que-certainement- le conflit algérien aurait connu un autre sort (du genre marocain ou tunisien) avec la capture de Krim Belkacem.

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                • #9
                  Mais le comble des combles est le fait que Krim Belkacem résidait (aussi) secrètement à la Kasbah à l'époque ( "La Bataille d'Ager") et, contrairement à nombreux autres, lui se sortira de la "souricière" tendue par l'occupant français.

                  L'armée française peut s'en mordre les doigts éternellement de sa méprise sinon que-certainement- le conflit algérien aurait connu un autre sort (du genre marocain ou tunisien) avec la capture de Krim Belkacem.
                  C'est sur que sans Krim Belkacem pour trouver armes et argent, les maquis n'auraient jamais tenu Toutes les cargaisons d'armes qui auraient du parvenir de l'extérieur ne passaient même pas la frontière. Heureusement que les MaquisardEs connaissaient le système D sinon la Révolution aurait été vite terminée.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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