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L’attentat à l’aéroport d’Istanbul commis par un Russe, un Ouzbek et un Kirghize

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  • L’attentat à l’aéroport d’Istanbul commis par un Russe, un Ouzbek et un Kirghize

    Les autorités turques ont identifié ce jeudi les trois kamikazes qui ont perpétré le triple attentat de mardi soir, à l'aéroport d'Istanbul qui a fait 43 morts, dont 19 étrangers. Ces terroristes seraient d'après le gouvernement de nationalité russe, ouzbek et kirghize. L'attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais la responsabilité du groupe Etat islamique a été mise en cause et la police turque a arrêté 13 personnes.



    On ne connaît pas encore l'identité des 13 suspects arrêtés ce jeudi ni les chefs d'accusation qui pourraient être portés contre eux. La police a procédé aux arrestations à seize endroits différents dans la ville d’Istanbul, d'autres perquisitions auraient été menées dans la ville d'Izmir.

    On connaît désormais l'origine des trois kamikazes de l'aéroport Atatürk mardi : il s'agit d'un Ouzbek, d'un Kirghize et d’un Russe. Ce dernier est originaire de la république du Daguestan ou de Tchétchénie.

    L'enquête avance donc, le scénario de cette attaque se précise. Les autorités, de toute évidence, veulent aller vite, alors que les questions, voire les reproches se multiplient notamment dans la presse, quant aux failles des services de renseignements ou de la sécurité. Ce que nient les autorités, qui affirment depuis mardi qu'il n'y a eu aucune défaillance de leur part.


    Entre 4 000 et 5 000 russophones au sein du groupe EI

    La nationalité des kamikazes n'a pas été confirmée officiellement, mais l'Asie centrale et le Caucase sont des régions qui fournissent un contingent important de jihadistes au groupe EI, rappelle notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne

    Le russe est avec l'anglais et l'arabe, une des langues les plus parlées au sein du groupe Etat islamique. Car les ressortissants de Russie et des pays d'Asie centrale ex-soviétiques y sont très nombreux. Vladimir Poutine a évoqué le chiffre de 7 000, la plupart des spécialistes parlent plutôt de 4 000 à 5 000 jihadistes russophones. Leur élimination était l'un des objectifs affichés de l'intervention russe en Syrie.

    « Il y a depuis les indépendances, donc depuis 1991, un renouveau de la pratique religieuse. Ce sont des populations qui ont été islamisées il y a plusieurs siècles et il y a eu des mouvements, des fondations, des écoles, des madrasas, un peu plus radicales que les autres, parfois financées de l’étranger par le Pakistan, par les Etats du Golfe. Mais ce qui ne mène pas forcément au jihadisme », explique Samuel Carcanague est chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste de l'Asie centrale. Les islamistes daguestanais et tchétchènes ont longtemps reconnu pour seule autorité le mouvement local de l'émirat du Caucase. Mais le mouvement, combattu par les forces de sécurité russe, a subi de lourdes pertes, et l'année dernière, le nouvel émir a prêté allégeance au groupe EI. Et en décembre dernier, le groupe jihadiste a revendiqué pour la première fois un attentat au Daguestan.

    Les facteurs d'une radicalisation toujours plus grande

    « C’est vrai que l’apparition de l’Etat islamique en Syrie et en Irak a un petit peu changé la donne, puisque ça a donné un but pour certains jeunes centre-asiatiques qui ont plusieurs motivations pour y aller, dont la religion. Mais ce n’est pas forcément le seul facteur. Il y a aussi la pauvreté, les frustrations sociales, les frustrations politiques, les persécutions religieuses aussi », ajoute le chercheur. En Asie centrale, l'islamisme radical est surtout présent dans la vallée de la Fergana, aux confins orientaux de l'Ouzbékistan, dans la zone frontière avec le Tadjikistan et le Kirghizstan, très pauvre, enclavée entre plusieurs chaînes de montagnes. Les salafistes du mouvement Hizb ut-Tahrir s'y sont implantés. Et une partie de la population, laissée pour compte, a peu à peu été séduite par le discours de l’organisation Etat islamique.

    Samuel Carcanague note un troisième facteur explicatif : « désormais, il y a ce prétexte de lutter contre le jihadisme et l’Etat islamique qui sert aussi de prétexte à une répression encore un peu plus féroce vers les minorités religieuses, ce qui en fait vient alimenter encore un peu plus l’extrémisme. Donc c’est une sorte de cercle vicieux qui est assez dangereux pour la stabilité des régimes d’Asie centrale. »

    RFI

  • #2
    Entre 4 000 et 5 000 russophones au sein du groupe EI

    Qu'importe qu'ils soient Russes où Asiatiques, c'est toujours les Maghrébins résidant en Europe qui payent l'addition.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Et oui il y a des fanatiques extrémistes musulmans de toutes nationalités.

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      • #4
        Ce qui est très inquiétant pour les pays occidentaux,c'est le faciès des nouveaux terroristes.
        Car ces gens sont des blonds,blancs qui passent inaperçus aux frontières,donc plus aptes a commettre des attentats sans attirer l'attention sur eux.

        L'EI est entrain de réussir son pari,celui de terroriser l'Europe et même les USA,car maintenant trump et consort devront aussi se méfier des leurs(je veux dire les blancs).

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