La place du théâtre national (TNA) à Alger a vibré, en cette soirée de vendredi, au rythme de « ya doula mani chiat (Pouvoir, je ne suis pas un flagorneur … » chanté par des dizaines de personnes, dont de nombreux artistes, en signe de soutien aux trois prisonniers de l’affaire Kbc.
Des dizaines d’artistes ont pris part au sit-in tenu, aujourd’hui dans la soirée sur la place du TNA, pour exprimer leur solidarité avec Mehdi Benaissa, Noura Nedjai et Riad Hartouf, placés sous mandat de dépôts depuis 8 jours, pour une affaire d’autorisations de tournage délivrées à la chaîne TV Kbc (El Khabar).
Les fourgons de la police qui encerclaient la place Port-Said et tout le voisinage avaient reçu l’ordre de quitter les lieux quelques minutes avant l’entame du sit-in, prévue à 22h. Des acteurs, des militants politiques et de journalistes arrivent sur les la palce. « Klam bla chita (Paroles sans flagornerie) », « Libérez l’Algérie », lit-on sur des pancartes brandies par les présents.
« Le peuple est content », s’est indigné un jeune, en évoquant « le silence de la société » devant les atteintes aux libertés en Algérie.
Sur les marches du TNA, la foule des artistes entonne un chant accompagné de derbouka : « Ya doula mani chiat, mani khelat, nehbou leblad (Pouvoir, je ne suis pas un lèche-bottes, je ne suis pas un fauteur de troubles, nous aimons notre pays ».
Le sit-in a pris fin dans le calme, vers 22h30.
Farouk Djouadi-el watan-
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Des dizaines d’artistes ont pris part au sit-in tenu, aujourd’hui dans la soirée sur la place du TNA, pour exprimer leur solidarité avec Mehdi Benaissa, Noura Nedjai et Riad Hartouf, placés sous mandat de dépôts depuis 8 jours, pour une affaire d’autorisations de tournage délivrées à la chaîne TV Kbc (El Khabar).
Les fourgons de la police qui encerclaient la place Port-Said et tout le voisinage avaient reçu l’ordre de quitter les lieux quelques minutes avant l’entame du sit-in, prévue à 22h. Des acteurs, des militants politiques et de journalistes arrivent sur les la palce. « Klam bla chita (Paroles sans flagornerie) », « Libérez l’Algérie », lit-on sur des pancartes brandies par les présents.
« Le peuple est content », s’est indigné un jeune, en évoquant « le silence de la société » devant les atteintes aux libertés en Algérie.
Sur les marches du TNA, la foule des artistes entonne un chant accompagné de derbouka : « Ya doula mani chiat, mani khelat, nehbou leblad (Pouvoir, je ne suis pas un lèche-bottes, je ne suis pas un fauteur de troubles, nous aimons notre pays ».
Le sit-in a pris fin dans le calme, vers 22h30.
Farouk Djouadi-el watan-
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