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L’Angleterre libre face aux peuples asservis d’Europe

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  • L’Angleterre libre face aux peuples asservis d’Europe

    Le peuple anglais vient de se prononcer massivement pour la sortie de l’Union européenne.

    Ce 24 juin 2016 restera comme un coup de tonnerre qui fait vaciller une Europe minée par le doute, par une immigration non maîtrisée, par la paupérisation d’un pourcentage significatif des populations, par les délocalisations massives, un chômage endémique, un enrichissement — en pouvoir, en argent, en puissance — sans limites des castes dirigeantes, un surendettement de nombreux États…

    L’Union européenne, née d’un rêve, débouche sur un désenchantement généralisé.
    Le paradoxe du Brexit :

    La construction européenne présente dès l’origine, une contradiction qui n’a cessé de se creuser au fil des ans : fondée sur le respect des droits de l’homme, elle souffre d’une carence démocratique majeure.

    Nul, hormis le cercle étroit des spécialistes, ne sait qui décide et comment censurer éventuellement le pouvoir des bureaucrates.

    La rupture des castes dirigeantes d’avec les citoyens de l’Union a été par avance légitimée par la théorie du « populisme ».

    Écouter le peuple, exprimer ce qu’il ressent, c’est être populiste nous répète-t-on jusqu’à la nausée.

    Corollaire : seule la parole des « experts », des technocrates, est vraie. Celle du peuple est a priori suspectée et réservée exclusivement aux partis « extrêmes », c’est-à-dire délégitimés.

    L’Angleterre, seul grand pays européen attaché depuis des siècles à l’idéal démocratique, ne pouvait longtemps s’accommoder de cette violation permanente et arbitraire de la volonté des peuples.

    Libérée de cette tutelle étouffante et sclérosante, l’Angleterre va connaître un développement économique exceptionnel. La City va phagocyter le continent prisonnier d’un système bureaucratique, qui sévit particulièrement en France.

    Nul doute que tous ceux que révulsent l’hyper réglementation bruxelloise et nationale, la délation généralisée, l’obligation de violer le secret bancaire, la déculturation massive, le règne de la pensée unique… trouveront refuge, comme jadis Voltaire et Rousseau, dans ce nouvel espace de liberté qu’est (re) devenue l’Angleterre.

    Face à la faillite de leur politique, les technocrates accepteront-ils de se mettre à l’écoute des peuples ?

    On peut en douter.

    Dans leur arrogante suffisance, ils préféreront se voiler la face et dénigrer ceux qui contestent leur dérive bureaucratique.

    Aucune bureaucratie ne s’est jamais réformée par elle-même.

    Rien ne pourra arrêter le déclin et la chute de la maison Europe.


    La peur des technocrates face au Brexit s’explique : l’Angleterre libre servira de catalyseur à ce déclin.

    Sidney Touati
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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