Une centaine de chercheurs ont défendu dans une lettre les bienfaits méconnus du riz doré, bête noire de l'organisation environnementale depuis des années.
Les OGM méritent-ils leur effroyable réputation ? Non, ont répondu jeudi 107 lauréats du prix Nobel à l'unisson. À tel point qu'ils ont appelé, au moyen d'une lettre, l'ONG environnementale Greenpeace à cesser de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés lors d'une conférence de presse à Washington, attirant l'attention sur leur absence avérée de nocivité. À titre d'exemple, les signataires ont mis en évidence les qualités du riz génétiquement modifié utilisé, dans une bonne partie des pays émergents, pour prévenir certaines maladies liées à la carence de vitamine A. Contrairement au riz naturel, le « riz doré » produit du béta-carotène, jutifient-ils. Quant à l'impact sur la planète des biotechnologies permettant sa culture, il serait bien plus positif qu'on l'imagine.
Cohen-Tannoudji, Haroche et Watson
Publiée sur le site supportprecisionagriculture.org , la lettre est entre autres signée par de nombreux prix Nobel de médecine, mais également de chimie et de physique dont quatre Français : Claude Cohen-Tannoudji (physique), Roger Guillemin (médecine), Serge Haroche (physique) et Jean-Marie Lehn (chimie). Parmi les étrangers les plus connus figure le Britannique James Watson qui a découvert la structure de l'ADN. Les signataires soulèvent que « toutes les agences scientifiques et réglementaires dans le monde ont établi de manière répétée et cohérente que les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies sont aussi sûrs, sinon plus, que ceux provenant de toute autre méthode de production ».**
« On nous attaque dans le monde entier parce que nous travaillons de concert avec des agriculteurs et des communautés sur la menace que font peser sur eux les OGM », rétorque Charlie Cray, chercheur chez Greenpeace. L'organisation présente dans plus de quarante pays campe sur ses positions. Pour elle, le riz doré constitue d'abord une « menace pour l'environnement, la santé humaine et la sécurité alimentaire ». Comme tous les OGM, il peut en effet contaminer les autres espèces de riz et par conséquent appauvrir la biodiversité alimentaire. Greenpeace lui préfèrera toujours des solutions traditionnelles moins onéreuses et plus naturelles.
le point
Les OGM méritent-ils leur effroyable réputation ? Non, ont répondu jeudi 107 lauréats du prix Nobel à l'unisson. À tel point qu'ils ont appelé, au moyen d'une lettre, l'ONG environnementale Greenpeace à cesser de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés lors d'une conférence de presse à Washington, attirant l'attention sur leur absence avérée de nocivité. À titre d'exemple, les signataires ont mis en évidence les qualités du riz génétiquement modifié utilisé, dans une bonne partie des pays émergents, pour prévenir certaines maladies liées à la carence de vitamine A. Contrairement au riz naturel, le « riz doré » produit du béta-carotène, jutifient-ils. Quant à l'impact sur la planète des biotechnologies permettant sa culture, il serait bien plus positif qu'on l'imagine.
Cohen-Tannoudji, Haroche et Watson
Publiée sur le site supportprecisionagriculture.org , la lettre est entre autres signée par de nombreux prix Nobel de médecine, mais également de chimie et de physique dont quatre Français : Claude Cohen-Tannoudji (physique), Roger Guillemin (médecine), Serge Haroche (physique) et Jean-Marie Lehn (chimie). Parmi les étrangers les plus connus figure le Britannique James Watson qui a découvert la structure de l'ADN. Les signataires soulèvent que « toutes les agences scientifiques et réglementaires dans le monde ont établi de manière répétée et cohérente que les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies sont aussi sûrs, sinon plus, que ceux provenant de toute autre méthode de production ».**
« On nous attaque dans le monde entier parce que nous travaillons de concert avec des agriculteurs et des communautés sur la menace que font peser sur eux les OGM », rétorque Charlie Cray, chercheur chez Greenpeace. L'organisation présente dans plus de quarante pays campe sur ses positions. Pour elle, le riz doré constitue d'abord une « menace pour l'environnement, la santé humaine et la sécurité alimentaire ». Comme tous les OGM, il peut en effet contaminer les autres espèces de riz et par conséquent appauvrir la biodiversité alimentaire. Greenpeace lui préfèrera toujours des solutions traditionnelles moins onéreuses et plus naturelles.
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