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LE CINÉMA ALGÉRIEN EN DEUIL- Décès du réalisateur Mohamed Slim Riad

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  • LE CINÉMA ALGÉRIEN EN DEUIL- Décès du réalisateur Mohamed Slim Riad

    Décès du réalisateur Mohamed Slim Riad
    Le réalisateur algérien Mohamed Slim Riad est décédé à Narbonne (Sud de la France) à l'âge de 83 ans, a-t-on appris auprès de l'Association culturelle et cinématographique «Lumières».
    Citant la fille du défunt, le président de l'association, Amar Rabia, a indiqué que Mohamed Slim Riad a été inhumé hier à Narbonne où il est décédé lundi dernier. Né en 1933 à Bousmail (Tipaza), le défunt a entamé sa carrière en tant que photographe.
    Ses débuts dans le cinéma remontent aux années 1960, période au cours de laquelle il avait réalisé une dizaine de courts métrages avant de se consacrer, dans les années 1970, aux longs métrages. Slim Riad est surtout connu pour être le réalisateur de «La Voie» (1968), «Vent du Sud» (1975),»Autopsie d'un complot'' (1978) et «Hassan Taxi» (1982), entre autres.
    Militant dans les rangs du Front de Libération nationale (Fln) pendant la guerre de Libération nationale, précisément au sein de la Fédération de France du FLN, il a été emprisonné pendant plusieurs années en France avant d'être transféré dans des prisons en Algérie. Après l'indépendance, Mohamed Slim Riad avait notamment dirigé le Centre algérien de l'industrie et du cinéma (Caic) et était membre de l'association Lumières.
    Le cinéma algérien perd en la personne de Mohamed Slim Riad, l'un de ses plus farouches défenseurs. Il a, tout au long de sa carrière et même après avoir pris sa retraite milité pour un cinéma authentiquement algérien. On aura apprécié dans ses films, une approche très authentique qui s'harmonisait parfaitement avec le vécu des Algériens. Ses films ont d'ailleurs connu beaucoup de succès à leurs sorties en salle et notamment son dernier «Hassan Taxi» qui avait reçu un accueil très chaleureux du public algérien. Après Amar Laskri, c'est un autre repaire du cinéma algérien qui disparaît, sans que l'on sente une transmission du flambeau. Il semble que la bougie «cinématographique» allumée en pleine guerre de libération et qui a illuminé la culture algérienne sur trois décennies est en train de s'éteindre. Les prochaines générations verront le cinéma national comme on verrait une relique et sans aucune incidence sur le quotidien de la société.
    l expression
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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