Que vaut au juste notre performance logistique? Sur un total de 160 pays, le Maroc se situe au 86e rang avec un score de 2,67 dans l’Indice de performance logistique 2016 publié, le 28 juin, par la Banque mondiale (l’indice varie de 1 à 5 et la note la plus élevée représente la meilleure performance). Le Maroc était 62e sur 166 pays en 2014. Il a perdu donc 24 places.
Le pays est bien classé pour la qualité des infrastructures mais il paie sans doute des relâchements et des dysfonctionnements sur la chaîne des prestations au commerce extérieur. Les services douaniers dont on a loué les avancées ces dernières années sont particulièrement visés. La saisie retentissante de 40 tonnes de cannabis à Algésiras l’année dernière a fait beaucoup de dégâts à la réputation et à la fiabilité de la chaîne de contrôle à TangerMed.
En effet, Rabat se classe au 124e rang quant au rendement des services douaniers (le Maroc était classé 73e en 2014) et se positionne 122e en termes de suivi et traçabilité. La qualité du transport routier à l’intérieur par son rôle de connexion avec l’international, influe forcément sur la compétitivité à la sortie. Sur le volet de la facilité de l’organisation des expéditions à des prix concurrentiels, le Maroc est 54e, et serait dans le 1er tiers du classement. Sur le créneau de la qualité de l’infrastructure, le pays arrive 90e. L’un des grands défis des équipementiers est leur capacité à réagir à des cycles de commande très courts. Ce secteur étant caractérisé par de strictes exigences en termes de délais de livraison (83e).
De manière globale, la logistique englobe l’ensemble des activités concernant la qualité et la compétence (91e). Bien maîtrisée, elle permet une meilleure optimisation des ressources ainsi que la réduction des coûts. D’après la Banque mondiale, le Maroc pourrait servir d’exemple d’un pays qui, en raison de ces programmes, ne connaît pas une grave pénurie de personnel de direction. Cependant, des difficultés à trouver des travailleurs sur les niveaux de sophistication inférieurs, tels que les chauffeurs de camion et les opérateurs d’entrepôt, sont criantes. Toutes les entreprises de prestations logistiques s’en plaignent. En face, le système éducatif est lent à réagir.
En comparaison sur les quatre éditions précédentes 2010, 2012, 2014 et 2016, le Maroc arrive 70e. Les principales contraintes de la logistique sont détaillées par la Banque mondiale dans la dernière édition du rapport bisannuel «Connecting to Compete 2016: Trade Logistics in the Global Economy». L’étude classe les pays en fonction de leurs performances dans le domaine de la logistique commerciale (commerce extérieur). Cette année, le Royaume devance la Tunisie (110e) mais fait moins bien que l’Egypte (49e) ou encore l’Algérie (75e).
La Banque mondiale évalue un certain nombre d’aspects du commerce qui sont de plus en plus reconnus comme des facteurs importants de développement. L’analyse met le doigt sur le manque d’efficacité dans la chaîne d’approvisionnement, l’une des principaux obstacles à l’intégration commerciale.
Source: leconomiste.com
Le pays est bien classé pour la qualité des infrastructures mais il paie sans doute des relâchements et des dysfonctionnements sur la chaîne des prestations au commerce extérieur. Les services douaniers dont on a loué les avancées ces dernières années sont particulièrement visés. La saisie retentissante de 40 tonnes de cannabis à Algésiras l’année dernière a fait beaucoup de dégâts à la réputation et à la fiabilité de la chaîne de contrôle à TangerMed.
En effet, Rabat se classe au 124e rang quant au rendement des services douaniers (le Maroc était classé 73e en 2014) et se positionne 122e en termes de suivi et traçabilité. La qualité du transport routier à l’intérieur par son rôle de connexion avec l’international, influe forcément sur la compétitivité à la sortie. Sur le volet de la facilité de l’organisation des expéditions à des prix concurrentiels, le Maroc est 54e, et serait dans le 1er tiers du classement. Sur le créneau de la qualité de l’infrastructure, le pays arrive 90e. L’un des grands défis des équipementiers est leur capacité à réagir à des cycles de commande très courts. Ce secteur étant caractérisé par de strictes exigences en termes de délais de livraison (83e).
De manière globale, la logistique englobe l’ensemble des activités concernant la qualité et la compétence (91e). Bien maîtrisée, elle permet une meilleure optimisation des ressources ainsi que la réduction des coûts. D’après la Banque mondiale, le Maroc pourrait servir d’exemple d’un pays qui, en raison de ces programmes, ne connaît pas une grave pénurie de personnel de direction. Cependant, des difficultés à trouver des travailleurs sur les niveaux de sophistication inférieurs, tels que les chauffeurs de camion et les opérateurs d’entrepôt, sont criantes. Toutes les entreprises de prestations logistiques s’en plaignent. En face, le système éducatif est lent à réagir.
En comparaison sur les quatre éditions précédentes 2010, 2012, 2014 et 2016, le Maroc arrive 70e. Les principales contraintes de la logistique sont détaillées par la Banque mondiale dans la dernière édition du rapport bisannuel «Connecting to Compete 2016: Trade Logistics in the Global Economy». L’étude classe les pays en fonction de leurs performances dans le domaine de la logistique commerciale (commerce extérieur). Cette année, le Royaume devance la Tunisie (110e) mais fait moins bien que l’Egypte (49e) ou encore l’Algérie (75e).
La Banque mondiale évalue un certain nombre d’aspects du commerce qui sont de plus en plus reconnus comme des facteurs importants de développement. L’analyse met le doigt sur le manque d’efficacité dans la chaîne d’approvisionnement, l’une des principaux obstacles à l’intégration commerciale.
Source: leconomiste.com
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