Le titre de cet article n’est pas du tout pamphlétaire, la guerre électronique et plus précisément l’ordre de bataille électronique est bel et bien engagé et fait rage en Syrie entre la Russie d’une part et l’OTAN et les américains d’autre part (les forces impérialistes).
L’entrée en lice de l’armée russe sur le front syrien a suscité l’engouement de toute la presse internationale pour percer et comprendre les mystères de ces équipements de guerre électronique qui ont permis aux russes d’imposer aux occidentaux une zone d’exclusion aérienne. C’est à ces interrogations que tente de répondre cet article.
A la gestion classique d’opérations militaires de champs de bataille apprises dans toutes les académies militaires, au cours de ces dernières décennies est venu s’ajouter l'importance d'un nouveau système d'information entièrement automatisé, moderne, hypersophistiqué, ayant à son actif des succès foudroyants, durant les récentes guerres de Serbie ,d’Irak et de Syrie. Ce système est appelé C4I. Il est nécessaire pour que les opérations engagées soient réussies, de disposer de la bonne information, l’homme n’a pas les moyens cognitifs de traiter des millions d’informations dans un champ de bataille pour réagir vite avant l’ennemi, où le temps de traitement et de réaction sont presque confondus, de l’ordre du milliardième de seconde (détection et réponse aux menaces sous les feux de la bataille). Pour soutenir toutes les phases de la gestion et de l'exploitation (acquisition, le stockage, la diffusion, la récupération et l'exploitation) des informations d'une manière rentable et sécurisée, il faut que le commandement puisse gérer et contrôler automatiquement tous les résultats de tous les scénarios réels de champs de guerre (aérienne, terrestre, navale et électromagnétique).
Pour décider de l’issue de la bataille, la possession et la maîtrise de l’information, permet d’agir avec une grande efficacité. Par exemple :
Le tir réussi contre une cible dont les coordonnées ont été fournies par les systèmes d'informations.
Un soldat dans le désert ou dans la montagne, ratissait à l’aveugle le terrain juste il y a quelques années, peut avoir maintenant dans son écran d’ordinateur portable des informations sur le champ de bataille locale : la position de groupes isolés, la position de l’attroupement des forces ennemies et les cibles matériels à détruire, même s’il ne dispose pas des capteurs et senseurs adéquats, pour déterminer le temps, l’espace et le nombre de renforts pour engager l’opération.
Un navire au milieu de l'océan peut recevoir via la communication par satellite la situation environnante complète (une image très large de la zone (400 kms de diamètre)) de la confrontation navale, même si l’ennemi utilise un mode complet de navigation silencieux et sans signal radar (radar éteint).
Les puissances impérialistes, jusqu’à récemment, la guerre de Syrie avaient une suprématie aérienne et électromagnétique totale grâce au système automatisé C4ISR (Command, Control, Communications, Computer, Intelligence, Surveillance et Reconnaissance). La puissance des airs, est la principale composante d’une guerre dite de théâtre ou conventionnelle. Elle consiste à détruire et supprimer totalement les défenses aériennes (radars, missiles, artillerie anti-aérienne) et empêcher que les forces aériennes adverses puissent décoller, voir les neutraliser (Agressions impérialistes contre l’Irak et la Lybie). Mais l’issue finale de la bataille ne se fera que si on marche à pieds.
Une grande surprise (reprise par toute la presse spécialisée militaire dans le monde) attendait les connaisseurs et spécialistes de la guerre électronique qui ne s’imaginaient pas que les russes puissent reproduire en Syrie le scénario passé de la mer noire du printemps 2014 du Su-24 qui n’avait embarqué ni missile ni bombe, armé seulement du boitier de guerre électronique Khibiny qui a mis en déroute le destroyer américain USS Donald Cook malgré que celui-ci armé jusqu’aux dents (96 missiles de croisière Tomahwak et 50 missiles anti-aériens) est devenu subitement sourd et aveugle.
Le système Khibiny russe a débranché le radar, les commandes de combat et le système de transmission des données du système Aegis de l’US Navy comme on éteint une télévision. Sauf que cette fois-ci en Syrie, les russes ont reproduit le même scénario dans une ampleur gigantesque, sur un rayon de plus de 300 km, d’avoir réussi à fermer l’accès à l’espace électromagnétique du territoire syrien aux puissances impérialistes et à leurs alliés terroristes (Access Denied).
Je rappelle que le système AEGIS (C4ISR) américain, réunit les moyens de défense antimissiles de tous les navires qui en sont équipés pour former un réseau commun permettant d’identifier, de suivre et d’attaquer des centaines de cibles à la fois.
De l’aveu même du commandant militaire de L’OTAN le général Philip Breedlove le 23 octobre dernier qui a reconnu publiquement que les américains et leurs alliés viennent de subir la pire des humiliations de se retrouver exclus de la zone aérienne syrienne. La Russie a créé une zone d’exclusion, impénétrable pour tous moyens de l’OTAN (Anti-Access/ Area Denial- A2/AD bubble).
Ce qui est nouveau cette fois, dans les opérations de guerre en Syrie, à haute intensité létale,'' hard kill '', la suprématie totale du système d’informations russes C4ISR a altéré de façon drastique celui de l’alliance atlantique et des américains. Pour atteindre cet objectif, dans la zone contrôlée, les russes ont réduis fortement le système d’information adverse afin qu’ils ne puissent plus disposer de moyens de communication SIGINT (voir explication ci-dessous).
Le premier résultat de l’intervention russe en Syrie ne tarda pas à venir : les américains et l’OTAN sont fixés définitivement de l’incapacité de leurs logiciels sophistiqués C4ISR (dépenses cumulées de plus de 189 milliards de dollars en l’espace d’une décennie qui n’ont servies à rien malgré le concours de toutes les compagnies occidentales et israéliennes de fabrications d’équipements et de logiciels de guerre électronique) à faire face aux technologies russes. Les russes viennent de démontrer magistralement que l’OTAN serait une proie facile pour Moscou.
Comment ?
Par des attaques électroniques massives, parfaitement organisées au moyen de systèmes ESM-ELINT (explications plus loin, ci-dessous) couplés au complexe automatisé C4I (Command, control, Communication et Computer et intelligence) , système, qui consiste à empêcher l’adversaire d’utiliser le spectre électromagnétique, spectre qui regroupe l’ensemble de toutes les ondes électromagnétiques en fonction de leur longueur d’onde et de leur fréquence : il s’agit donc pour l’essentiel de mesures de brouillage de ses émissions et de mesures de leurrage ou d’intrusion.
La guerre conventionnelle moderne repose sur le complexe automatisé « C4I », Command (piloter, maitriser), Control, Communication, computer (ordinateurs et informatique) et intelligence (renseignements : SIGINT, HUMINT, MASINT, IMINT et tout les mult-INT) et une force aérospatiale (drones et satellites). L’expérience syrienne démontre que le système russe est le plus performant, mais ses principes de base et son modus operandi restent entourés de mystère.
Dans le système automatisé C4ISR, tous les équipements, satellitaires, aériens, terrestres et navals et les combattants qui participent dans un champ de bataille travaillent en réseau et sont reliés les uns et les autres par des communications permanentes qui permettent aux états majors de commander des batailles en temps réel pour détruire de façon intensive un maximum de cibles en immobilisant et en gelant tous mouvements de l’ennemi pour qu’il ne puisse pas se déplacer afin de pouvoir l’achever et l’anéantir totalement sur ses positions fixes révélées, tout en suivant l’état des stocks opérationnels et du confort des troupes engagées (munitions, carburant, alimentation ultra énergique et poly vitaminés, latrines, prise en charge rapide des blessés, de la fatigue, du confort pour revigorer le moral des combattants etc..).
C’est tout le système nerveux ESM-ELINT couplé au C4I de l’Otan et des américains qui est actuellement brouillé par les russes en Syrie et dans une partie de la Turquie. Il faut ajouter que le système automatisé C4I russe réunit les dernières générations de microprocesseurs et de matériel de communication par satellite, intégrant des capteurs de détection et de guidage. Ils disposent en outre, d’installations de mémoire et de serveurs propres avec des puissances de calcul et de traitement de dernière génération sont sécurisés par cryptage numérique dans toute la gamme des fréquences, rendant impossible tout brouillage. Le C4I réparti automatiquement les cibles détectés par structure de reconnaissance vers chaque système ( 3 systèmes C4ISR russes opèrent déjà en Syrie, réparties en fonction du rayon d’action, par zone opérationnelle) de frappe terrestre russe et syrien (pièce d’artillerie, char, missile), ou vers ceux placés à bord de navires ou d’avions. Le C4I permet aussi la transmission et la réception audio et vidéo avec un équipement sans fil, dans des conditions sécurisées, une grande quantité de données à haut débit telles que la voix et des données numériques, en présence de brouillage. Ses éléments disposent d’installations de mémoire, accèdent à leurs propres serveurs gérés par de puissants processeurs de dernière génération, et couvrent le spectre entier des fréquences, et sont sécurisés par un cryptage numérique.
Il faut ajouter que le système modulaire C4I permet la création de réseaux tactiques de communication par l’intégration dans une plateforme telle qu’un véhicule militaire en mouvement. Il permet l’affichage et la mise à jour automatiquement de la situation tactique sur consoles avec des cartes numériques, la gestion des contrôles, les rapports de combats, et la situation de la logistique et de surveiller l’état de préparation et de fonctionnement des systèmes d’armement. Le système C4I permet, également, d’assurer la collecte, la transmission par satellite et l’analyse des Informations au format standard de l’OTAN en temps réel grâce à des capteurs placés aux avant-postes en première ligne, et grâce aux systèmes AGS (Alliance Ground Surveillance), destinés à l’observation / suivi électronique du terrain par des moyens satellitaires et de drones performants. Toutes les informations sont dirigées vers le poste de commandement mobile au niveau de la compagnie, du bataillon ou de la brigade. Ainsi, il est possible de connaître la situation sur le plan tactique, la gestion du champ de bataille, de faciliter la prise de décision par le commandement.
La suite.....
L’entrée en lice de l’armée russe sur le front syrien a suscité l’engouement de toute la presse internationale pour percer et comprendre les mystères de ces équipements de guerre électronique qui ont permis aux russes d’imposer aux occidentaux une zone d’exclusion aérienne. C’est à ces interrogations que tente de répondre cet article.
A la gestion classique d’opérations militaires de champs de bataille apprises dans toutes les académies militaires, au cours de ces dernières décennies est venu s’ajouter l'importance d'un nouveau système d'information entièrement automatisé, moderne, hypersophistiqué, ayant à son actif des succès foudroyants, durant les récentes guerres de Serbie ,d’Irak et de Syrie. Ce système est appelé C4I. Il est nécessaire pour que les opérations engagées soient réussies, de disposer de la bonne information, l’homme n’a pas les moyens cognitifs de traiter des millions d’informations dans un champ de bataille pour réagir vite avant l’ennemi, où le temps de traitement et de réaction sont presque confondus, de l’ordre du milliardième de seconde (détection et réponse aux menaces sous les feux de la bataille). Pour soutenir toutes les phases de la gestion et de l'exploitation (acquisition, le stockage, la diffusion, la récupération et l'exploitation) des informations d'une manière rentable et sécurisée, il faut que le commandement puisse gérer et contrôler automatiquement tous les résultats de tous les scénarios réels de champs de guerre (aérienne, terrestre, navale et électromagnétique).
Pour décider de l’issue de la bataille, la possession et la maîtrise de l’information, permet d’agir avec une grande efficacité. Par exemple :
Le tir réussi contre une cible dont les coordonnées ont été fournies par les systèmes d'informations.
Un soldat dans le désert ou dans la montagne, ratissait à l’aveugle le terrain juste il y a quelques années, peut avoir maintenant dans son écran d’ordinateur portable des informations sur le champ de bataille locale : la position de groupes isolés, la position de l’attroupement des forces ennemies et les cibles matériels à détruire, même s’il ne dispose pas des capteurs et senseurs adéquats, pour déterminer le temps, l’espace et le nombre de renforts pour engager l’opération.
Un navire au milieu de l'océan peut recevoir via la communication par satellite la situation environnante complète (une image très large de la zone (400 kms de diamètre)) de la confrontation navale, même si l’ennemi utilise un mode complet de navigation silencieux et sans signal radar (radar éteint).
Les puissances impérialistes, jusqu’à récemment, la guerre de Syrie avaient une suprématie aérienne et électromagnétique totale grâce au système automatisé C4ISR (Command, Control, Communications, Computer, Intelligence, Surveillance et Reconnaissance). La puissance des airs, est la principale composante d’une guerre dite de théâtre ou conventionnelle. Elle consiste à détruire et supprimer totalement les défenses aériennes (radars, missiles, artillerie anti-aérienne) et empêcher que les forces aériennes adverses puissent décoller, voir les neutraliser (Agressions impérialistes contre l’Irak et la Lybie). Mais l’issue finale de la bataille ne se fera que si on marche à pieds.
Une grande surprise (reprise par toute la presse spécialisée militaire dans le monde) attendait les connaisseurs et spécialistes de la guerre électronique qui ne s’imaginaient pas que les russes puissent reproduire en Syrie le scénario passé de la mer noire du printemps 2014 du Su-24 qui n’avait embarqué ni missile ni bombe, armé seulement du boitier de guerre électronique Khibiny qui a mis en déroute le destroyer américain USS Donald Cook malgré que celui-ci armé jusqu’aux dents (96 missiles de croisière Tomahwak et 50 missiles anti-aériens) est devenu subitement sourd et aveugle.
Le système Khibiny russe a débranché le radar, les commandes de combat et le système de transmission des données du système Aegis de l’US Navy comme on éteint une télévision. Sauf que cette fois-ci en Syrie, les russes ont reproduit le même scénario dans une ampleur gigantesque, sur un rayon de plus de 300 km, d’avoir réussi à fermer l’accès à l’espace électromagnétique du territoire syrien aux puissances impérialistes et à leurs alliés terroristes (Access Denied).
Je rappelle que le système AEGIS (C4ISR) américain, réunit les moyens de défense antimissiles de tous les navires qui en sont équipés pour former un réseau commun permettant d’identifier, de suivre et d’attaquer des centaines de cibles à la fois.
De l’aveu même du commandant militaire de L’OTAN le général Philip Breedlove le 23 octobre dernier qui a reconnu publiquement que les américains et leurs alliés viennent de subir la pire des humiliations de se retrouver exclus de la zone aérienne syrienne. La Russie a créé une zone d’exclusion, impénétrable pour tous moyens de l’OTAN (Anti-Access/ Area Denial- A2/AD bubble).
Ce qui est nouveau cette fois, dans les opérations de guerre en Syrie, à haute intensité létale,'' hard kill '', la suprématie totale du système d’informations russes C4ISR a altéré de façon drastique celui de l’alliance atlantique et des américains. Pour atteindre cet objectif, dans la zone contrôlée, les russes ont réduis fortement le système d’information adverse afin qu’ils ne puissent plus disposer de moyens de communication SIGINT (voir explication ci-dessous).
Le premier résultat de l’intervention russe en Syrie ne tarda pas à venir : les américains et l’OTAN sont fixés définitivement de l’incapacité de leurs logiciels sophistiqués C4ISR (dépenses cumulées de plus de 189 milliards de dollars en l’espace d’une décennie qui n’ont servies à rien malgré le concours de toutes les compagnies occidentales et israéliennes de fabrications d’équipements et de logiciels de guerre électronique) à faire face aux technologies russes. Les russes viennent de démontrer magistralement que l’OTAN serait une proie facile pour Moscou.
Comment ?
Par des attaques électroniques massives, parfaitement organisées au moyen de systèmes ESM-ELINT (explications plus loin, ci-dessous) couplés au complexe automatisé C4I (Command, control, Communication et Computer et intelligence) , système, qui consiste à empêcher l’adversaire d’utiliser le spectre électromagnétique, spectre qui regroupe l’ensemble de toutes les ondes électromagnétiques en fonction de leur longueur d’onde et de leur fréquence : il s’agit donc pour l’essentiel de mesures de brouillage de ses émissions et de mesures de leurrage ou d’intrusion.
La guerre conventionnelle moderne repose sur le complexe automatisé « C4I », Command (piloter, maitriser), Control, Communication, computer (ordinateurs et informatique) et intelligence (renseignements : SIGINT, HUMINT, MASINT, IMINT et tout les mult-INT) et une force aérospatiale (drones et satellites). L’expérience syrienne démontre que le système russe est le plus performant, mais ses principes de base et son modus operandi restent entourés de mystère.
Dans le système automatisé C4ISR, tous les équipements, satellitaires, aériens, terrestres et navals et les combattants qui participent dans un champ de bataille travaillent en réseau et sont reliés les uns et les autres par des communications permanentes qui permettent aux états majors de commander des batailles en temps réel pour détruire de façon intensive un maximum de cibles en immobilisant et en gelant tous mouvements de l’ennemi pour qu’il ne puisse pas se déplacer afin de pouvoir l’achever et l’anéantir totalement sur ses positions fixes révélées, tout en suivant l’état des stocks opérationnels et du confort des troupes engagées (munitions, carburant, alimentation ultra énergique et poly vitaminés, latrines, prise en charge rapide des blessés, de la fatigue, du confort pour revigorer le moral des combattants etc..).
C’est tout le système nerveux ESM-ELINT couplé au C4I de l’Otan et des américains qui est actuellement brouillé par les russes en Syrie et dans une partie de la Turquie. Il faut ajouter que le système automatisé C4I russe réunit les dernières générations de microprocesseurs et de matériel de communication par satellite, intégrant des capteurs de détection et de guidage. Ils disposent en outre, d’installations de mémoire et de serveurs propres avec des puissances de calcul et de traitement de dernière génération sont sécurisés par cryptage numérique dans toute la gamme des fréquences, rendant impossible tout brouillage. Le C4I réparti automatiquement les cibles détectés par structure de reconnaissance vers chaque système ( 3 systèmes C4ISR russes opèrent déjà en Syrie, réparties en fonction du rayon d’action, par zone opérationnelle) de frappe terrestre russe et syrien (pièce d’artillerie, char, missile), ou vers ceux placés à bord de navires ou d’avions. Le C4I permet aussi la transmission et la réception audio et vidéo avec un équipement sans fil, dans des conditions sécurisées, une grande quantité de données à haut débit telles que la voix et des données numériques, en présence de brouillage. Ses éléments disposent d’installations de mémoire, accèdent à leurs propres serveurs gérés par de puissants processeurs de dernière génération, et couvrent le spectre entier des fréquences, et sont sécurisés par un cryptage numérique.
Il faut ajouter que le système modulaire C4I permet la création de réseaux tactiques de communication par l’intégration dans une plateforme telle qu’un véhicule militaire en mouvement. Il permet l’affichage et la mise à jour automatiquement de la situation tactique sur consoles avec des cartes numériques, la gestion des contrôles, les rapports de combats, et la situation de la logistique et de surveiller l’état de préparation et de fonctionnement des systèmes d’armement. Le système C4I permet, également, d’assurer la collecte, la transmission par satellite et l’analyse des Informations au format standard de l’OTAN en temps réel grâce à des capteurs placés aux avant-postes en première ligne, et grâce aux systèmes AGS (Alliance Ground Surveillance), destinés à l’observation / suivi électronique du terrain par des moyens satellitaires et de drones performants. Toutes les informations sont dirigées vers le poste de commandement mobile au niveau de la compagnie, du bataillon ou de la brigade. Ainsi, il est possible de connaître la situation sur le plan tactique, la gestion du champ de bataille, de faciliter la prise de décision par le commandement.
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