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Turquie: Erdogan inaugure le pont "Osman Gazi", l'une de ses oeuvres pharaoniques

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  • Turquie: Erdogan inaugure le pont "Osman Gazi", l'une de ses oeuvres pharaoniques




  • #2
    Le principal c'est qu'il s'occupe bien de son pays et qu'il fait avancé les projets, c'est un bon chef d'orchestre.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      "Il aurait dû être bâti il y a 50 ans mais nous l'avons (finalement) fait
      Les laïcs au pouvoir n'ont rien fait, c'est finalement le Parti de la justice et du développement de Reycep Erdogan qui l'a concrétisé.

      L’industrie militaire a aussi été développé sous Erdogan, alors que presque tout était importé.

      On peut dire ce que l'on veut mais il vaut bien plus que tous les dirigeants arabe réunis.

      D'autres mega projets cette année.

      Cette voie ferrée sur l’axe Bakou-Tbilissi-Kars (province turque dans le Nord-est) sera inauguré à la fin de l’année 2016. Elle permettra de transporter un million de passagers et de 6,5 millions de tonnes de marchandises.

      Le tunnel reliera les côtes asiatique et européenne de la ville. La longueur du tunnel est de 14,6 kilomètres, dont une section de 3,4 kilomètres passera sous le Bosphore. 1800 personnes ont été recrutées pour la construction du Tunnel. n_73576_1

      Le tunnel est également prévu pour réduire les flux de voitures sur les 2 ponts et de donner une autre alternative aux conducteurs, 38 millions de litres de carburants seront en effet épargnés. L’Etat bénéficiera de 34 millions de dollars par an grâce à la construction de ce tunnel.Le tunnel d’Eurasie sera inauguré d’ici la fin de l’année 2016.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          L’actuel plan de modernisation des équipements des forces turques s’étend jusqu’en 2023 et pourrait représenter une facture supérieure 70 milliards USD. L’aéronautique incarne le poste de dépenses le plus important puisque quelque 16 milliards USD sont prévus pour le programme F-35 ou encore 1,5 milliard USD pour 10 avions de transport A400M. On note aussi que 10 milliards USD sont budgétés pour un développement national de l’avion de chasse de 5e génération TF-X et encore 20 milliards USD pour acheter les appareils, La marine quant à elle, mise sur 6 sous-marins de type U-214TN (4 milliards USD), 8 corvettes de classe Ada et 4 frégates du programme MILGEM (2,5 milliards USD).

          Le pays prévoit aussi de développer un BPC et dispose à cet effet d’une enveloppe de 1 milliard USD. Dans le domaine terrestre, le char de combat Altay (2,5 milliards USD) est révélateur des ambitions d’Otokar sur ce segment. Il est le fruit d’un partenariat avec la Corée du Sud (Hyundai Rotem), mais n’a pas encore de moteur, les Allemands s’opposant à ce qu’il soit propulsé par les produits de MTU. Le programme des systèmes antimissiles longue portée (3,4 milliards USD) a beaucoup fait parler à cause de la préférence d’Ankara pour les HQ-9 chinois, mais le pays s’est gardé la possibilité d’opter pour les produits américains ou européens ; une décision est attendue d’ici la fin de l’année.

          Enfin, il faut mentionner l’effort conséquent en matière de C4ISR que l’implantation de la guerre réseau-centré implique. Cela concerne également le spatial, le pays devant se doter de toute une flotte de satellites et d’un centre de lancement et de contrôle de ces systèmes.

          Vous soulignez dans votre étude que l’achat de 100 F-35 par la Turquie va être un game changer dans le contexte stratégique qui caractérise le Moyen-Orient, le Caucase et la mer Noire, Pourquoi et quelles vont être les conséquences ?

          Le F-35 est le seul avion de 5e génération de la région. En plus de la Turquie, Israël en acquerra 75. Il est encore tôt pour savoir si l’appareil tiendra ses promesses sur le plan opérationnel, mais on ne peut pas non plus exclure que ce soit le cas, au moins en partie. Le saut qualitatif pour l’aviation semble indéniable, notamment au niveau de la furtivité. Pour réduire l’écart, les pays voisins – à qui le F-35 n’est pas offert – n’ont d’autre alternative que de composer des flottes d’appareils de génération 4.5.

          S’il ne s’agissait que de combattre des groupes terroristes sans aviation, les flottes de F-16 par exemple, actuellement en service dans plusieurs des États, seraient largement suffisantes. Le Rafale s’est bien vendu récemment (Égypte, Qatar), l’Eurofighter aussi (Arabie Saoudite, Oman, Koweït). Les investissements dans la région en systèmes radars, d’alerte avancée et antiaériens sont eux aussi conséquents. L’Iran, par exemple, devrait investir davantage dans des systèmes aériens (Sukhoi Su-30) et antiaériens adaptés à cette nouvelle donne.

          Existe-t-il une base industrielle de défense en Turquie, si oui quelle est son envergure, ses forces et ses faiblesses ?

          On l’a déjà mentionnée, mais oui, il existe bien une BITD en Turquie. Son potentiel sur certains segments est réel, mais elle souffre aussi de faiblesses structurelles qui sèment le doute sur l’ambition affichée de combler à moyen terme le fossé avec les pays les plus avancés de l’OTAN. Les industriels turcs peuvent compter sur un engagement gouvernemental fort et durable ayant fait des coproductions, codéveloppements et transferts de technologies les principaux axes de sa stratégie d’acquisitions militaires.

          La démarche assure aux firmes locales une prévisibilité budgétaire, une manne financière appréciable de même qu’un arrimage aux leaders mondiaux de l’industrie de défense. TAI (aéronautique), Otokar (terrestre) et surtout Aselsan (électronique) font figure de leaders nationaux, mais leur présence sur les marchés internationaux est pour le moment, plutôt modeste.

          En dehors des segments low et medium costs, les industriels manquent de la marge technologique leur permettant de s’engager à leur tour dans les offsets ; un des sésames pour exister à l’international. Le principal défi de la BITD turque consiste donc à trouver les leviers lui permettant d’assurer une montée en gamme pérenne. Or, malgré Aselsan, le pays manque de locomotives d’envergure capables d’entraîner dans leur sillage un ensemble d’entreprises innovantes. La maîtrise technologique est aussi trop dépendante des budgets publics et du bon vouloir des partenaires étrangers.

          En dépit d’un jeu pour le moins trouble sur la question syrienne, Ankara a récemment conclu des contrats majeurs avec les États-Unis (site d’entretien des moteurs du F-35, production sous licence des hélicoptères Black Hawk…). Il est toutefois vrai que le projet d’acheter les HQ-9 chinois irrite fortement Washington qui dans cette affaire met une pression considérable sur Ankara.

          Il faudra suivre ce dossier. D’un côté, Ankara n’a aucun intérêt à se couper de ses principales sources d’approvisionnement en systèmes, savoir-faire et capacités de production militaires. De l’autre, les chancelleries occidentales ont conscience de la valeur stratégique de leur allié turc (position géographique, budgets militaires, débouchés pour leurs armements…), mais son attitude agace. La guerre en Syrie et l’ouverture du marché de défense à des fournisseurs non traditionnels, viennent rappeler que l’OTAN n’est pas un bloc homogène. Des divergences de vues peuvent parfois s’exprimer avec force entre alliés. Elles ne vont toutefois pas jusqu’à remettre en cause l’essentiel, du moins pas à ce stade.

          Qui sont les principaux pays et industriels qui coopèrent avec la Turquie (aujourd’hui et vos prévisions) ?

          la Turquie a tendance à s’approvisionner auprès des autres membres de l’alliance pour les armements qu’elle ne produit pas elle-même. L’appétit de ce pays émergent pour les technologies les plus avancées le pousse évidemment vers les acteurs les plus matures ; ceux qui sont capables de s’engager dans des accords de coproduction et de codéveloppement sans mettre en péril leur avantage concurrentiel.

          Cette logique devrait perdurer. Ankara a aussi fait le choix de diversifier ses partenariats afin, d’une part, de limiter sa dépendance à un nombre réduit d’acteurs et, d’autre part, d’accentuer la concurrence entre les firmes étrangères pour mieux pouvoir profiter de la logique des offsets.
          On remarque tout de même que les États-Unis dominent dans le domaine aéronautique (Lockheed Martin, Pratt&Whitney), les programmes F-16, F-35 et les hélicoptères de Sikorsky (firme, récemment achetée par Lockheed Martin). Dans le domaine naval, la Turquie a un long historique de coopération avec les firmes allemandes.

          Au fil des programmes, le pays espère acquérir la maîtrise nécessaire à la production de la prochaine génération de plusieurs plateformes navales, dont les sous-marins, par exemple. La même logique vaut pour le terrestre où les transferts négociés lors de l’achat des Leopard de KMW autorisent désormais Otokar à entrevoir un avenir comme producteur de ce type de plateformes, même s’il faut recourir à un partenariat avec Hyundai Rotem. Ce dernier cas est, avec les diverses ententes avec les firmes israéliennes (Elbit Systems, notamment) ou encore l’attrait exercé par certaines technologies chinoises, symptomatique d’une tendance à l’ouverture des commandes nationales à des fournisseurs non traditionnels. En fonction de ce que les pays émergents seront en mesure de proposer sur plusieurs niches, on pourrait voir dans le futur de nouveaux entrants prendre pied sur le marché de défense turc. Il leurs faudra cependant être particulièrement performants, car ils risquent sur de nombreux segments d’être en concurrence directe avec les acteurs nationaux.


          Enfin et quelle peut-être la place de l’industrie française et ses opportunités ?

          En ce qui concerne le positionnement des industriels français, on peut penser qu’il y a moyen de mieux faire, mais la concurrence dispose d’assises solides sur plusieurs segments. Il ne sera certainement pas aisé de récupérer le retard accumulé au cours des dernières années. Ce sera d’autant plus dur que la BITD turque entend développer son catalogue de produits et les proposer à l’export, devenant possiblement un concurrent. Remporter le contrat des systèmes antimissiles longue portée via le consortium Eurosam serait évidemment un succès, mais aussi une petite surprise attendu les évolutions du programme à ce jour.

          C’est tout de même dans l’ordre du possible. Dans le domaine spatial, Thalès Alenia Space a remporté des contrats significatifs et les perspectives sont intéressantes pour le futur. Il y a aussi certainement de quoi faire pour Thalès en collaboration avec Aselsan ou ses filiales pour les systèmes électroniques embarqués à bord des plateformes militaires comme ce fut le cas pour les avions de patrouille maritime du programme MELTEM II. On peut aussi penser à un marché de la sécurité (surveillance du territoire, par exemple) qui annonce de nombreuses opportunités d’affaires.


          S: osintpol

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          • #6
            Les industriels turcs peuvent compter sur un engagement gouvernemental fort et durable ayant fait des coproductions, codéveloppements et transferts de technologies les principaux axes de sa stratégie d’acquisitions militaires.
            En clair, ils peuvent compter sur un État fort qui sait où il va.

            Ankara a aussi fait le choix de diversifier ses partenariats afin, d’une part, de limiter sa dépendance à un nombre réduit d’acteurs et, d’autre part, d’accentuer la concurrence entre les firmes étrangères pour mieux pouvoir profiter de la logique des offsets.
            L'industrie industrialisante sans acheter l'usine.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Turquie
              - Autoroute Gebze-Orhangazi-İzmir (377 km): 6,5 milliards USD - (Déb travaux 2010 Fin travaux 2018)

              - Canal Istanbul (50 Km): 10 milliards USD

              - Tunnel Eurasia (5,4 Km): 1,245 milliard USD

              - Aéroport : 49 milliards USD (inauguration 1er tranche prévue en 2018)

              - Pont Yavuz Sultan Selim (2 164 m) (Routière- Ferrée): 2,5 milliard USD (Inauguration prévue en 2016)

              - Istanbul Centre financier international (2007-2023): 5 milliards USD


              Réseau ferroviaire Projets
              - 2008 -2023 Modernisation - développement (11 000 km) : 25,6 milliards USD

              - 2024 -2035. Construction programmé : 3 000 km (LGV) + 1 000 km voies conventionnelles: 20 milliards USD

              La Turquie possède une ligne de TGV de 533 km mise en service depuis 2014
              Dernière modification par MEC213, 01 juillet 2016, 17h11.

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              • #8
                Lui c'est un Pharaon, un Sultan et il va bientot inaugurer des nouvelles pyramides.

                L'an dernier, un ingénieur japonais qui travaillait sur le chantier s'était suicidé parce qu'il se sentait responsable de la rupture d'un câble, un fait divers qui avait défrayé la chronique en Turquie.
                Il a pété un cable le pauvre japonais.
                Dernière modification par hiemsal, 01 juillet 2016, 18h10.
                ...et maintenant?

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                • #9
                  Il a pété un cable le pauvre japonais.
                  On dit qu'il s'est fait Hara Kiri, l'esprit Samouraï, la conscience professionelle.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    Un marocain aurait simplement retroque:
                    " و الله ماسحاب لي ...."


                    Au lieu de se suicider
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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