C'est pire qu'à la Samir: situation financière chaotique à l’ONEE
h24info.ma | Publié le 30/06/2016
Ghita Bengelloun

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable vit une situation financière critique. L'Office s’enfonce de plus en plus d’année en année.
La Cour des Comptes tire la sonnette d’alarme sur les finances de l’ONEE qui doivent être surveillées par l’Etat, l’office étant une entreprise publique.
Dettes de financement, retraites: le gouffre
La dette de financement de l’ONEE atteint 57 milliards de dirhams, nous informe l'Economiste. De 52,3 milliards de dirhams en 2013, elle est passée à 53,8 milliards de dirhams en 2014.
Cela représente 331% des fonds propres de l'Office. *
L’ONEE, lui, assure que la situation n’est pas alarmante et qu'il se trouve dans la même situation cas que de nombreuses structures similaires que ce soit à l’international ou dans le royaume. Le ratio dette/immobilisations est de 70% ce qui est "totalement acceptable" cite l’Economiste. L'office prend comme exemple EDF qui en est à 80% et justifie son assurance en l’avenir par la facilité qu’il a aujourd’hui à trouver des fonds grâce à sa rentabilité. La dette sert seulement à financer les investissements, le reste est assuré par des fonds propres. *
La Cour des Comptes ne cesse de relever des points qui tirent les finance de l’ONEE vers le bas comme le poids de sa caisse interne de retraite qui, fin 2014, s’élevait à 20 milliards de dirhams, et sa trésorerie négative qui ne cesse de se creuser année après année. Tous ces paramètres font d’elle une entreprise fragile, "la plus fragile du royaume" selon l’analyse de la Cour des Comptes.
L’Office, pour sa part, assure qu’elle a réalisé tous ses objectifs, par contre, le soutien de l’Etat n’est pas aussi fort que souhaité. Le crédit TVA ne cesse d’augmenter et atteindra en 2017 la coquette somme de 7 milliards de dirhams, un manque de liquidités qui creusera un peu plus la balance déficitaire de l’entreprise.
h24info.ma | Publié le 30/06/2016
Ghita Bengelloun

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable vit une situation financière critique. L'Office s’enfonce de plus en plus d’année en année.
La Cour des Comptes tire la sonnette d’alarme sur les finances de l’ONEE qui doivent être surveillées par l’Etat, l’office étant une entreprise publique.
Dettes de financement, retraites: le gouffre
La dette de financement de l’ONEE atteint 57 milliards de dirhams, nous informe l'Economiste. De 52,3 milliards de dirhams en 2013, elle est passée à 53,8 milliards de dirhams en 2014.
Cela représente 331% des fonds propres de l'Office. *
L’ONEE, lui, assure que la situation n’est pas alarmante et qu'il se trouve dans la même situation cas que de nombreuses structures similaires que ce soit à l’international ou dans le royaume. Le ratio dette/immobilisations est de 70% ce qui est "totalement acceptable" cite l’Economiste. L'office prend comme exemple EDF qui en est à 80% et justifie son assurance en l’avenir par la facilité qu’il a aujourd’hui à trouver des fonds grâce à sa rentabilité. La dette sert seulement à financer les investissements, le reste est assuré par des fonds propres. *
La Cour des Comptes ne cesse de relever des points qui tirent les finance de l’ONEE vers le bas comme le poids de sa caisse interne de retraite qui, fin 2014, s’élevait à 20 milliards de dirhams, et sa trésorerie négative qui ne cesse de se creuser année après année. Tous ces paramètres font d’elle une entreprise fragile, "la plus fragile du royaume" selon l’analyse de la Cour des Comptes.
L’Office, pour sa part, assure qu’elle a réalisé tous ses objectifs, par contre, le soutien de l’Etat n’est pas aussi fort que souhaité. Le crédit TVA ne cesse d’augmenter et atteindra en 2017 la coquette somme de 7 milliards de dirhams, un manque de liquidités qui creusera un peu plus la balance déficitaire de l’entreprise.
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