L’Algérie obtient une évaluation C dans la dernière révision trimestrielle des risques pays publiée ce mardi par la Coface, agence française spécialisée dans l’assurance-crédit, et rapportée par le site internet Zonebourse.
Ce classement correspond à un « risque élevé ». Les évaluations risque pays de Coface mesurent le risque de crédit moyen des entreprises d’un pays, sur une échelle de 8 niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D et E, dans l’ordre croissant du risque. La moyenne du risque mondial correspond à B, ce qui situe l’Algérie sous la moyenne.
La mauvaise évaluation de l’Algérie s’explique sans surprise par la chute des cours du pétrole ayant entraîné un creusement du déficit budgétaire et un ralentissement de l’activité hors-hydrocarbures. D’ailleurs, la baisse du prix du baril s’est fait ressentir de manière générale chez tous les pays dépendant des exportations de pétrole.
L’évaluation de l’Arabie saoudite a par exemple été abaissée à B (risque assez élevé), le Koweït à A3 et le Qatar à A3. L’Angola, dont le président a récemment annoncé que le pays est à court de réserves de change pour payer la facture de ses importations, a obtenu une évaluation D. Confronté à une haute probabilité de défaut de paiement, le Mozambique a lui également obtenu une évaluation D.
La Coface a par ailleurs estimé désormais nécessaire d’introduire une nouvelle catégorie d’évaluation E, qualifiée de « risque extrême », afin d’ajouter de la granularité dans l’analyse risque pays. Des pays comme l’Afghanistan, la Libye, l’Irak, Cuba, la Syrie, le Yémen, le Venezuela ou encore l’Iran font désormais partie de cette huitième catégorie, synonyme de risque de crédit extrêmement élevé.
TSA
Ce classement correspond à un « risque élevé ». Les évaluations risque pays de Coface mesurent le risque de crédit moyen des entreprises d’un pays, sur une échelle de 8 niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D et E, dans l’ordre croissant du risque. La moyenne du risque mondial correspond à B, ce qui situe l’Algérie sous la moyenne.
La mauvaise évaluation de l’Algérie s’explique sans surprise par la chute des cours du pétrole ayant entraîné un creusement du déficit budgétaire et un ralentissement de l’activité hors-hydrocarbures. D’ailleurs, la baisse du prix du baril s’est fait ressentir de manière générale chez tous les pays dépendant des exportations de pétrole.
L’évaluation de l’Arabie saoudite a par exemple été abaissée à B (risque assez élevé), le Koweït à A3 et le Qatar à A3. L’Angola, dont le président a récemment annoncé que le pays est à court de réserves de change pour payer la facture de ses importations, a obtenu une évaluation D. Confronté à une haute probabilité de défaut de paiement, le Mozambique a lui également obtenu une évaluation D.
La Coface a par ailleurs estimé désormais nécessaire d’introduire une nouvelle catégorie d’évaluation E, qualifiée de « risque extrême », afin d’ajouter de la granularité dans l’analyse risque pays. Des pays comme l’Afghanistan, la Libye, l’Irak, Cuba, la Syrie, le Yémen, le Venezuela ou encore l’Iran font désormais partie de cette huitième catégorie, synonyme de risque de crédit extrêmement élevé.
TSA
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