Les anciens généraux à la retraite notamment les vivants d’entre eux, Mohamed Médiene, alias Toufik et Khaled Nezzar qui étaient les patrons incontestés du pays durant les années 90, s’apprêtent apparemment à vivre de sales temps. On assiste en effet à un feu nourri qui vient de partout et qui converge vers ces deux ex hauts gradés de l’armée qu’on accuse aujourd’hui, à tort ou à raison, d’avoir été responsables de tous les maux de l’Algérie.
Il ne se passe pas un jour sans que le nom de l’un ou de l’autre voire les deux en même temps ne soient cités sur les plateaux télé ou dans les colonnes des journaux. On a même assisté à des polémiques comme celle qui avait opposé Khaled Nezzar au colonel Amar Benouada ou encore plus récemment, le propos musclé tenu par l’ex ministre de la défense contre l’actuel chef d’état-major de l’armée, Gaid Salah, à propos du projet de loi sur le devoir de réserve. Nezzar a accusé Ahmed Gaid Salah de vouloir réduire les officiers à la retraite au silence et «d’instrumentaliser» politiquement l’armée.
Et voilà que le fils de feu le président Mohamed Boudiaf, rajoute une louche au dossier contre des anciens officiers supérieurs de l’armée. Profitant de la célébration du 24ème anniversaire au carré des martyrs au cimetière d’El Alia, Nasser Boudiaf a révélé avoir adressé une lettre ouverte au président Bouteflika pour lui demander la réouverture du dossier.
C’est la première fois que l’affaire Boudiaf revient avec autant de détermination et que son fils se dit décidé à faire éclater la vérité.
Le fantôme de Boudiaf
Nasser Boudiaf a dit clairement qu’il n’était pas «naïf» pour croire que la justice algérienne soit «libre». Mais il compte sur le président Bouteflika «qui respecte les historiques» pour refaire le procès de l’assassin de Boudiaf. Pour autant, il semble avoir été encouragé par la chute de l’ex tout puissant patron du DRS, le général Toufik, que le fils de l’ex président du HCE considère comme l’un des commanditaires aux côté du général Nezzar, Larbi Belkhir et Smaïn Lamari.
Nasser Boudiaf qui a déjà accusé ce quarteron de généraux d’avoir commandité l’assassinat de son père dans son livre, vient donc de réitérer ses accusations. Il a sûrement été encouragé à le faire. Si Belkhir et Smain Lamari ne sont plus de ce monde, Toufik et Nezzar doivent logiquement réagir à ses graves accusations.
On pourrait assister prochainement à de grands déballages sur la décennie noire, que la loi sur la paix et la réconciliation nationale, conjuguée à la présence à des postes clés de certains officiers, n’ont pas rendu possible. Aujourd’hui, que le tout puissant Toufik n’est plus aux commandes, il est très probable qu’une action en justice soit introduite par certains milieux qui ne le portaient pas dans leur cœur. Facteur aggravant, le duo Toufik-Nezzar se retrouve de l’autre côté de la barrière du pouvoir. Va-t-on donc assister à l’étalage du linge sale de la décennie noire ? En politique, tous les coups sont permis.
algerie1
Il ne se passe pas un jour sans que le nom de l’un ou de l’autre voire les deux en même temps ne soient cités sur les plateaux télé ou dans les colonnes des journaux. On a même assisté à des polémiques comme celle qui avait opposé Khaled Nezzar au colonel Amar Benouada ou encore plus récemment, le propos musclé tenu par l’ex ministre de la défense contre l’actuel chef d’état-major de l’armée, Gaid Salah, à propos du projet de loi sur le devoir de réserve. Nezzar a accusé Ahmed Gaid Salah de vouloir réduire les officiers à la retraite au silence et «d’instrumentaliser» politiquement l’armée.
Et voilà que le fils de feu le président Mohamed Boudiaf, rajoute une louche au dossier contre des anciens officiers supérieurs de l’armée. Profitant de la célébration du 24ème anniversaire au carré des martyrs au cimetière d’El Alia, Nasser Boudiaf a révélé avoir adressé une lettre ouverte au président Bouteflika pour lui demander la réouverture du dossier.
C’est la première fois que l’affaire Boudiaf revient avec autant de détermination et que son fils se dit décidé à faire éclater la vérité.
Le fantôme de Boudiaf
Nasser Boudiaf a dit clairement qu’il n’était pas «naïf» pour croire que la justice algérienne soit «libre». Mais il compte sur le président Bouteflika «qui respecte les historiques» pour refaire le procès de l’assassin de Boudiaf. Pour autant, il semble avoir été encouragé par la chute de l’ex tout puissant patron du DRS, le général Toufik, que le fils de l’ex président du HCE considère comme l’un des commanditaires aux côté du général Nezzar, Larbi Belkhir et Smaïn Lamari.
Nasser Boudiaf qui a déjà accusé ce quarteron de généraux d’avoir commandité l’assassinat de son père dans son livre, vient donc de réitérer ses accusations. Il a sûrement été encouragé à le faire. Si Belkhir et Smain Lamari ne sont plus de ce monde, Toufik et Nezzar doivent logiquement réagir à ses graves accusations.
On pourrait assister prochainement à de grands déballages sur la décennie noire, que la loi sur la paix et la réconciliation nationale, conjuguée à la présence à des postes clés de certains officiers, n’ont pas rendu possible. Aujourd’hui, que le tout puissant Toufik n’est plus aux commandes, il est très probable qu’une action en justice soit introduite par certains milieux qui ne le portaient pas dans leur cœur. Facteur aggravant, le duo Toufik-Nezzar se retrouve de l’autre côté de la barrière du pouvoir. Va-t-on donc assister à l’étalage du linge sale de la décennie noire ? En politique, tous les coups sont permis.
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